Translations for five in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
Set, in an oval of indescribable grace, two black eyes, surmounted by eyebrows of so pure a curve that it seemed as if painted; veil these eyes with lovely lashes, which, when drooped, cast their shadow on the rosy hue of the cheeks; trace a delicate, straight nose, the nostrils a little open, in an ardent aspiration toward the life of the senses; design a regular mouth, with lips parted graciously over teeth as white as milk; colour the skin with the down of a peach that no hand has touched, and you will have the general aspect of that charming countenance. The hair, black as jet, waving naturally or not, was parted on the forehead in two large folds and draped back over the head, leaving in sight just the tip of the ears, in which there glittered two diamonds, worth four to five thousand francs each. How it was that her ardent life had left on Marguerite’s face the virginal, almost childlike expression, which characterized it, is a problem which we can but state, without attempting to solve it. | Dans un ovale d'une grâce indescriptible, mettez des yeux noirs surmontés de sourcils d'un arc si pur qu'il semblait peint; voilez ces yeux de grands cils qui, lorsqu'ils s'abaissaient, jetaient de l'ombre sur la teinte rose des joues; tracez un nez fin, droit, spirituel, aux narines un peu ouvertes par une aspiration ardente vers la vie sensuelle; dessinez une bouche régulière, dont les lèvres s'ouvraient gracieusement sur des dents blanches comme du lait; colorez la peau de ce velouté qui couvre les pêches qu'aucune main n'a touchées, et vous aurez l'ensemble de cette charmante tête. Les cheveux, noirs comme du jais, ondés naturellement ou non, s'ouvraient sur le front en deux larges bandeaux, et se perdaient derrière la tête, en laissant voir un bout des oreilles, auxquelles brillaient deux diamants d'une valeur de quatre à cinq mille francs chacun. Comment sa vie ardente laissait-elle au visage de Marguerite l'expression virginale, enfantine même qui le caractérisait? C'est ce que nous sommes forcés de constater sans le comprendre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Set, in an oval of indescribable grace, two black eyes, surmounted by eyebrows of so pure a curve that it seemed as if painted; veil these eyes with lovely lashes, which, when drooped, cast their shadow on the rosy hue of the cheeks; trace a delicate, straight nose, the nostrils a little open, in an ardent aspiration toward the life of the senses; design a regular mouth, with lips parted graciously over teeth as white as milk; colour the skin with the down of a peach that no hand has touched, and you will have the general aspect of that charming countenance. The hair, black as jet, waving naturally or not, was parted on the forehead in two large folds and draped back over the head, leaving in sight just the tip of the ears, in which there glittered two diamonds, worth four to five thousand francs each. How it was that her ardent life had left on Marguerite’s face the virginal, almost childlike expression, which characterized it, is a problem which we can but state, without attempting to solve it. | Dans un ovale d'une grâce indescriptible, mettez des yeux noirs surmontés de sourcils d'un arc si pur qu'il semblait peint; voilez ces yeux de grands cils qui, lorsqu'ils s'abaissaient, jetaient de l'ombre sur la teinte rose des joues; tracez un nez fin, droit, spirituel, aux narines un peu ouvertes par une aspiration ardente vers la vie sensuelle; dessinez une bouche régulière, dont les lèvres s'ouvraient gracieusement sur des dents blanches comme du lait; colorez la peau de ce velouté qui couvre les pêches qu'aucune main n'a touchées, et vous aurez l'ensemble de cette charmante tête. Les cheveux, noirs comme du jais, ondés naturellement ou non, s'ouvraient sur le front en deux larges bandeaux, et se perdaient derrière la tête, en laissant voir un bout des oreilles, auxquelles brillaient deux diamants d'une valeur de quatre à cinq mille francs chacun. Comment sa vie ardente laissait-elle au visage de Marguerite l'expression virginale, enfantine même qui le caractérisait? C'est ce que nous sommes forcés de constater sans le comprendre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
For twenty-five days of the month the camellias were white, and for five they were red; no one ever knew the reason of this change of colour, which I mention though I can not explain it; it was noticed both by her friends and by the habitue’s of the theatres to which she most often went. She was never seen with any flowers but camellias. At the florist’s, Madame Barjon’s, she had come to be called “the Lady of the Camellias,” and the name stuck to her. | Pendant vingt-cinq jours du mois, les camélias étaient blancs, et pendant cinq ils étaient rouges; on n'a jamais su la raison de cette variété de couleurs, que je signale sans pouvoir l'expliquer, et que les habitués des théâtres où elle allait le plus fréquemment et ses amis avaient remarquée comme moi. On n'avait jamais vu à Marguerite d'autres fleurs que des camélias. Aussi chez madame Barjon, sa fleuriste, avait-on fini par la surnommer la Dame aux Camélias, et ce surnom lui était resté. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
For twenty-five days of the month the camellias were white, and for five they were red; no one ever knew the reason of this change of colour, which I mention though I can not explain it; it was noticed both by her friends and by the habitue’s of the theatres to which she most often went. She was never seen with any flowers but camellias. At the florist’s, Madame Barjon’s, she had come to be called “the Lady of the Camellias,” and the name stuck to her. | Pendant vingt-cinq jours du mois, les camélias étaient blancs, et pendant cinq ils étaient rouges; on n'a jamais su la raison de cette variété de couleurs, que je signale sans pouvoir l'expliquer, et que les habitués des théâtres où elle allait le plus fréquemment et ses amis avaient remarquée comme moi. On n'avait jamais vu à Marguerite d'autres fleurs que des camélias. Aussi chez madame Barjon, sa fleuriste, avait-on fini par la surnommer la Dame aux Camélias, et ce surnom lui était resté. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
At five, I hastened to the Champs-Elysees. “If I meet her,” I thought, “I will put on an indifferent air, and she will be convinced that I no longer think about her.” | À cinq heures, je courus aux Champs-Elysées. —Si je la rencontre, pensais-je, j'affecterai un air indifférent, et elle sera convaincue que je ne songe déjà plus à elle. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
At five, I hastened to the Champs-Elysees. “If I meet her,” I thought, “I will put on an indifferent air, and she will be convinced that I no longer think about her.” | À cinq heures, je courus aux Champs-Elysées. —Si je la rencontre, pensais-je, j'affecterai un air indifférent, et elle sera convaincue que je ne songe déjà plus à elle. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Richelieu counted on his fingers, and said to himself, "She will arrive, she says, four or five days after having received the money. It will require four or five days for the transmission of the money, four or five days for her to return; that makes ten days. Now, allowing for contrary winds, accidents, and a woman's weakness, there are twelve days." | Richelieu compta sur ses doigts et se dit tout bas : « Elle arrivera, dit-elle, quatre ou cinq jours après avoir reçu l’argent ; il faut quatre ou cinq jours à l’argent pour aller, quatre ou cinq jours à elle pour revenir : cela fait dix jours ; maintenant, faisons la part des vents contraires, des mauvais hasards, des faiblesses de femme, et mettons cela à douze jours. » |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Richelieu counted on his fingers, and said to himself, "She will arrive, she says, four or five days after having received the money. It will require four or five days for the transmission of the money, four or five days for her to return; that makes ten days. Now, allowing for contrary winds, accidents, and a woman's weakness, there are twelve days." | Richelieu compta sur ses doigts et se dit tout bas : « Elle arrivera, dit-elle, quatre ou cinq jours après avoir reçu l’argent ; il faut quatre ou cinq jours à l’argent pour aller, quatre ou cinq jours à elle pour revenir : cela fait dix jours ; maintenant, faisons la part des vents contraires, des mauvais hasards, des faiblesses de femme, et mettons cela à douze jours. » |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
I lived at that time in the Rue de Provence; I followed the Rue du Mont-Blanc, crossed the Boulevard, went up the Rue Louis-le-Grand, the Rue de Port-Mahon, and the Rue d’Antin. I looked up at Marguerite’s windows. There was a light. I rang. I asked the porter if Mlle. Gautier was at home. He replied that she never came in before eleven or a quarter past eleven. I looked at my watch. I intended to come quite slowly, and I had come in five minutes from the Rue de Provence to the Rue d’Antin. | Je demeurais à cette époque rue de Provence: je suivis la rue du Mont-Blanc, je traversai le boulevard, pris la rue Louis-le-Grand, la rue de Port-Mahon, et la rue d'Antin. Je regardai aux fenêtres de Marguerite. Il y avait de la lumière. Je sonnai. Je demandai au portier si mademoiselle Gautier était chez elle. Il me répondit qu'elle ne rentrait jamais avant onze heures ou onze heures un quart. Je regardai ma montre. J'avais cru venir tout doucement, je n'avais mis que cinq minutes pour venir de la rue de Provence chez Marguerite. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I lived at that time in the Rue de Provence; I followed the Rue du Mont-Blanc, crossed the Boulevard, went up the Rue Louis-le-Grand, the Rue de Port-Mahon, and the Rue d’Antin. I looked up at Marguerite’s windows. There was a light. I rang. I asked the porter if Mlle. Gautier was at home. He replied that she never came in before eleven or a quarter past eleven. I looked at my watch. I intended to come quite slowly, and I had come in five minutes from the Rue de Provence to the Rue d’Antin. | Je demeurais à cette époque rue de Provence: je suivis la rue du Mont-Blanc, je traversai le boulevard, pris la rue Louis-le-Grand, la rue de Port-Mahon, et la rue d'Antin. Je regardai aux fenêtres de Marguerite. Il y avait de la lumière. Je sonnai. Je demandai au portier si mademoiselle Gautier était chez elle. Il me répondit qu'elle ne rentrait jamais avant onze heures ou onze heures un quart. Je regardai ma montre. J'avais cru venir tout doucement, je n'avais mis que cinq minutes pour venir de la rue de Provence chez Marguerite. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
It was agreed that we should do as she had planned. Thereupon, she went wild with delight; danced, sang, amused herself with calling up pictures of her new flat in all its simplicity, and began to consult me as to its position and arrangement. I saw how happy and proud she was of this resolution, which seemed as if it would bring us into closer and closer relationship, and I resolved to do my own share. In an instant I decided the whole course of my life. I put my affairs in order, and made over to Marguerite the income which had come to me from my mother, and which seemed little enough in return for the sacrifice which I was accepting. There remained the five thousand francs a year from my father; and, whatever happened, I had always enough to live on. I did not tell Marguerite what I had done, certain as I was that she would refuse the gift. This income came from a mortgage of sixty thousand francs on a house that I had never even seen. All that I knew was that every three months my father’s solicitor, an old friend of the family, handed over to me seven hundred and fifty francs in return for my receipt. | Ce qu'elle avait décidé fut donc convenu. Alors elle devint d'une gaieté folle: elle dansait, elle chantait, elle se faisait une fête de la simplicité de son nouvel appartement, sur le quartier et la disposition duquel elle me consultait déjà. Je la voyais heureuse et fière de cette résolution qui semblait devoir nous rapprocher définitivement l'un de l'autre. Aussi, je ne voulus pas être en reste avec elle. En un instant je décidai de ma vie. J'établis la position de ma fortune, et je fis à Marguerite l'abandon de la rente qui me venait de ma mère, et qui me parut bien insuffisante pour récompenser le sacrifice que j'acceptais. Il me restait les cinq mille francs de pension que me faisait mon père, et, quoi qu'il arrivât, j'avais toujours assez de cette pension annuelle pour vivre. Je ne dis pas à Marguerite ce que j'avais résolu, convaincu que j'étais qu'elle refuserait cette donation. Cette rente provenait d'une hypothèque de soixante mille francs sur une maison que je n'avais même jamais vue. Tout ce que je savais, c'est qu'à chaque trimestre le notaire de mon père, vieil ami de notre famille, me remettait sept cent cinquante francs sur mon simple reçu. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
It was agreed that we should do as she had planned. Thereupon, she went wild with delight; danced, sang, amused herself with calling up pictures of her new flat in all its simplicity, and began to consult me as to its position and arrangement. I saw how happy and proud she was of this resolution, which seemed as if it would bring us into closer and closer relationship, and I resolved to do my own share. In an instant I decided the whole course of my life. I put my affairs in order, and made over to Marguerite the income which had come to me from my mother, and which seemed little enough in return for the sacrifice which I was accepting. There remained the five thousand francs a year from my father; and, whatever happened, I had always enough to live on. I did not tell Marguerite what I had done, certain as I was that she would refuse the gift. This income came from a mortgage of sixty thousand francs on a house that I had never even seen. All that I knew was that every three months my father’s solicitor, an old friend of the family, handed over to me seven hundred and fifty francs in return for my receipt. | Ce qu'elle avait décidé fut donc convenu. Alors elle devint d'une gaieté folle: elle dansait, elle chantait, elle se faisait une fête de la simplicité de son nouvel appartement, sur le quartier et la disposition duquel elle me consultait déjà. Je la voyais heureuse et fière de cette résolution qui semblait devoir nous rapprocher définitivement l'un de l'autre. Aussi, je ne voulus pas être en reste avec elle. En un instant je décidai de ma vie. J'établis la position de ma fortune, et je fis à Marguerite l'abandon de la rente qui me venait de ma mère, et qui me parut bien insuffisante pour récompenser le sacrifice que j'acceptais. Il me restait les cinq mille francs de pension que me faisait mon père, et, quoi qu'il arrivât, j'avais toujours assez de cette pension annuelle pour vivre. Je ne dis pas à Marguerite ce que j'avais résolu, convaincu que j'étais qu'elle refuserait cette donation. Cette rente provenait d'une hypothèque de soixante mille francs sur une maison que je n'avais même jamais vue. Tout ce que je savais, c'est qu'à chaque trimestre le notaire de mon père, vieil ami de notre famille, me remettait sept cent cinquante francs sur mon simple reçu. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Ah, my dear fellow, how old-fashioned you are! How many of the richest and most fashionable men of the best families I have seen quite ready to do what I advise you to do, and without an effort, without shame, without remorse, Why, one sees it every day. How do you suppose the kept women in Paris could live in the style they do, if they had not three or four lovers at once? No single fortune, however large, could suffice for the expenses of a woman like Marguerite. A fortune of five hundred thousand francs a year is, in France, an enormous fortune; well, my dear friend, five hundred thousand francs a year would still be too little, and for this reason: a man with such an income has a large house, horses, servants, carriages; he shoots, has friends, often he is married, he has children, he races, gambles, travels, and what not. All these habits are so much a part of his position that he can not forego them without appearing to have lost all his money, and without causing scandal. Taking it all round, with five hundred thousand francs a year he can not give a woman more than forty or fifty thousand francs in the year, and that is already a good deal. Well, other lovers make up for the rest of her expenses. With Marguerite, it is still more convenient; she has chanced by a miracle on an old man worth ten millions, whose wife and daughter are dead; who has only some nephews, themselves rich, and who gives her all she wants without asking anything in return. But she can not ask him for more than seventy thousand francs a year; and I am sure that if she did ask for more, despite his health and the affection he has for her he would not give it to her. | —Ah! Mon cher, que vous êtes arriéré! Combien en ai-je vus, et des plus nobles, des plus élégants, des plus riches, faire ce que je vous conseille et cela, sans efforts, sans honte, sans remords! Mais cela se voit tous les jours. Mais comment voudriez-vous que les femmes entretenues de Paris fissent pour soutenir le train qu'elles mènent, si elles n'avaient pas trois ou quatre amants à la fois? Il n'y a pas de fortune, si considérable qu'elle soit, qui puisse subvenir seule aux dépenses d'une femme comme Marguerite. Une fortune de cinq cent mille francs de rente est une fortune énorme en France; eh bien, mon cher ami, cinq cent mille francs de rente n'en viendraient pas à bout, et voici pourquoi: un homme qui a un pareil revenu a une maison montée, des chevaux, des domestiques, des voitures, des chasses, des amis; souvent il est marié, il a des enfants, il fait courir, il joue, il voyage, que sais-je, moi! Toutes ces habitudes sont prises de telle façon qu'il ne peut s'en défaire sans passer pour être ruiné et sans faire scandale. Tout compte fait, avec cinq cent mille francs par an, il ne peut pas donner à une femme plus de quarante ou cinquante mille francs dans l'année, et encore c'est beaucoup. Eh bien, d'autres amours complètent la dépense annuelle de la femme. Avec Marguerite, c'est encore plus commode; elle est tombée par un miracle du ciel sur un vieillard riche à dix millions, dont la femme et la fille sont mortes, qui n'a plus que des neveux riches eux-mêmes, qui lui donne tout ce qu'elle veut sans rien lui demander en échange; mais elle ne peut pas lui demander plus de soixante-dix mille francs par an, et je suis sûre que si elle lui en demandait davantage, malgré sa fortune et l'affection qu'il a pour elle, il le lui refuserait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Ah, my dear fellow, how old-fashioned you are! How many of the richest and most fashionable men of the best families I have seen quite ready to do what I advise you to do, and without an effort, without shame, without remorse, Why, one sees it every day. How do you suppose the kept women in Paris could live in the style they do, if they had not three or four lovers at once? No single fortune, however large, could suffice for the expenses of a woman like Marguerite. A fortune of five hundred thousand francs a year is, in France, an enormous fortune; well, my dear friend, five hundred thousand francs a year would still be too little, and for this reason: a man with such an income has a large house, horses, servants, carriages; he shoots, has friends, often he is married, he has children, he races, gambles, travels, and what not. All these habits are so much a part of his position that he can not forego them without appearing to have lost all his money, and without causing scandal. Taking it all round, with five hundred thousand francs a year he can not give a woman more than forty or fifty thousand francs in the year, and that is already a good deal. Well, other lovers make up for the rest of her expenses. With Marguerite, it is still more convenient; she has chanced by a miracle on an old man worth ten millions, whose wife and daughter are dead; who has only some nephews, themselves rich, and who gives her all she wants without asking anything in return. But she can not ask him for more than seventy thousand francs a year; and I am sure that if she did ask for more, despite his health and the affection he has for her he would not give it to her. | —Ah! Mon cher, que vous êtes arriéré! Combien en ai-je vus, et des plus nobles, des plus élégants, des plus riches, faire ce que je vous conseille et cela, sans efforts, sans honte, sans remords! Mais cela se voit tous les jours. Mais comment voudriez-vous que les femmes entretenues de Paris fissent pour soutenir le train qu'elles mènent, si elles n'avaient pas trois ou quatre amants à la fois? Il n'y a pas de fortune, si considérable qu'elle soit, qui puisse subvenir seule aux dépenses d'une femme comme Marguerite. Une fortune de cinq cent mille francs de rente est une fortune énorme en France; eh bien, mon cher ami, cinq cent mille francs de rente n'en viendraient pas à bout, et voici pourquoi: un homme qui a un pareil revenu a une maison montée, des chevaux, des domestiques, des voitures, des chasses, des amis; souvent il est marié, il a des enfants, il fait courir, il joue, il voyage, que sais-je, moi! Toutes ces habitudes sont prises de telle façon qu'il ne peut s'en défaire sans passer pour être ruiné et sans faire scandale. Tout compte fait, avec cinq cent mille francs par an, il ne peut pas donner à une femme plus de quarante ou cinquante mille francs dans l'année, et encore c'est beaucoup. Eh bien, d'autres amours complètent la dépense annuelle de la femme. Avec Marguerite, c'est encore plus commode; elle est tombée par un miracle du ciel sur un vieillard riche à dix millions, dont la femme et la fille sont mortes, qui n'a plus que des neveux riches eux-mêmes, qui lui donne tout ce qu'elle veut sans rien lui demander en échange; mais elle ne peut pas lui demander plus de soixante-dix mille francs par an, et je suis sûre que si elle lui en demandait davantage, malgré sa fortune et l'affection qu'il a pour elle, il le lui refuserait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“We no longer belong to ourselves. We are no longer beings, but things. We stand first in their self-esteem, last in their esteem. We have women who call themselves our friends, but they are friends like Prudence, women who were once kept and who have still the costly tastes that their age does not allow them to gratify. Then they become our friends, or rather our guests at table. Their friendship is carried to the point of servility, never to that of disinterestedness. Never do they give you advice which is not lucrative. It means little enough to them that we should have ten lovers extra, as long as they get dresses or a bracelet out of them, and that they can drive in our carriage from time to time or come to our box at the theatre. They have our last night’s bouquets, and they borrow our shawls. They never render us a service, however slight, without seeing that they are paid twice its value. You yourself saw when Prudence brought me the six thousand francs that I had asked her to get from the duke, how she borrowed five hundred francs, which she will never pay me back, or which she will pay me in hats, which will never be taken out of their boxes. | «Nous ne nous appartenons plus. Nous ne sommes plus des êtres, mais des choses. Nous sommes les premières dans leur amour-propre, les dernières dans leur estime. Nous avons des amies, mais ce sont des amies comme Prudence, des femmes jadis entretenues qui ont encore des goûts de dépense que leur âge ne leur permet plus. Alors elles deviennent nos amies ou plutôt nos commensales. Leur amitié va jusqu'à la servitude, jamais jusqu'au désintéressement. Jamais elles ne vous donneront qu'un conseil lucratif. Peu leur importe que nous ayons dix amants de plus, pourvu qu'elles y gagnent des robes ou un bracelet, et qu'elles puissent de temps en temps se promener dans notre voiture et venir au spectacle dans notre loge. Elles ont nos bouquets de la veille et nous empruntent nos cachemires. Elles ne nous rendent jamais un service, si petit qu'il soit, sans se le faire payer le double de ce qu'il vaut. Tu l'as vu toi-même le soir où Prudence m'a apporté six mille francs que je l'avais priée d'aller demander pour moi au duc, elle m'a emprunté cinq cents francs qu'elle ne me rendra jamais ou qu'elle me payera en chapeaux qui ne sortiront pas de leurs cartons. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“We no longer belong to ourselves. We are no longer beings, but things. We stand first in their self-esteem, last in their esteem. We have women who call themselves our friends, but they are friends like Prudence, women who were once kept and who have still the costly tastes that their age does not allow them to gratify. Then they become our friends, or rather our guests at table. Their friendship is carried to the point of servility, never to that of disinterestedness. Never do they give you advice which is not lucrative. It means little enough to them that we should have ten lovers extra, as long as they get dresses or a bracelet out of them, and that they can drive in our carriage from time to time or come to our box at the theatre. They have our last night’s bouquets, and they borrow our shawls. They never render us a service, however slight, without seeing that they are paid twice its value. You yourself saw when Prudence brought me the six thousand francs that I had asked her to get from the duke, how she borrowed five hundred francs, which she will never pay me back, or which she will pay me in hats, which will never be taken out of their boxes. | «Nous ne nous appartenons plus. Nous ne sommes plus des êtres, mais des choses. Nous sommes les premières dans leur amour-propre, les dernières dans leur estime. Nous avons des amies, mais ce sont des amies comme Prudence, des femmes jadis entretenues qui ont encore des goûts de dépense que leur âge ne leur permet plus. Alors elles deviennent nos amies ou plutôt nos commensales. Leur amitié va jusqu'à la servitude, jamais jusqu'au désintéressement. Jamais elles ne vous donneront qu'un conseil lucratif. Peu leur importe que nous ayons dix amants de plus, pourvu qu'elles y gagnent des robes ou un bracelet, et qu'elles puissent de temps en temps se promener dans notre voiture et venir au spectacle dans notre loge. Elles ont nos bouquets de la veille et nous empruntent nos cachemires. Elles ne nous rendent jamais un service, si petit qu'il soit, sans se le faire payer le double de ce qu'il vaut. Tu l'as vu toi-même le soir où Prudence m'a apporté six mille francs que je l'avais priée d'aller demander pour moi au duc, elle m'a emprunté cinq cents francs qu'elle ne me rendra jamais ou qu'elle me payera en chapeaux qui ne sortiront pas de leurs cartons. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Possibly," continued Aramis, "came toward me, accompanied by five or six men who followed about ten paces behind him; and in the politest tone, 'Monsieur Duke,' said he to me, 'and you madame,' continued he, addressing the lady on my arm--" | — C’est possible, continua Aramis… s’approcha de moi, accompagné de cinq ou six hommes qui le suivaient à dix pas en arrière, et du ton le plus poli, « Monsieur le duc, me dit-il, et vous, madame, » continua-t-il en s’adressant à la dame que j’avais sous le bras. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Possibly," continued Aramis, "came toward me, accompanied by five or six men who followed about ten paces behind him; and in the politest tone, 'Monsieur Duke,' said he to me, 'and you madame,' continued he, addressing the lady on my arm--" | — C’est possible, continua Aramis… s’approcha de moi, accompagné de cinq ou six hommes qui le suivaient à dix pas en arrière, et du ton le plus poli, « Monsieur le duc, me dit-il, et vous, madame, » continua-t-il en s’adressant à la dame que j’avais sous le bras. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
“I don’t know. We knew him very little. He was with Marguerite for five or six months in the country. When she came back, he had gone.” | —Je l'ignore. Nous l'avons très peu connu. Il est resté cinq ou six mois avec Marguerite, mais à la campagne. Quand elle est revenue, il est parti. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“I don’t know. We knew him very little. He was with Marguerite for five or six months in the country. When she came back, he had gone.” | —Je l'ignore. Nous l'avons très peu connu. Il est resté cinq ou six mois avec Marguerite, mais à la campagne. Quand elle est revenue, il est parti. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“You know, sir, people have queer notions about dead folk. We see something of that every day. The ground here was only bought for five years, and this young gentleman wants a perpetual lease and a bigger plot of ground; it will be better in the new part.” | —Vous savez, monsieur, que pour les morts on a des idées. Nous voyons cela tous les jours, nous autres. Ce terrain n'est acheté que pour cinq ans, et ce jeune homme veut une concession à perpétuité et un terrain plus grand; dans le quartier neuf ce sera mieux. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“You know, sir, people have queer notions about dead folk. We see something of that every day. The ground here was only bought for five years, and this young gentleman wants a perpetual lease and a bigger plot of ground; it will be better in the new part.” | —Vous savez, monsieur, que pour les morts on a des idées. Nous voyons cela tous les jours, nous autres. Ce terrain n'est acheté que pour cinq ans, et ce jeune homme veut une concession à perpétuité et un terrain plus grand; dans le quartier neuf ce sera mieux. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“And this gentleman only for five minutes. You always say something ridiculous.” | —Et monsieur qui ne me connaît que depuis cinq minutes! Vous répondez toujours des niaiseries. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |