Translations for creature in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
I slipped quietly into the midst of this tumult, sad to think of when one remembered that the poor creature whose goods were being sold to pay her debts had died in the next room. Having come rather to examine than to buy, I watched the faces of the auctioneers, noticing how they beamed with delight whenever anything reached a price beyond their expectations. Honest creatures, who had speculated upon this woman’s prostitution, who had gained their hundred per cent out of her, who had plagued with their writs the last moments of her life, and who came now after her death to gather in at once the fruits of their dishonourable calculations and the interest on their shameful credit, How wise were the ancients in having only one God for traders and robbers! | Je me glissai humblement au milieu de ce tumulte attristant, quand je songeais qu'il avait lieu près de la chambre où avait expiré la pauvre créature dont on vendait les meubles pour payer les dettes. Venu pour examiner plus que pour acheter, je regardais les figures des fournisseurs qui faisaient vendre, et dont les traits s'épanouissaient chaque fois qu'un objet arrivait à un prix qu'ils n'eussent pas espéré. Honnêtes gens qui avaient spéculé sur la prostitution de cette femme, qui avaient gagné cent pour cent sur elle, qui avaient poursuivi de papiers timbrés les derniers moments de sa vie, et qui venaient après sa mort recueillir les fruits de leurs honorables calculs en même temps que les intérêts de leur honteux crédit. Combien avaient raison les anciens qui n'avaient qu'un même dieu pour les marchands et pour les voleurs! |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Is there anything sadder in the world than the old age of vice, especially in woman? She preserves no dignity, she inspires no interest. The everlasting repentance, not of the evil ways followed, but of the plans that have miscarried, the money that has been spent in vain, is as saddening a thing as one can well meet with. I knew an aged woman who had once been “gay,” whose only link with the past was a daughter almost as beautiful as she herself had been. This poor creature to whom her mother had never said, “You are my child,” except to bid her nourish her old age as she herself had nourished her youth, was called Louise, and, being obedient to her mother, she abandoned herself without volition, without passion, without pleasure, as she would have worked at any other profession that might have been taught her. | En effet, quoi de plus triste à voir que la vieillesse du vice, surtout chez la femme? Elle ne renferme aucune dignité et n'inspire aucun intérêt. Ce repentir éternel, non pas de la mauvaise route suivie, mais des calculs mal faits et de l'argent mal employé, est une des plus attristantes choses que l'on puisse entendre. J'ai connu une ancienne femme galante à qui il ne restait plus de son passé qu'une fille presque aussi belle que, au dire de ses contemporains, avait été sa mère. Cette pauvre enfant à qui sa mère n'avait jamais dit: tu es ma fille, que pour lui ordonner de nourrir sa vieillesse comme elle-même avait nourri son enfance, cette pauvre créature se nommait Louise, et, obéissant à sa mère, elle se livrait sans volonté, sans passion, sans plaisir, comme elle eût fait un métier si l'on eût songé à lui en apprendre un. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"I do not know that; what I do know is that he is a creature of the cardinal, his evil genius." | — Ah ! son nom ? vous m’en demandez trop ; je suis sûr seulement que c’est une créature du cardinal, son âme damnée. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
People have always associated the country with love, and they have done well; nothing affords so fine a frame for the woman whom one loves as the blue sky, the odours, the flowers, the breeze, the shining solitude of fields, or woods. However much one loves a woman, whatever confidence one may have in her, whatever certainty her past may offer us as to her future, one is always more or less jealous. If you have been in love, you must have felt the need of isolating from this world the being in whom you would live wholly. It seems as if, however indifferent she may be to her surroundings, the woman whom one loves loses something of her perfume and of her unity at the contact of men and things. As for me, I experienced that more than most. Mine was not an ordinary love; I was as much in love as an ordinary creature could be, but with Marguerite Gautier; that is to say, that at Paris, at every step, I might elbow the man who had already been her lover or who was about to, while in the country, surrounded by people whom we had never seen and who had no concern with us, alone with nature in the spring-time of the year, that annual pardon, and shut off from the noise of the city, I could hide my love, and love without shame or fear. | On a toujours associé la campagne à l'amour et l'on a bien fait: rien n'encadre la femme que l'on aime comme le ciel bleu, les senteurs, les fleurs, les brises, la solitude resplendissante des champs ou des bois. Si fort que l'on aime une femme, quelque confiance que l'on ait en elle, quelque certitude sur l'avenir que vous donne son passé, on est toujours plus ou moins jaloux. Si vous avez été amoureux, sérieusement amoureux, vous avez dû éprouver ce besoin d'isoler du monde l'être dans lequel vous vouliez vivre tout entier. Il semble que, si indifférente qu'elle soit à ce qui l'entoure, la femme aimée perde de son parfum et de son unité au contact des hommes et des choses. Moi, j'éprouvais cela bien plus que tout autre. Mon amour n'était pas un amour ordinaire; j'étais amoureux autant qu'une créature ordinaire peut l'être, mais de Marguerite Gautier, c'est-à-dire qu'à Paris, à chaque pas, je pouvais coudoyer un homme qui avait été l'amant de cette femme ou qui le serait le lendemain. Tandis qu'à la campagne, au milieu de gens que nous n'avions jamais vus et qui ne s'occupaient pas de nous, au sein d'une nature toute parée de son printemps, ce pardon annuel, et séparée du bruit de la ville, je pouvais cacher mon amour et aimer sans honte et sans crainte. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
We laughed, drank, and ate freely at this supper. In a short while mirth had reached its last limit, and the words that seem funny to a certain class of people, words that degrade the mouth that utters them, were heard from time to time, amidst the applause of Nanine, of Prudence, and of Marguerite. Gaston was thoroughly amused; he was a very good sort of fellow, but somewhat spoiled by the habits of his youth. For a moment I tried to forget myself, to force my heart and my thoughts to become indifferent to the sight before me, and to take my share of that gaiety which seemed like one of the courses of the meal. But little by little I withdrew from the noise; my glass remained full, and I felt almost sad as I saw this beautiful creature of twenty drinking, talking like a porter, and laughing the more loudly the more scandalous was the joke. | On rit, on but et l'on mangea beaucoup à ce souper. Au bout de quelques instants, la gaieté était descendue aux dernières limites, et ces mots qu'un certain monde trouve plaisants et qui salissent toujours la bouche qui les dit éclataient de temps à autre, aux grandes acclamations de Nanine, de Prudence et de Marguerite. Gaston s'amusait franchement; c'était un garçon plein de cœur, mais dont l'esprit avait été un peu faussé par les premières habitudes. Un moment, j'avais voulu m'étourdir, faire mon cœur et ma pensée indifférents au spectacle que j'avais sous les yeux et prendre ma part de cette gaieté qui semblait un des mets du repas; mais peu à peu, je m'étais isolé de ce bruit, mon verre était resté plein, et j'étais devenu presque triste en voyant cette belle créature de vingt ans boire, parler comme un portefaix, et rire d'autant plus que ce que l'on disait était plus scandaleux. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I gave one more look at the grave covered with flowers, half longing to penetrate the depths of the earth and see what the earth had made of the fair creature that had been cast to it; then I walked sadly away. | Je jetai un dernier regard sur cette tombe fleurie, dont malgré moi j'eusse voulu sonder les profondeurs pour voir ce que la terre avait fait de la belle créature qu'on lui avait jetée, et je m'éloignai tout triste. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Blandly himself found the Hispaniola, and by the most admirable management got her for the merest trifle. There is a class of men in Bristol monstrously prejudiced against Blandly. They go the length of declaring that this honest creature would do anything for money; that the Hispaniola belonged to him and that he sold it to me absurdly high—the most transparent ealumnies. None of them dare, however, to deny the merits of the ship. | « C’est lui, Blandly, qui dénicha l’ Hispaniola , et il manœuvra si admirablement qu’il réussit à l’avoir pour un morceau de pain. Il y a dans Bristol une catégorie de gens excessivement prévenus contre Blandly. Ils vont jusqu’à déclarer que cette honnête créature ferait n’importe quoi pour de l’argent, que l’ Hispaniola lui appartenait et qu’il me l’a vendue ridiculement cher… calomnies trop évidentes. Nul, d’ailleurs, n’ose contester les mérites du navire. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
So Marguerite was no different from the others; so the steadfast love that she had had for me could not resist the desire of returning to her former life, and the need of having a carriage and plunging into dissipation. So I said to myself, as I lay awake at night though if I had reflected as calmly as I professed to I should have seen in this new and turbulent life of Marguerite the attempt to silence a constant thought, a ceaseless memory. Unfortunately, evil passion had the upper hand, and I only sought for some means of avenging myself on the poor creature. Oh, how petty and vile is man when he is wounded in one of his narrow passions! | Ainsi Marguerite était décidément une fille comme les autres; ainsi, cet amour profond qu'elle avait pour moi n'avait pas lutté contre le désir de reprendre sa vie passée, et contre le besoin d'avoir une voiture et de faire des orgies. Voilà ce que je me disais au milieu de mes insomnies, tandis que, si j'avais réfléchi aussi froidement que je l'affectais, j'aurais vu dans cette nouvelle existence bruyante de Marguerite l'espérance pour elle de faire taire une pensée continue, un souvenir incessant. Malheureusement, la passion mauvaise dominait en moi, et je ne cherchai qu'un moyen de torturer cette pauvre créature. Oh! l'homme est bien petit et bien vil quand l'une de ses étroites passions est blessée. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“But, foolish creature that you are, I shall say to you, like Mme. D., ‘You must be very rich, then!’ Why, you don’t know that I spend six or seven thousand francs a month, and that I could not live without it; you don’t know, my poor friend, that I should ruin you in no time, and that your family would cast you off if you were to live with a woman like me. Let us be friends, good friends, but no more. Come and see me, we will laugh and talk, but don’t exaggerate what I am worth, for I am worth very little. You have a good heart, you want someone to love you, you are too young and too sensitive to live in a world like mine. Take a married woman. You see, I speak to you frankly, like a friend.” | —Mais, malheureux que vous êtes, je vous dirai ce que disait madame D...: vous êtes donc bien riche! Mais vous ne savez donc pas que je dépense six ou sept mille francs par mois, et que cette dépense est devenue nécessaire à ma vie? mais vous ne savez donc pas, mon pauvre ami, que je vous ruinerais en un rien de temps, et que votre famille vous ferait interdire pour vous apprendre à vivre avec une créature comme moi? Aimez-moi bien, comme un bon ami, mais pas autrement. Venez me voir, nous rirons, nous causerons; mais ne vous exagérez pas ce que je vaux, car je ne vaux pas grand-chose. Vous avez un bon cœur, vous avez besoin d'être aimé, vous êtes trop jeune et trop sensible pour vivre dans notre monde. Prenez une femme mariée. Vous voyez que je suis une bonne fille et que je vous parle franchement. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I was now, it seemed, cut off upon both sides; behind me the murderers, before me this lurking nondescript. And immediately I began to prefer the dangers that I knew to those I knew not. Silver himself appeared less terrible in contrast with this creature of the woods, and I turned on my heel, and, looking sharply behind me over my shoulder, began to retrace my steps in the direction of the boats. | Je me voyais à cette heure cerné de toutes parts : derrière moi, les meurtriers ; devant, ce je ne sais quoi embusqué. Sans un instant d’hésitation, je préférai les dangers connus aux inconnus. Comparé à cette créature des bois, Silver lui-même m’apparut moins redoutable. Je fis donc volte-face, et tout en regardant derrière moi avec inquiétude, retournai sur mes pas dans la direction des canots. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Instantly the figure reappeared, and, making a wide circuit, began to head me off. I was tired, at any rate, but had I been as fresh as when I rose, I could see it was in vain for me to contend in speed with such an adversary. From trunk to trunk the creature flitted like a deer, running man-like on two legs, but unlike any man that I had ever seen, stooping almost double as it ran. Yet a man it was; I could no longer be in doubt about that. | Aussitôt la forme reparut et, faisant un grand détour, parut s’appliquer à me couper la retraite. J’étais las, certes, mais eussé-je été aussi frais qu’à mon lever, je vis bien qu’il m’était impossible de lutter de vitesse avec un tel adversaire. Passant d’un tronc à l’autre, la mystérieuse créature filait comme un daim. Elle se tenait sur deux jambes, à la manière des hommes, mais, ce que je n’avais jamais vu faire à aucun homme, elle courait presque pliée en deux. Et malgré cela, je n’en pouvais plus douter, c’était un homme. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Then, when God allows love to a courtesan, that love, which at first seems like a pardon, becomes for her almost without penitence. When a creature who has all her past to reproach herself with is taken all at once by a profound, sincere, irresistible love, of which she had never felt herself capable; when she has confessed her love, how absolutely the man whom she loves dominates her! How strong he feels with his cruel right to say: You do no more for love than you have done for money. They know not what proof to give. A child, says the fable, having often amused himself by crying “Help! a wolf!” in order to disturb the labourers in the field, was one day devoured by a Wolf, because those whom he had so often deceived no longer believed in his cries for help. It is the same with these unhappy women when they love seriously. They have lied so often that no one will believe them, and in the midst of their remorse they are devoured by their love. | Puis, quand Dieu permet l'amour à une courtisane, cet amour, qui semble d'abord un pardon, devient presque toujours pour elle un châtiment. Il n'y a pas d'absolution sans pénitence. Quand une créature, qui a tout son passé à se reprocher, se sent tout à coup prise d'un amour profond, sincère, irrésistible, dont elle ne se fût jamais crue capable; quand elle a avoué cet amour, comme l'homme aimé ainsi la domine! Comme il se sent fort avec ce droit cruel de lui dire: «vous ne faites pas plus pour de l'amour que vous n'avez fait pour de l'argent.» Alors elles ne savent quelles preuves donner. Un enfant, raconte la fable, après s'être longtemps amusé dans un champ à crier: «au secours!» Pour déranger des travailleurs, fut dévoré un jour par un ours, sans que ceux qu'il avait trompés si souvent crussent cette fois aux cris réels qu'il poussait. Il en est de même de ces malheureuses filles, quand elles aiment sérieusement. Elles ont menti tant de fois qu'on ne veut plus les croire, et elles sont, au milieu de leurs remords, dévorées par leur amour. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I listened, and I gazed at Marguerite with admiration. When I thought that this marvellous creature, whose feet I had once longed to kiss, was willing to let me take my place in her thoughts, my part in her life, and that I was not yet content with what she gave me, I asked if man’s desire has indeed limits when, satisfied as promptly as mine had been, it reached after something further. | J'écoutais et je regardais Marguerite avec admiration. Quand je songeais que cette merveilleuse créature, dont j'eusse envié autrefois de baiser les pieds, consentait à me faire entrer pour quelque chose dans sa pensée, à me donner un rôle dans sa vie, et que je ne me contentais pas encore de ce qu'elle me donnait, je me demandais si le désir de l'homme a des bornes, quand, satisfait aussi promptement que le mien l'avait été, il tend encore à autre chose. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Truly,” she continued, “we poor creatures of chance have fantastic desires and inconceivable loves. We give ourselves now for one thing, now for another. There are men who ruin themselves without obtaining the least thing from us; there are others who obtain us for a bouquet of flowers. Our hearts have their caprices; it is their one distraction and their one excuse. I gave myself to you sooner than I ever did to any man, I swear to you; and do you know why? Because when you saw me spitting blood you took my hand; because you wept; because you are the only human being who has ever pitied me. I am going to say a mad thing to you: I once had a little dog who looked at me with a sad look when I coughed; that is the only creature I ever loved. When he died I cried more than when my mother died. It is true that for twelve years of her life she used to beat me. Well, I loved you all at once, as much as my dog. If men knew what they can have for a tear, they would be better loved and we should be less ruinous to them. | —C'est vrai, reprit-elle; nous autres créatures du hasard, nous avons des désirs fantasques et des amours inconcevables. Nous nous donnons tantôt pour une chose, tantôt pour une autre. Il y a des gens qui se ruineraient sans rien obtenir de nous, il y en a d'autres qui nous ont avec un bouquet. Notre cœur a des caprices; c'est sa seule distraction et sa seule excuse. Je me suis donnée à toi plus vite qu'à aucun homme, je te le jure; pourquoi? parce que me, voyant cracher le sang, tu m'as pris la main, parce que tu as pleuré, parce que tu es la seule créature humaine qui ait bien voulu me plaindre. Je vais te dire une folie, mais j'avais autrefois un petit chien qui me regardait d'un air tout triste quand je toussais; c'est le seul être que j'aie aimé. «Quand il est mort, j'ai plus pleuré qu'à la mort de ma mère. Il est vrai qu'elle m'avait battue pendant douze ans de sa vie. Eh bien, je t'ai aimé tout de suite autant que mon chien. Si les hommes savaient ce qu'on peut avoir avec une larme, ils seraient plus aimés et nous serions moins ruineuses. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Alice was just beginning to think to herself, “Now, what am I to do with this creature when I get it home?” when it grunted again, so violently, that she looked down into its face in some alarm. This time there could be no mistake about it: it was neither more nor less than a pig, and she felt that it would be quite absurd for her to carry it further. | Alice commençait à dire en elle-même, “Mais, que faire de cette créature quand je l’aurai portée à la maison?” lorsqu’il grogna de nouveau si fort qu’elle regarda sa figure avec quelque inquiétude. Cette fois il n’y avait pas à s’y tromper, c’était un porc, ni plus ni moins, et elle comprit qu’il serait ridicule de le porter plus loin. |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
"It is a swamp adder!" cried Holmes; "the deadliest snake in India. He has died within ten seconds of being bitten. Violence does, in truth, recoil upon the violent, and the schemer falls into the pit which he digs for another. Let us thrust this creature back into its den, and we can then remove Miss Stoner to some place of shelter, and let the county police know what has happened." | — C’est une vipère des marais ! cria Holmes, le serpent le plus venimeux de l’Inde. Le docteur est mort dix secondes après avoir été mordu. Œil pour œil, dent pour dent. Rejetons cette créature dans son antre, emmenons miss Stoner sous quelque autre toit hospitalier, et informons la police du comté de ce qui est arrivé. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
Slowly and solemnly he was borne into Briony Lodge and laid out in the principal room, while I still observed the proceedings from my post by the window. The lamps had been lit, but the blinds had not been drawn, so that I could see Holmes as he lay upon the couch. I do not know whether he was seized with compunction at that moment for the part he was playing, but I know that I never felt more heartily ashamed of myself in my life than when I saw the beautiful creature against whom I was conspiring, or the grace and kindliness with which she waited upon the injured man. And yet it would be the blackest treachery to Holmes to draw back now from the part which he had intrusted to me. I hardened my heart, and took the smoke-rocket from under my ulster. After all, I thought, we are not injuring her. We are but preventing her from injuring another. | Lentement, solennellement, le blessé fut transporté dans la villa et étendu dans la pièce de réception. De mon poste, près de la fenêtre, j’observais tout ce qui se passait. Les lampes avaient été allumées, mais les volets n’avaient pas été fermés, de sorte que je pouvais voir Holmes étendu sur un lit de repos. Je ne sais s’il fut à ce moment saisi de remords pour la comédie qu’il jouait, mais je sais que pour ma part je ne fus jamais plus honteux de ma vie que lorsque je vis la superbe créature contre laquelle je conspirais prodiguer ses soins au malade avec la grâce et la bonté les plus exquises. Et cependant c’eût été maintenant vis-à-vis de Holmes la trahison la plus noire que de reculer devant la tâche qu’il m’avait confiée. Je m’endurcis le cœur et je tirai la fusée de sous mon ulster. Après tout, pensai-je nous ne lui faisons aucun mal. Nous l’empêchons seulement de nuire à son prochain. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
It was Miss Nelly. Miss Nelly! his fellow passenger on the transatlantic steamer, who had been the subject of his dreams on that memorable voyage, who had been a witness to his arrest, and who, rather than betray him, had dropped into the water the kodak in which he had concealed the bank-notes and diamonds. Miss Nelly! that charming creature, the memory of whose face has sometimes sheered, sometimes saddened the long hours of imprisonment. | C’était miss Nelly. Miss Nelly ! la passagère du Transatlantique, celle qui avait mêlé ses rêves aux rêves du jeune homme durant cette inoubliable traversée, celle qui avait assisté à son arrestation, et qui, plutôt que de le trahir, avait eu ce joli geste de jeter à la mer le kodak où il avait caché les bijoux et les billets de banque… Miss Nelly ! la chère et souriante créature dont l’image avait si souvent attristé ou réjoui ses longues heures de prison ! |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |