Translations for every in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
“Then, besides that,” continued Prudence; “admit that Marguerite loves you enough to give up the count or the duke, in case one of them were to discover your liaison and to tell her to choose between him and you, the sacrifice that she would make for you would be enormous, you can not deny it. What equal sacrifice could you make for her, on your part, and when you had got tired of her, what could you do to make up for what you had taken from her? Nothing. You would have cut her off from the world in which her fortune and her future were to be found; she would have given you her best years, and she would be forgotten. Either you would be an ordinary man, and, casting her past in her teeth, you would leave her, telling her that you were only doing like her other lovers, and you would abandon her to certain misery; or you would be an honest man, and, feeling bound to keep her by you, you would bring inevitable trouble upon yourself, for a liaison which is excusable in a young man, is no longer excusable in a man of middle age. It becomes an obstacle to every thing; it allows neither family nor ambition, man’s second and last loves. Believe me, then, my friend, take things for what they are worth, and do not give a kept woman the right to call herself your creditor, no matter in what.” «Puis, outre cela, admettons, continua Prudence, que Marguerite vous aime assez pour renoncer au comte et au duc, dans le cas où celui-ci s'apercevrait de votre liaison et lui dirait de choisir entre vous et lui, le sacrifice qu'elle vous ferait serait énorme, c'est incontestable. Quel sacrifice égal pourriez-vous lui faire, vous? Quand la satiété serait venue, quand vous n'en voudriez plus enfin, que feriez-vous pour la dédommager de ce que vous lui auriez fait perdre? Rien. Vous l'auriez isolée du monde dans lequel étaient sa fortune et son avenir, elle vous aurait donné ses plus belles années, et elle serait oubliée. Ou vous seriez un homme ordinaire, alors, lui jetant son passé à la face, vous lui diriez qu'en la quittant vous ne faites qu'agir comme ses autres amants, et vous l'abandonneriez à une misère certaine; ou vous seriez un honnête homme, et, vous croyant forcé de la garder auprès de vous, vous vous livreriez vous-même à un malheur inévitable, car cette liaison, excusable chez le jeune homme, ne l'est plus chez l'homme mûr. Elle devient un obstacle à tout, elle ne permet ni la famille, ni l'ambition, ces secondes et dernières amours de l'homme. Croyez-m'en donc, mon ami, prenez les choses pour ce qu'elles valent, les femmes pour ce qu'elles sont, et ne donnez pas à une fille entretenue le droit de se dire votre créancière en quoi que ce soit.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
I scarcely dared reply, for the tone in which the words were spoken proved to me that the speaker was still possessed by the emotion which I had witnessed before, and that every time his thoughts or speech travelled back to that mournful subject emotion would still, for a long time to come, prove stronger than his will. I contented myself with a nod of the head. C'est à peine si j'osais répondre, car le ton de cette phrase me prouvait que celui qui me l'avait dite était toujours en proie à l'émotion dont j'avais été le témoin, et que chaque fois que sa pensée ou la parole d'un autre le reporterait sur ce douloureux sujet, pendant longtemps encore cette émotion trahirait sa volonté. Je me contentai donc de répondre par un signe de tête.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
It is to my own generation that I speak, to those for whom the theories of M. de Voltaire happily exist no longer, to those who, like myself, realize that humanity, for these last fifteen years, has been in one of its most audacious moments of expansion. The science of good and evil is acquired forever; faith is refashioned, respect for sacred things has returned to us, and if the world has not all at once become good, it has at least become better. The efforts of every intelligent man tend in the same direction, and every strong will is harnessed to the same principle: Be good, be young, be true! Evil is nothing but vanity, let us have the pride of good, and above all let us never despair. Do not let us despise the woman who is neither mother, sister, maid, nor wife. Do not let us limit esteem to the family nor indulgence to egoism. Since “there is more joy in heaven over one sinner that repenteth than over ninety and nine just persons that need no repentance,” let us give joy to heaven. Heaven will render it back to us with usury. Let us leave on our way the alms of pardon for those whom earthly desires have driven astray, whom a divine hope shall perhaps save, and, as old women say when they offer you some homely remedy of their own, if it does no good it will do no harm. C'est à ma génération que je m'adresse, à ceux pour qui les théories de M. de Voltaire n'existent heureusement plus, à ceux qui, comme moi, comprennent que l'humanité est depuis quinze ans dans un de ses plus audacieux élans. La science du bien et du mal est à jamais acquise; la foi se reconstruit, le respect des choses saintes nous est rendu, et si le monde ne se fait pas tout à fait bon, il se fait du moins meilleur. Les efforts de tous les hommes intelligents tendent au même but, et toutes les grandes volontés s'attellent au même principe: soyons bons, soyons jeunes, soyons vrais! Le mal n'est qu'une vanité, ayons l'orgueil du bien, et surtout ne désespérons pas. Ne méprisons pas la femme qui n'est ni mère, ni sœur, ni fille, ni épouse. Ne réduisons pas l'estime à la famille, l'indulgence à l'égoïsme. Puisque le ciel est plus en joie pour le repentir d'un pécheur que pour cent justes qui n'ont jamais péché, essayons de réjouir le ciel. Il peut nous le rendre avec usure. Laissons sur notre chemin l'aumône de notre pardon à ceux que les désirs terrestres ont perdus, que sauvera peut-être une espérance divine, et, comme disent les bonnes vieilles femmes quand elles conseillent un remède de leur façon, si cela ne fait pas de bien, cela ne peut pas faire de mal.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
But, sooner than the moral metamorphosis, a physical metamorphosis came about in Marguerite. I had taken her cure in hand, and the poor girl, seeing my aim, obeyed me in order to prove her gratitude. I had succeeded without effort or trouble in almost isolating her from her former habits. My doctor, whom I had made her meet, had told me that only rest and calm could preserve her health, so that in place of supper and sleepless nights, I succeeded in substituting a hygienic regime and regular sleep. In spite of herself, Marguerite got accustomed to this new existence, whose salutary effects she already realized. She began to spend some of her evenings at home, or, if the weather was fine, she wrapped herself in a shawl, put on a veil, and we went on foot, like two children, in the dim alleys of the Champs-Elysees. She would come in tired, take a light supper, and go to bed after a little music or reading, which she had never been used to do. The cough, which every time that I heard it seemed to go through my chest, had almost completely disappeared. En attendant la métamorphose morale, une métamorphose physique s'était opérée chez Marguerite. J'avais entrepris sa guérison, et la pauvre fille, devinant mon but, m'obéissait pour me prouver sa reconnaissance. J'étais parvenu sans secousses et sans effort à l'isoler presque de ses anciennes habitudes. Mon médecin, avec qui je l'avais fait trouver, m'avait dit que le repos seul et le calme pouvaient lui conserver la santé, de sorte qu'aux soupers et aux insomnies, j'étais arrivé à substituer un régime hygiénique et le sommeil régulier. Malgré elle, Marguerite s'habituait à cette nouvelle existence dont elle ressentait les effets salutaires. Déjà elle commençait à passer quelques soirées chez elle, ou bien, s'il faisait beau, elle s'enveloppait d'un cachemire, se couvrait d'un voile, et nous allions à pied, comme deux enfants, courir le soir dans les allées sombres des Champs-Elysées. Elle rentrait fatiguée, soupait légèrement, se couchait après avoir fait un peu de musique ou après avoir lu, ce qui ne lui était jamais arrivé. Les toux, qui, chaque fois que je les entendais, me déchiraient la poitrine, avaient disparu presque complètement.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
I scrutinized Armand, for every moment I was afraid lest the emotions which he was visibly repressing should prove too much for him; but he still watched, his eyes fixed and wide open, like the eyes of a madman, and a slight trembling of the cheeks and lips were the only signs of the violent nervous crisis under which he was suffering. J'observais Armand, car je craignais à chaque minute que ses sensations qu'il concentrait visiblement ne le brisassent; mais il regardait toujours, les yeux fixes et ouverts comme dans la folie, et un léger tremblement des joues et des lèvres prouvait seul qu'il était en proie à une violente crise nerveuse.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
People have always associated the country with love, and they have done well; nothing affords so fine a frame for the woman whom one loves as the blue sky, the odours, the flowers, the breeze, the shining solitude of fields, or woods. However much one loves a woman, whatever confidence one may have in her, whatever certainty her past may offer us as to her future, one is always more or less jealous. If you have been in love, you must have felt the need of isolating from this world the being in whom you would live wholly. It seems as if, however indifferent she may be to her surroundings, the woman whom one loves loses something of her perfume and of her unity at the contact of men and things. As for me, I experienced that more than most. Mine was not an ordinary love; I was as much in love as an ordinary creature could be, but with Marguerite Gautier; that is to say, that at Paris, at every step, I might elbow the man who had already been her lover or who was about to, while in the country, surrounded by people whom we had never seen and who had no concern with us, alone with nature in the spring-time of the year, that annual pardon, and shut off from the noise of the city, I could hide my love, and love without shame or fear. On a toujours associé la campagne à l'amour et l'on a bien fait: rien n'encadre la femme que l'on aime comme le ciel bleu, les senteurs, les fleurs, les brises, la solitude resplendissante des champs ou des bois. Si fort que l'on aime une femme, quelque confiance que l'on ait en elle, quelque certitude sur l'avenir que vous donne son passé, on est toujours plus ou moins jaloux. Si vous avez été amoureux, sérieusement amoureux, vous avez dû éprouver ce besoin d'isoler du monde l'être dans lequel vous vouliez vivre tout entier. Il semble que, si indifférente qu'elle soit à ce qui l'entoure, la femme aimée perde de son parfum et de son unité au contact des hommes et des choses. Moi, j'éprouvais cela bien plus que tout autre. Mon amour n'était pas un amour ordinaire; j'étais amoureux autant qu'une créature ordinaire peut l'être, mais de Marguerite Gautier, c'est-à-dire qu'à Paris, à chaque pas, je pouvais coudoyer un homme qui avait été l'amant de cette femme ou qui le serait le lendemain. Tandis qu'à la campagne, au milieu de gens que nous n'avions jamais vus et qui ne s'occupaient pas de nous, au sein d'une nature toute parée de son printemps, ce pardon annuel, et séparée du bruit de la ville, je pouvais cacher mon amour et aimer sans honte et sans crainte.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
People have always associated the country with love, and they have done well; nothing affords so fine a frame for the woman whom one loves as the blue sky, the odours, the flowers, the breeze, the shining solitude of fields, or woods. However much one loves a woman, whatever confidence one may have in her, whatever certainty her past may offer us as to her future, one is always more or less jealous. If you have been in love, you must have felt the need of isolating from this world the being in whom you would live wholly. It seems as if, however indifferent she may be to her surroundings, the woman whom one loves loses something of her perfume and of her unity at the contact of men and things. As for me, I experienced that more than most. Mine was not an ordinary love; I was as much in love as an ordinary creature could be, but with Marguerite Gautier; that is to say, that at Paris, at every step, I might elbow the man who had already been her lover or who was about to, while in the country, surrounded by people whom we had never seen and who had no concern with us, alone with nature in the spring-time of the year, that annual pardon, and shut off from the noise of the city, I could hide my love, and love without shame or fear. On a toujours associé la campagne à l'amour et l'on a bien fait: rien n'encadre la femme que l'on aime comme le ciel bleu, les senteurs, les fleurs, les brises, la solitude resplendissante des champs ou des bois. Si fort que l'on aime une femme, quelque confiance que l'on ait en elle, quelque certitude sur l'avenir que vous donne son passé, on est toujours plus ou moins jaloux. Si vous avez été amoureux, sérieusement amoureux, vous avez dû éprouver ce besoin d'isoler du monde l'être dans lequel vous vouliez vivre tout entier. Il semble que, si indifférente qu'elle soit à ce qui l'entoure, la femme aimée perde de son parfum et de son unité au contact des hommes et des choses. Moi, j'éprouvais cela bien plus que tout autre. Mon amour n'était pas un amour ordinaire; j'étais amoureux autant qu'une créature ordinaire peut l'être, mais de Marguerite Gautier, c'est-à-dire qu'à Paris, à chaque pas, je pouvais coudoyer un homme qui avait été l'amant de cette femme ou qui le serait le lendemain. Tandis qu'à la campagne, au milieu de gens que nous n'avions jamais vus et qui ne s'occupaient pas de nous, au sein d'une nature toute parée de son printemps, ce pardon annuel, et séparée du bruit de la ville, je pouvais cacher mon amour et aimer sans honte et sans crainte.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“MY DEAR ARMAND:—I have received your letter. You are still good, and I thank God for it. Yes, my friend, I am ill, and with one of those diseases that never relent; but the interest you still take in me makes my suffering less. I shall not live long enough, I expect, to have the happiness of pressing the hand which has written the kind letter I have just received; the words of it would be enough to cure me, if anything could cure me. I shall not see you, for I am quite near death, and you are hundreds of leagues away. My poor friend! your Marguerite of old times is sadly changed. It is better perhaps for you not to see her again than to see her as she is. You ask if I forgive you; oh, with all my heart, friend, for the way you hurt me was only a way of proving the love you had for me. I have been in bed for a month, and I think so much of your esteem that I write every day the journal of my life, from the moment we left each other to the moment when I shall be able to write no longer. If the interest you take in me is real, Armand, when you come back go and see Julie Duprat. She will give you my journal. You will find in it the reason and the excuse for what has passed between us. Julie is very good to me; we often talk of you together. She was there when your letter came, and we both cried over it. «Mon cher Armand, j'ai reçu votre lettre, vous êtes resté bon et j'en remercie Dieu. Oui, mon ami, je suis malade, et d'une de ces maladies qui ne pardonnent pas; mais l'intérêt que vous voulez bien prendre encore à moi diminue beaucoup ce que je souffre. Je ne vivrai sans doute pas assez longtemps pour avoir le bonheur de serrer la main qui a écrit la bonne lettre que je viens de recevoir et dont les paroles me guériraient, si quelque chose pouvait me guérir. Je ne vous verrai pas, car je suis tout près de la mort, et des centaines de lieues vous séparent de moi. Pauvre ami! Votre Marguerite d'autrefois est bien changée, et il vaut peut-être mieux que vous ne la revoyiez plus que de la voir telle qu'elle est. Vous me demandez si je vous pardonne? Oh! de grand cœur, ami, car le mal que vous avez voulu me faire n'était qu'une preuve de l'amour que vous aviez pour moi. Il y a un mois que je suis au lit, et je tiens tant à votre estime que chaque jour j'écris le journal de ma vie, depuis le moment où nous nous sommes quittés jusqu'au moment où je n'aurai plus la force d'écrire. «Si l'intérêt que vous prenez à moi est réel, Armand, à votre retour, allez chez Julie Duprat. Elle vous remettra ce journal. Vous y trouverez la raison et l'excuse de ce qui s'est passé entre nous. Julie est bien bonne pour moi; nous causons souvent de vous ensemble. Elle était là quand votre lettre est arrivée, nous avons pleuré en la lisant.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“MY DEAR ARMAND:—I have received your letter. You are still good, and I thank God for it. Yes, my friend, I am ill, and with one of those diseases that never relent; but the interest you still take in me makes my suffering less. I shall not live long enough, I expect, to have the happiness of pressing the hand which has written the kind letter I have just received; the words of it would be enough to cure me, if anything could cure me. I shall not see you, for I am quite near death, and you are hundreds of leagues away. My poor friend! your Marguerite of old times is sadly changed. It is better perhaps for you not to see her again than to see her as she is. You ask if I forgive you; oh, with all my heart, friend, for the way you hurt me was only a way of proving the love you had for me. I have been in bed for a month, and I think so much of your esteem that I write every day the journal of my life, from the moment we left each other to the moment when I shall be able to write no longer. If the interest you take in me is real, Armand, when you come back go and see Julie Duprat. She will give you my journal. You will find in it the reason and the excuse for what has passed between us. Julie is very good to me; we often talk of you together. She was there when your letter came, and we both cried over it. «Mon cher Armand, j'ai reçu votre lettre, vous êtes resté bon et j'en remercie Dieu. Oui, mon ami, je suis malade, et d'une de ces maladies qui ne pardonnent pas; mais l'intérêt que vous voulez bien prendre encore à moi diminue beaucoup ce que je souffre. Je ne vivrai sans doute pas assez longtemps pour avoir le bonheur de serrer la main qui a écrit la bonne lettre que je viens de recevoir et dont les paroles me guériraient, si quelque chose pouvait me guérir. Je ne vous verrai pas, car je suis tout près de la mort, et des centaines de lieues vous séparent de moi. Pauvre ami! Votre Marguerite d'autrefois est bien changée, et il vaut peut-être mieux que vous ne la revoyiez plus que de la voir telle qu'elle est. Vous me demandez si je vous pardonne? Oh! de grand cœur, ami, car le mal que vous avez voulu me faire n'était qu'une preuve de l'amour que vous aviez pour moi. Il y a un mois que je suis au lit, et je tiens tant à votre estime que chaque jour j'écris le journal de ma vie, depuis le moment où nous nous sommes quittés jusqu'au moment où je n'aurai plus la force d'écrire. «Si l'intérêt que vous prenez à moi est réel, Armand, à votre retour, allez chez Julie Duprat. Elle vous remettra ce journal. Vous y trouverez la raison et l'excuse de ce qui s'est passé entre nous. Julie est bien bonne pour moi; nous causons souvent de vous ensemble. Elle était là quand votre lettre est arrivée, nous avons pleuré en la lisant.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“I know all that is in these papers by heart,” he said. “For three weeks I have read them ten times over every day. You shall read them, too, but later on, when I am calmer, and can make you understand all the love and tenderness hidden away in this confession. For the moment I want you to do me a service.” —Je sais par cœur ce que ces papiers renferment, me dit-il. Depuis trois semaines je les ai relus dix fois par jour. Vous les lirez aussi, mais plus tard, quand je serai plus calme et quand je pourrai vous faire comprendre tout ce que cette confession révèle de cœur et d'amour. Pour le moment, j'ai un service à réclamer de vous.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
As for me, though my initials did not occur on any of Marguerite’s belongings, that instinctive indulgence, that natural pity that I have already confessed, set me thinking over her death, more perhaps than it was worth thinking over. I remembered having often met Marguerite in the Bois, where she went regularly every day in a little blue coupe drawn by two magnificent bays, and I had noticed in her a distinction quite apart from other women of her kind, a distinction which was enhanced by a really exceptional beauty. Quant à moi, quoique mon chiffre ne se retrouvât sur aucun des nécessaires de Marguerite, cette indulgence instinctive, cette pitié naturelle que je viens d'avouer tout à l'heure me faisaient songer à sa mort plus longtemps qu'elle ne méritait peut-être que j'y songeasse. Je me rappelais avoir rencontré Marguerite très souvent aux Champs-Elysées, où elle venait assidûment, tous les jours, dans un petit coupé bleu attelé de deux magnifiques chevaux bais, et avoir alors remarqué en elle une distinction peu commune à ses semblables, distinction que rehaussait encore une beauté vraiment exceptionnelle.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“The Comte de G. came to her box for an instant; but she went off with the duke. I expected to see you every moment, for there was a stall at my side which remained empty the whole evening, and I was sure you had taken it.” —Le comte de G... est venu un instant dans sa loge; mais elle s'en est allée avec le duc. À chaque instant, je croyais vous voir paraître. Il y avait à côté de moi une stalle qui est restée vide toute la soirée, et j'étais convaincu qu'elle était louée par vous.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
That is what I said to myself all night long, and what I was every moment prepared to go and say to Marguerite. When the day dawned I was still sleepless. I was in a fever. I could think of nothing but Marguerite. Voilà ce que je me répétais la nuit, et ce qu'à chaque instant j'étais prêt à aller dire à Marguerite. Quand le jour parut, je ne dormais pas encore, j'avais la fièvre; il m'était impossible de penser à autre chose qu'à Marguerite.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
It was agreed that we should do as she had planned. Thereupon, she went wild with delight; danced, sang, amused herself with calling up pictures of her new flat in all its simplicity, and began to consult me as to its position and arrangement. I saw how happy and proud she was of this resolution, which seemed as if it would bring us into closer and closer relationship, and I resolved to do my own share. In an instant I decided the whole course of my life. I put my affairs in order, and made over to Marguerite the income which had come to me from my mother, and which seemed little enough in return for the sacrifice which I was accepting. There remained the five thousand francs a year from my father; and, whatever happened, I had always enough to live on. I did not tell Marguerite what I had done, certain as I was that she would refuse the gift. This income came from a mortgage of sixty thousand francs on a house that I had never even seen. All that I knew was that every three months my father’s solicitor, an old friend of the family, handed over to me seven hundred and fifty francs in return for my receipt. Ce qu'elle avait décidé fut donc convenu. Alors elle devint d'une gaieté folle: elle dansait, elle chantait, elle se faisait une fête de la simplicité de son nouvel appartement, sur le quartier et la disposition duquel elle me consultait déjà. Je la voyais heureuse et fière de cette résolution qui semblait devoir nous rapprocher définitivement l'un de l'autre. Aussi, je ne voulus pas être en reste avec elle. En un instant je décidai de ma vie. J'établis la position de ma fortune, et je fis à Marguerite l'abandon de la rente qui me venait de ma mère, et qui me parut bien insuffisante pour récompenser le sacrifice que j'acceptais. Il me restait les cinq mille francs de pension que me faisait mon père, et, quoi qu'il arrivât, j'avais toujours assez de cette pension annuelle pour vivre. Je ne dis pas à Marguerite ce que j'avais résolu, convaincu que j'étais qu'elle refuserait cette donation. Cette rente provenait d'une hypothèque de soixante mille francs sur une maison que je n'avais même jamais vue. Tout ce que je savais, c'est qu'à chaque trimestre le notaire de mon père, vieil ami de notre famille, me remettait sept cent cinquante francs sur mon simple reçu.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Ah, my dear fellow, how old-fashioned you are! How many of the richest and most fashionable men of the best families I have seen quite ready to do what I advise you to do, and without an effort, without shame, without remorse, Why, one sees it every day. How do you suppose the kept women in Paris could live in the style they do, if they had not three or four lovers at once? No single fortune, however large, could suffice for the expenses of a woman like Marguerite. A fortune of five hundred thousand francs a year is, in France, an enormous fortune; well, my dear friend, five hundred thousand francs a year would still be too little, and for this reason: a man with such an income has a large house, horses, servants, carriages; he shoots, has friends, often he is married, he has children, he races, gambles, travels, and what not. All these habits are so much a part of his position that he can not forego them without appearing to have lost all his money, and without causing scandal. Taking it all round, with five hundred thousand francs a year he can not give a woman more than forty or fifty thousand francs in the year, and that is already a good deal. Well, other lovers make up for the rest of her expenses. With Marguerite, it is still more convenient; she has chanced by a miracle on an old man worth ten millions, whose wife and daughter are dead; who has only some nephews, themselves rich, and who gives her all she wants without asking anything in return. But she can not ask him for more than seventy thousand francs a year; and I am sure that if she did ask for more, despite his health and the affection he has for her he would not give it to her. —Ah! Mon cher, que vous êtes arriéré! Combien en ai-je vus, et des plus nobles, des plus élégants, des plus riches, faire ce que je vous conseille et cela, sans efforts, sans honte, sans remords! Mais cela se voit tous les jours. Mais comment voudriez-vous que les femmes entretenues de Paris fissent pour soutenir le train qu'elles mènent, si elles n'avaient pas trois ou quatre amants à la fois? Il n'y a pas de fortune, si considérable qu'elle soit, qui puisse subvenir seule aux dépenses d'une femme comme Marguerite. Une fortune de cinq cent mille francs de rente est une fortune énorme en France; eh bien, mon cher ami, cinq cent mille francs de rente n'en viendraient pas à bout, et voici pourquoi: un homme qui a un pareil revenu a une maison montée, des chevaux, des domestiques, des voitures, des chasses, des amis; souvent il est marié, il a des enfants, il fait courir, il joue, il voyage, que sais-je, moi! Toutes ces habitudes sont prises de telle façon qu'il ne peut s'en défaire sans passer pour être ruiné et sans faire scandale. Tout compte fait, avec cinq cent mille francs par an, il ne peut pas donner à une femme plus de quarante ou cinquante mille francs dans l'année, et encore c'est beaucoup. Eh bien, d'autres amours complètent la dépense annuelle de la femme. Avec Marguerite, c'est encore plus commode; elle est tombée par un miracle du ciel sur un vieillard riche à dix millions, dont la femme et la fille sont mortes, qui n'a plus que des neveux riches eux-mêmes, qui lui donne tout ce qu'elle veut sans rien lui demander en échange; mais elle ne peut pas lui demander plus de soixante-dix mille francs par an, et je suis sûre que si elle lui en demandait davantage, malgré sa fortune et l'affection qu'il a pour elle, il le lui refuserait.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“In a liaison like ours, if the woman has any sense of dignity at all, she ought to make every possible sacrifice rather than ask her lover for money and so give a venal character to her love. You love me, I am sure, but you do not know on how slight a thread depends the love one has for a woman like me. Who knows? Perhaps some day when you were bored or worried you would fancy you saw a carefully concerted plan in our liaison. Prudence is a chatterbox. What need had I of the horses? It was an economy to sell them. I don’t use them and I don’t spend anything on their keep; if you love me, I ask nothing more, and you will love me just as much without horses, or shawls, or diamonds.” —Dans une liaison comme la nôtre, si la femme a encore un peu de dignité, elle doit s'imposer tous les sacrifices possibles plutôt que de demander de l'argent à son amant et de donner un côté vénal à son amour. Tu m'aimes, j'en suis sûre, mais tu ne sais pas combien est léger le fil qui retient dans le cœur l'amour que l'on a pour des filles comme moi. Qui sait? Peut-être dans un jour de gêne ou d'ennui, te serais-tu figuré voir dans notre liaison un calcul habilement combiné! Prudence est une bavarde. Qu'avais-je besoin de ces chevaux! J'ai fait une économie en les vendant; je puis bien m'en passer, et je ne dépense plus rien pour eux; pourvu que tu m'aimes, c'est tout ce que je demande, et tu m'aimeras autant sans chevaux, sans cachemires et sans diamants.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
That was the dream that the hot sun brought to me that day through the leaves of the trees, as, lying on the grass of the island on which we had landed, I let my thought wander, free from the human links that had bound it, gathering to itself every hope that came in its way. Voilà le rêve qu'à travers les feuilles m'apportait le soleil ardent de cette journée, tandis que, couché tout au long sur l'herbe de l'île où nous avions abordé, libre de tous les liens humains qui la retenaient auparavant, je laissais ma pensée courir et cueillir toutes les espérances qu'elle rencontrait.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Nevertheless, this hilarity, this way of talking and drinking, which seemed to me in the others the mere results of bad company or of bad habits, seemed in Marguerite a necessity of forgetting, a fever, a nervous irritability. At every glass of champagne her cheeks would flush with a feverish colour, and a cough, hardly perceptible at the beginning of supper, became at last so violent that she was obliged to lean her head on the back of her chair and hold her chest in her hands every time that she coughed. I suffered at the thought of the injury to so frail a constitution which must come from daily excesses like this. At length, something which I had feared and foreseen happened. Toward the end of supper Marguerite was seized by a more violent fit of coughing than any she had had while I was there. It seemed as if her chest were being torn in two. The poor girl turned crimson, closed her eyes under the pain, and put her napkin to her lips. It was stained with a drop of blood. She rose and ran into her dressing-room. Cependant cette gaieté, cette façon de parler et de boire, qui me paraissaient chez les autres convives les résultats de la débauche, de l'habitude ou de la force, me semblaient chez Marguerite un besoin d'oublier, une fièvre, une irritabilité nerveuse. À chaque verre de vin de Champagne, ses joues se couvraient d'un rouge fiévreux, et une toux, légère au commencement du souper, était devenue à la longue assez forte pour la forcer à renverser sa tête sur le dos de sa chaise et à comprimer sa poitrine dans ses mains toutes les fois qu'elle toussait. Je souffrais du mal que devaient faire à cette frêle organisation ces excès de tous les jours. Enfin arriva une chose que j'avais prévue et que je redoutais. Vers la fin du souper, Marguerite fut prise d'un accès de toux plus fort que tous ceux qu'elle avait eus depuis que j'étais là. Il me sembla que sa poitrine se déchirait intérieurement. La pauvre fille devint pourpre, ferma les yeux sous la douleur et porta à ses lèvres sa serviette qu'une goutte de sang rougit. Alors elle se leva et courut dans son cabinet de toilette.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
When she was a little calmed down, I told her the result of my visit, and I showed her my father’s letter, from which, I said, we might augur well. At the sight of the letter and on hearing my comment, her tears began to flow so copiously that I feared an attack of nerves, and, calling Nanine, I put her to bed, where she wept without a word, but held my hands and kissed them every moment. Quand elle fut un peu calmée, je lui racontai les résultats de mon voyage; je lui montrai la lettre de mon père, en lui faisant observer que nous en pouvions augurer du bien. À la vue de cette lettre et à la réflexion que je fis, les larmes redoublèrent à un tel point que j'appelai Nanine, et que, craignant une atteinte nerveuse, nous couchâmes la pauvre fille qui pleurait sans dire une syllabe, mais qui me tenait les mains, et les baisait à chaque instant.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
"Yes, and France is about to pay for her king's refusal with a war. I am not allowed to see you, madame, but you shall every day hear of me. What object, think you, have this expedition to Re and this league with the Protestants of La Rochelle which I am projecting? The pleasure of seeing you. I have no hope of penetrating, sword in hand, to Paris, I know that well. But this war may bring round a peace; this peace will require a negotiator; that negotiator will be me. They will not dare to refuse me then; and I will return to Paris, and will see you again, and will be happy for an instant. Thousands of men, it is true, will have to pay for my happiness with their lives; but what is that to me, provided I see you again! All this is perhaps folly--perhaps insanity; but tell me what woman has a lover more truly in love; what queen a servant more ardent?" — Oui, et la France va payer d’une guerre le refus de son roi. Je ne puis plus vous voir, madame, eh bien ! je veux chaque jour que vous entendiez parler de moi. Quel but, pensez-vous, qu’aient eu cette expédition de Rhé et cette ligue avec les protestants de La Rochelle que je projette ? Le plaisir de vous voir. Je n’ai pas l’espoir de pénétrer à main armée jusqu’à Paris, je le sais bien, mais cette guerre pourra amener une paix ; cette paix nécessitera un négociateur, ce négociateur, ce sera moi. On n’osera plus me refuser alors, et je reviendrai à Paris, et je vous reverrai, et je serai heureux un instant. Des milliers d’hommes, il est vrai, auront payé mon bonheur de leur vie, mais que m’importera, à moi, pourvu que je vous revoie. Tout cela est peut-être bien fou, peut-être bien insensé ; mais, dites-moi, quelle femme a eu un amant plus amoureux ? quelle reine a eu un serviteur plus ardent ?
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
Indeed, every day the king asked the cardinal when this fete should take place; and every day the cardinal, under some pretext, deferred fixing it. Ten days passed away thus. En effet, chaque jour le roi demandait au cardinal à quelle époque cette fête aurait lieu, et chaque jour le cardinal, sous un prétexte quelconque, différait de la fixer. Dix jours s’écoulèrent ainsi.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
"Oh, let us speak of it; on the contrary, let us speak of it! That is the most happy and brilliant evening of my life! You remember what a beautiful night it was? How soft and perfumed was the air; how lovely the blue heavens and star-enameled sky! Ah, then, madame, I was able for one instant to be alone with you. Then you were about to tell me all--the isolation of your life, the griefs of your heart. You leaned upon my arm--upon this, madame! I felt, in bending my head toward you, your beautiful hair touch my cheek; and every time that it touched me I trembled from head to foot. Oh, Queen! Queen! You do not know what felicity from heaven, what joys from paradise, are comprised in a moment like that. Take my wealth, my fortune, my glory, all the days I have to live, for such an instant, for a night like that. For that night, madame, that night you loved me, I will swear it." — Oh ! parlons-en, au contraire, madame, parlons-en : c’est la soirée heureuse et rayonnante de ma vie. Vous rappelez-vous la belle nuit qu’il faisait  ? Comme l’air était doux et parfumé, comme le ciel était beau et tout émaillé d’étoiles. Ah ! cette fois, madame, j’avais pu être un instant seul avec vous ; cette fois vous étiez prête à tout me dire, l’isolement de votre vie, les chagrins de votre cœur. Vous étiez appuyée à mon bras ; tenez, à celui-ci. Je sentais, en inclinant ma tête de votre côté, vos beaux cheveux effleurer mon visage, et à chaque fois qu’ils l’effleuraient, je frissonnais de la tête aux pieds. Oh ! reine ! reine ! oh ! vous ne savez pas tout ce qu’il y a de félicités du ciel, de joies du paradis enfermées dans un moment pareil. Tenez, mes biens, ma fortune, ma gloire, tout ce qui me reste de jours à vivre, pour un pareil instant, et pour une semblable nuit ; car, cette nuit-là, madame, cette nuit-là vous m’aimiez, je vous le jure.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
"Oh, let us speak of it; on the contrary, let us speak of it! That is the most happy and brilliant evening of my life! You remember what a beautiful night it was? How soft and perfumed was the air; how lovely the blue heavens and star-enameled sky! Ah, then, madame, I was able for one instant to be alone with you. Then you were about to tell me all--the isolation of your life, the griefs of your heart. You leaned upon my arm--upon this, madame! I felt, in bending my head toward you, your beautiful hair touch my cheek; and every time that it touched me I trembled from head to foot. Oh, Queen! Queen! You do not know what felicity from heaven, what joys from paradise, are comprised in a moment like that. Take my wealth, my fortune, my glory, all the days I have to live, for such an instant, for a night like that. For that night, madame, that night you loved me, I will swear it." — Oh ! parlons-en, au contraire, madame, parlons-en : c’est la soirée heureuse et rayonnante de ma vie. Vous rappelez-vous la belle nuit qu’il faisait  ? Comme l’air était doux et parfumé, comme le ciel était beau et tout émaillé d’étoiles. Ah ! cette fois, madame, j’avais pu être un instant seul avec vous ; cette fois vous étiez prête à tout me dire, l’isolement de votre vie, les chagrins de votre cœur. Vous étiez appuyée à mon bras ; tenez, à celui-ci. Je sentais, en inclinant ma tête de votre côté, vos beaux cheveux effleurer mon visage, et à chaque fois qu’ils l’effleuraient, je frissonnais de la tête aux pieds. Oh ! reine ! reine ! oh ! vous ne savez pas tout ce qu’il y a de félicités du ciel, de joies du paradis enfermées dans un moment pareil. Tenez, mes biens, ma fortune, ma gloire, tout ce qui me reste de jours à vivre, pour un pareil instant, et pour une semblable nuit ; car, cette nuit-là, madame, cette nuit-là vous m’aimiez, je vous le jure.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas