Translations for fog in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
My heart was beating fiercely when we two set forth in the cold night upon this dangerous venture. A full moon was beginning to rise and peered redly through the upper edges of the fog, and this increased our haste, for it was plain, before we came forth again, that all would be bright as day, and our departure exposed to the eyes of any watchers. We slipped along the hedges, noiseless and swift, nor did we see or hear anything to increase our terrors till, to our huge relief, the door of the Admiral Benbow had closed behind us. Mon cœur battait fort quand, par la nuit glacée, nous nous engageâmes dans cette périlleuse aventure. La pleine lune, rougeâtre et déjà haute, transparaissait vers la limite supérieure du brouillard. Notre hâte s’en accrut, car il ferait évidemment aussi clair qu’en plein jour avant que nous pussions quitter la maison, et notre départ serait exposé à tous les yeux. Nous nous faufilâmes au long des haies, prompts et silencieux, sans rien voir ni entendre qui augmentât nos inquiétudes. Enfin, à notre grand soulagement, la porte de l’ Amiral Benbow se referma sur nous.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Next moment we were both groping down stairs, leaving the candle by the empty chest; and the next we had opened the door and were in full retreat. We had not started a moment too soon. The fog was rapidly dispersing; already the moon shone quite clear on the high ground on either side, and it was only in the exact bottom of the dell and round the tavern door that a thin veil still hung unbroken to conceal the first steps.of our escape. Far less than halfway to the hamlet, very little beyond the bottom of the hill, we must come forth into the moonlight. Nor was this all; for the sound of several footsteps running came already to our ears, and as we looked back in their direction, a light, tossing to and fro, and still rapidly advancing, showed that one of the new-comers carried a lantern. Un instant de plus, et laissant la lumière auprès du coffre vide, nous descendions l’escalier à tâtons ; un autre encore, et, la porte ouverte, notre exode commençait. Il n’était que temps de déguerpir. Le brouillard se dissipait rapidement ; déjà la lune brillait, tout à fait dégagée, sur les hauteurs voisines, et c’était uniquement au creux du ravin et devant la porte de l’auberge, qu’un mince voile de brume flottait encore, pour cacher les premiers pas de notre fuite. Bien avant la mi-chemin du hameau, très peu au-delà du pied de la hauteur, nous arriverions en plein clair de lune. Et ce n’était pas tout, car déjà nous percevions le bruit de pas nombreux qui accouraient. Nous tournâmes la tête dans leur direction : une lumière balancée de droite et de gauche, et qui se rapprochait rapidement, nous montra que l’un des arrivants portait une lanterne.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Next moment we were both groping down stairs, leaving the candle by the empty chest; and the next we had opened the door and were in full retreat. We had not started a moment too soon. The fog was rapidly dispersing; already the moon shone quite clear on the high ground on either side, and it was only in the exact bottom of the dell and round the tavern door that a thin veil still hung unbroken to conceal the first steps.of our escape. Far less than halfway to the hamlet, very little beyond the bottom of the hill, we must come forth into the moonlight. Nor was this all; for the sound of several footsteps running came already to our ears, and as we looked back in their direction, a light, tossing to and fro, and still rapidly advancing, showed that one of the new-comers carried a lantern. Un instant de plus, et laissant la lumière auprès du coffre vide, nous descendions l’escalier à tâtons ; un autre encore, et, la porte ouverte, notre exode commençait. Il n’était que temps de déguerpir. Le brouillard se dissipait rapidement ; déjà la lune brillait, tout à fait dégagée, sur les hauteurs voisines, et c’était uniquement au creux du ravin et devant la porte de l’auberge, qu’un mince voile de brume flottait encore, pour cacher les premiers pas de notre fuite. Bien avant la mi-chemin du hameau, très peu au-delà du pied de la hauteur, nous arriverions en plein clair de lune. Et ce n’était pas tout, car déjà nous percevions le bruit de pas nombreux qui accouraient. Nous tournâmes la tête dans leur direction : une lumière balancée de droite et de gauche, et qui se rapprochait rapidement, nous montra que l’un des arrivants portait une lanterne.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Next moment we were both groping down stairs, leaving the candle by the empty chest; and the next we had opened the door and were in full retreat. We had not started a moment too soon. The fog was rapidly dispersing; already the moon shone quite clear on the high ground on either side, and it was only in the exact bottom of the dell and round the tavern door that a thin veil still hung unbroken to conceal the first steps.of our escape. Far less than halfway to the hamlet, very little beyond the bottom of the hill, we must come forth into the moonlight. Nor was this all; for the sound of several footsteps running came already to our ears, and as we looked back in their direction, a light, tossing to and fro, and still rapidly advancing, showed that one of the new-comers carried a lantern. Un instant de plus, et laissant la lumière auprès du coffre vide, nous descendions l’escalier à tâtons ; un autre encore, et, la porte ouverte, notre exode commençait. Il n’était que temps de déguerpir. Le brouillard se dissipait rapidement ; déjà la lune brillait, tout à fait dégagée, sur les hauteurs voisines, et c’était uniquement au creux du ravin et devant la porte de l’auberge, qu’un mince voile de brume flottait encore, pour cacher les premiers pas de notre fuite. Bien avant la mi-chemin du hameau, très peu au-delà du pied de la hauteur, nous arriverions en plein clair de lune. Et ce n’était pas tout, car déjà nous percevions le bruit de pas nombreux qui accouraient. Nous tournâmes la tête dans leur direction : une lumière balancée de droite et de gauche, et qui se rapprochait rapidement, nous montra que l’un des arrivants portait une lanterne.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
I Lost no time, of course, in telling my mother all that I knew, and perhaps should have told her long before, and we saw ourselves at once in a difficult and dangerous position. Some of the man's money—if he had any—was certainly due to us, but it was not likely that our captain's shipmates, above all the two specimens seen by me—Black Dog and the blind beggar—would be inclined to give up their booty in payment of the dead man's debts. The captain's order to mount at once and ride for Doctor Livesey would have left my mother alone and unprotected, which was not to be thought of. Indeed, it seemed impossible for either of us to remain much longer in the house; the fall of coals in the kitchen grate, the very ticking of the clock, filled us with alarm. The neighborhood, to our ears, seemed haunted by approaching footsteps; and what between the dead body of the captain on the parlor floor and the thought of that detestable blind beggar hovering near at hand and ready to return, there were moments when, as the saying goes, I jumped in my skin for terror. Something must speedily be resolved upon, and it occurred to us at last to go forth together and seek help in the neighboring hamlet. No sooner said than done. Bareheaded as we were, we ran out at once in the gathering evening and the frosty fog. Sans perdre un instant, je racontai alors à ma mère tout ce que je savais, comme j’aurais peut-être dû le faire depuis longtemps. Nous vîmes d’emblée le péril et la difficulté de notre situation. L’argent du capitaine (s’il en avait) nous était bien dû en partie ; mais quelle apparence y avait-il que les complices de notre homme, et surtout les deux échantillons que j’en connaissais, Chien-Noir et le mendiant aveugle, fussent disposés à lâcher leur butin pour régler les dettes du défunt ? Or, si je suivais les instructions du capitaine et allais aussitôt prévenir le docteur Livesey, je laissais ma mère seule et sans défense : je n’y pouvais donc songer. D’ailleurs, nous nous sentions tous deux incapables de rester beaucoup plus longtemps dans la maison. Les charbons qui s’éboulaient dans le fourneau de la cuisine, et jusqu’au tic-tac de l’horloge, nous pénétraient de crainte. Le voisinage s’emplissait pour nous de bruits de pas imaginaires ; et placé entre le cadavre du capitaine gisant sur le carreau de la salle, et la pensée de l’infâme mendiant aveugle rôdant aux environs et prêt à reparaître, il y avait des moments où, comme on dit, je tremblais dans mes culottes, de terreur. Il nous fallait prendre une décision immédiate. Finalement, l’idée nous vint de partir tous les deux chercher du secours au hameau voisin. Aussitôt dit, aussitôt fait. Sans même nous couvrir la tête, nous nous élançâmes dans le soir tombant et le brouillard glacé.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Down I sat to wait for darkness, and made a hearty meal of biscuit. It was a night out of ten thousand for my purpose. The fog had now buried all heaven. As the last rays of daylight dwindled and disappeared, absolute blackness settled down on Treasure Island. And when, at last, I shouldered the coracle, and groped my way stumblingly out of the hollow where I had supped, there were but two points visible on the whole anchorage. Je m’assis à terre pour attendre l’obscurité, et mangeai mon biscuit de bon appétit. C’était pour mon dessein une nuit propice entre mille. Le brouillard couvrait maintenant tout le ciel. Quand les dernières lueurs du jour eurent disparu, des ténèbres complètes ensevelirent l’Île au Trésor. Et quand enfin je pris le coracle sur mon épaule, et me hissai péniblement hors du creux où j’avais soupé, il n’y avait plus dans tout le mouillage que deux points visibles.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
One was the great fire on shore, by which the defeated pirates lay carousing in the swamp. The other, a mere blur of light upon the darkness, indicated the position of the anchored ship. She had swung round to the ebb—her bow was now toward me—the only lights on board were in the cabin; and what I saw was merely a reflection on the fog of the strong rays that flowed from the stern. window. L’un était le grand feu du rivage, autour duquel les pirates vaincus faisaient carrousse. L’autre, simple tache de lumière sur l’obscurité, m’indiquait la position du navire à l’ancre. Celui-ci avait tourné avec le reflux, et me présentait maintenant son avant, et comme il n’y avait de lumières à bord que dans la cabine, ce que je voyais était uniquement le reflet sur le brouillard des vifs rayons qui s’échappaient de la fenêtre de poupe.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Just about the same time the sun had gone down behind the Spy-glass, and as the fog was collecting rapidly, it began to grow dark in earnest. I saw I must lose no time if I were to find the boat that evening. Presque au même moment, le soleil se coucha derrière la Longue-Vue et, comme la brume s’épaississait rapidement, le crépuscule commença à tomber. Je n’avais pas de temps à perdre si je voulais découvrir le bateau ce soir-là.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
There all hands were already congregated. A belt of fog had lifted almost simultaneously with the appearance of the moon. Away to the southwest of us we saw two low hills, about a couple of miles apart, and rising behind one of them a third and higher hill, whose peak was still buried in the fog. All three seemed sharp and conical in figure. Tout l’équipage s’y trouvait déjà rassemblé. Le brouillard qui nous entourait s’était levé peu après l’apparition de la lune. Là-bas, dans le sud-ouest, on voyait deux montagnes basses, distantes de deux milles environ ; derrière l’une d’elles en apparaissait une troisième, plus élevée, dont le sommet était encore engagé dans la brume. Toutes trois semblaient abruptes et de forme conique.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
There all hands were already congregated. A belt of fog had lifted almost simultaneously with the appearance of the moon. Away to the southwest of us we saw two low hills, about a couple of miles apart, and rising behind one of them a third and higher hill, whose peak was still buried in the fog. All three seemed sharp and conical in figure. Tout l’équipage s’y trouvait déjà rassemblé. Le brouillard qui nous entourait s’était levé peu après l’apparition de la lune. Là-bas, dans le sud-ouest, on voyait deux montagnes basses, distantes de deux milles environ ; derrière l’une d’elles en apparaissait une troisième, plus élevée, dont le sommet était encore engagé dans la brume. Toutes trois semblaient abruptes et de forme conique.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
It was a cold morning of the early spring, and we sat after breakfast on either side of a cheery fire in the old room at Baker Street. A thick fog rolled down between the lines of dun-colored houses, and the opposing windows loomed like dark, shapeless blurs through the heavy yellow wreaths. Our gas was lit, and shone on the white cloth and glimmer of china and metal, for the table had not been cleared yet. Sherlock Holmes had been silent all the morning, dipping continuously into the advertisement columns of a succession of papers, until at last, having apparently given up his search, he had emerged in no very sweet temper to lecture me upon my literary shortcomings. C’était par une froide matinée de printemps, et nous étions assis, après le déjeuner, de chaque côté de la cheminée, où pétillait un feu clair. Un brouillard épais enveloppait les maisons aux couleurs sombres, et les fenêtres d’en face, perçues à travers ces jaunes vapeurs, avaient l’air de taches noires et informes. Le gaz était allumé dans la pièce, il éclairait la nappe, et faisait briller la porcelaine et l’argenterie, car le couvert n’avait pas encore été enlevé. Sherlock Holmes, silencieux toute la matinée, était resté plongé dans la lecture des annonces de toute une série de journaux ; ayant enfin renoncé à ses recherches, il s’était laissé aller à son humeur plutôt chagrine, pour me sermonner sur mes erreurs littéraires.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
“We were some distance off, and this fog may have deadened them.” — Nous étions assez loin de Merripit house, hasardai-je ; le brouillard aura étouffé le bruit des détonations.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
But more than that we were never destined to know, though there was much which we might surmise. There was no chance of finding footsteps in the mire, for the rising mud oozed swiftly in upon them, but as we at last reached firmer ground beyond the morass we all looked eagerly for them. But no slightest sign of them ever met our eyes. If the earth told a true story, then Stapleton never reached that island of refuge towards which he struggled through the fog upon that last night. Somewhere in the heart of the great Grimpen Mire, down in the foul slime of the huge morass which had sucked him in, this cold and cruel-hearted man is for ever buried. Ce fut tout ce que nous découvrîmes de lui. D’ailleurs, comment relever des traces de pas dans le marécage où cette surface de fange mobile reprenait son uniformité après le passage d’un homme ? Parvenus sur un terrain plus solide formant une espèce d’île au milieu de la fondrière, nous poursuivîmes nos recherches avec un soin minutieux. Elles furent inutiles. Si la terre ne mentait pas, jamais Stapleton n’avait dû gagner cet endroit, malgré sa lutte désespérée contre le brouillard. Quelque part dans la grande fondrière de Grimpen, cet homme au cœur froid et cruel était enseveli, aspiré par la boue visqueuse.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
And now I come rapidly to the conclusion of this singular narrative, in which I have tried to make the reader share those dark fears and vague surmises which clouded our lives so long, and ended in so tragic a manner. On the morning after the death of the hound the fog had lifted and we were guided by Mrs. Stapleton to the point where they had found a pathway through the bog. It helped us to realise the horror of this woman’s life when we saw the eagerness and joy with which she laid us on her husband’s track. We left her standing upon the thin peninsula of firm, peaty soil which tapered out into the widespread bog. From the end of it a small wand planted here and there showed where the path zigzagged from tuft to tuft of rushes among those green-scummed pits and foul quagmires which barred the way to the stranger. Rank reeds and lush, slimy water-plants sent an odour of decay and a heavy miasmatic vapour onto our faces, while a false step plunged us more than once thigh-deep into the dark, quivering mire, which shook for yards in soft undulations around our feet. Its tenacious grip plucked at our heels as we walked, and when we sank into it it was as if some malignant hand was tugging us down into those obscene depths, so grim and purposeful was the clutch in which it held us. Once only we saw a trace that some one had passed that perilous way before us. From amid a tuft of cotton-grass which bore it up out of the slime some dark thing was projecting. Holmes sank to his waist as he stepped from the path to seize it, and had we not been there to drag him out he could never have set his foot upon firm land again. He held an old black boot in the air. “Meyers, Toronto,” was printed on the leather inside. J’arrive rapidement à la conclusion de cette singulière histoire, dans laquelle je me suis efforcé de faire partager au lecteur les angoisses et les vagues soupçons qui, pendant quelques jours, avaient troublé notre existence et qui venaient de se terminer d’une si tragique façon. Le lendemain du drame de Merripit house, le brouillard se dissipa, et Mme Stapleton nous guida vers l’endroit où son mari et elle avaient tracé un chemin à travers la fondrière. Pendant le trajet, nous pûmes mesurer, à l’empressement qu’elle mettait à nous conduire sur les traces du naturaliste, combien cette femme avait souffert. Elle resta sur une sorte de promontoire que la terre ferme jetait dans l’intérieur du marécage. À partir de ce point, de petites balises, plantées ça et là, indiquaient le sentier qui serpentait d’une touffe d’ajoncs à l’autre, au milieu de trous tapissés d’écume verdâtre et de flaques bourbeuses qui barraient la route aux étrangers. Des roseaux desséchés et des plantes aquatiques limoneuses exhalaient des odeurs fades de choses en décomposition ; une vapeur lourde, chargée de miasmes, nous montait au visage. Au moindre faux pas, nous enfoncions jusqu’au-dessus du genou dans cette boue visqueuse, frissonnante, qui ondulait sous la pression de nos pieds jusqu’à plusieurs mètres de distance. Elle se collait à nos talons et, lorsque nous y tombions, on aurait dit qu’une main homicide nous tirait en bas, tellement était tenace l’étreinte qui nous enserrait. Une seule fois, nous acquîmes la preuve que Stapleton nous avait devancés dans le sentier. Dans une touffe de joncs émergeant de la vase, il nous sembla distinguer quelque chose de noir. Du sentier, Holmes sauta sur la touffe et s’enfonça jusqu’à la ceinture. Si nous n’avions pas été là pour le retirer, il n’aurait jamais plus foulé la terre ferme. Il tenait à la main une vieille bottine. À l’intérieur, on lisait cette adresse imprimée : « Meyer, Toronto ».
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
"Well, moonshine is a brighter thing than fog," said Holmes, laughing. "But I am very much mistaken if this is not Hatherley Farm upon the left." — Mieux vaut le mirage que le brouillard, dit Holmes en riant. Mais, où je me trompe fort, ou voici à gauche Hatherley Farm.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
“By the time that you discovered me upon the moor I had a complete knowledge of the whole business, but I had not a case which could go to a jury. Even Stapleton’s attempt upon Sir Henry that night, which ended in the death of the unfortunate convict, did not help us much in proving murder against our man. There seemed to be no alternative but to catch him red-handed, and to do so we had to use Sir Henry, alone and apparently unprotected, as a bait. We did so, and at the cost of a severe shock to our client we succeeded in completing our case and driving Stapleton to his destruction. That Sir Henry should have been exposed to this is, I must confess, a reproach to my management of the case, but we had no means of foreseeing the terrible and paralyzing spectacle which the beast presented, nor could we predict the fog which enabled him to burst upon us at such short notice. We succeeded in our object at a cost which both the specialist and Dr. Mortimer assure me will be a temporary one. A long journey may enable our friend to recover not only from his shattered nerves, but also from his wounded feelings. His love for the lady was deep and sincere, and to him the saddest part of all this black business was that he should have been deceived by her. « Le jour où vous découvrîtes ma présence sur la lande, j’étais au courant de tout, sans avoir toutefois la possibilité de déférer Stapleton au jury. Je vais plus loin : l’attentat dirigé contre sir Henry, la nuit où le malheureux convict trouva la mort, ne nous apporta pas la preuve concluante de la culpabilité du naturaliste. « Il ne nous restait d’autre ressource que de le prendre sur le fait, les mains rouges de sang ; mais, pour cela, il fallait exposer sir Henry, seul, en apparence sans défense, comme un appât. Nous le fîmes, au prix de l’ébranlement des nerfs de notre client. Nous obligeâmes Stapleton à se découvrir. C’est ce qui le perdit. « J’avoue que je me reproche d’avoir ainsi mis en péril la vie de sir Henry. Cela tint aux dispositions que j’avais prises. Mais comment prévoir la terrible et stupéfiante apparition de cette bête et le brouillard grâce auquel, à peine entrevue, elle se trouva sur nous. La santé de sir Henry paya la réussite de nos projets. La maladie sera heureusement de courte durée, puisque les médecins affirment qu’un voyage de quelques mois ramènera l’équilibre dans ses nerfs et l’oubli dans son cœur. Le baronnet aimait profondément et sincèrement Mme Stapleton, et la pensée qu’elle l’avait trompé est la chose qui l’a le plus douloureusement affecté dans cette sombre aventure.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
It was evident to us that all pursuit was in vain until the fog had lifted. Meanwhile we left Lestrade in possession of the house, while Holmes and I went back with the baronet to Baskerville Hall. The story of the Stapletons could no longer be withheld from him, but he took the blow bravely when he learned the truth about the woman whom he had loved. But the shock of the night’s adventures had shattered his nerves, and before morning he lay delirious in a high fever, under the care of Dr. Mortimer. The two of them were destined to travel together round the world before Sir Henry had become once more the hale, hearty man that he had been before he became master of that ill-omened estate. Il était évident que, pour commencer nos recherches, nous étions condamnés à attendre que le brouillard se fût dissipé. Nous confiâmes à Lestrade la garde de la maison et nous reprîmes, Holmes et moi, le chemin du château de Baskerville en compagnie du baronnet. Impossible de taire plus longtemps à sir Henry l’histoire des Stapleton… Il supporta courageusement le coup que lui porta au cœur la vérité sur la femme qu’il avait aimée. La secousse produite sur ses nerfs par les aventures de cette nuit déterminèrent une fièvre cérébrale. Le docteur Mortimer, accouru à son chevet, déclara qu’il ne faudrait rien moins qu’un long voyage autour du monde, pour rendre à sir Henry la vigueur et la santé qu’il possédait avant de devenir propriétaire de ce néfaste domaine.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
“My word, it does not seem a very cheerful place,” said the detective, with a shiver, glancing round him at the gloomy slopes of the hill and at the huge lake of fog which lay over the Grimpen Mire. “I see the lights of a house ahead of us.” — Vrai ! l’endroit ne me semble pas folâtre, fit le détective, en frissonnant à l’aspect des pentes sombres de la colline et de l’immense voile de brouillard qui recouvrait la grande fondrière de Grimpen. Je crois apercevoir devant nous les lumières d’une maison.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
“My word, it does not seem a very cheerful place,” said the detective, with a shiver, glancing round him at the gloomy slopes of the hill and at the huge lake of fog which lay over the Grimpen Mire. “I see the lights of a house ahead of us.” — Vrai ! l’endroit ne me semble pas folâtre, fit le détective, en frissonnant à l’aspect des pentes sombres de la colline et de l’immense voile de brouillard qui recouvrait la grande fondrière de Grimpen. Je crois apercevoir devant nous les lumières d’une maison.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
There was a thin, crisp, continuous patter from somewhere in the heart of that crawling bank. The cloud was within fifty yards of where we lay, and we glared at it, all three, uncertain what horror was about to break from the heart of it. I was at Holmes’s elbow, and I glanced for an instant at his face. It was pale and exultant, his eyes shining brightly in the moonlight. But suddenly they started forward in a rigid, fixed stare, and his lips parted in amazement. At the same instant Lestrade gave a yell of terror and threw himself face downwards upon the ground. I sprang to my feet, my inert hand grasping my pistol, my mind paralyzed by the dreadful shape which had sprung out upon us from the shadows of the fog. A hound it was, an enormous coal-black hound, but not such a hound as mortal eyes have ever seen. Fire burst from its open mouth, its eyes glowed with a smouldering glare, its muzzle and hackles and dewlap were outlined in flickering flame. Never in the delirious dream of a disordered brain could anything more savage, more appalling, more hellish be conceived than that dark form and savage face which broke upon us out of the wall of fog. En même temps, je perçus le bruit sec d’un pistolet qu’on arme. Il s’élevait du sein de cette mer de brume un bruit continu, semblable à un fouaillement. Les nuées ne se trouvaient plus qu’à cinquante mètres de nous et, tous trois, nous ne les perdions pas de vue, incertains de l’horreur qu’elles allaient nous vomir. Mon coude touchait celui d’Holmes, et, à ce moment, je levai la tête vers lui. Il était pâle, mais exultant. Ses yeux étincelaient, à la pâle clarté de la lune. Soudain, ils devinrent fixes et ses lèvres s’entr’ouvrirent d’étonnement. En même temps, Lestrade poussa un cri de terreur et se jeta la face contre terre. Je sautai sur mes pieds. Ma main inerte se noua sur la crosse de mon revolver ; je sentis mon cerveau se paralyser devant l’effrayante apparition qui venait de surgir des profondeurs du brouillard. C’était un chien ! un énorme chien noir, tel que les yeux des mortels n’en avaient jamais contemplé auparavant. Sa gueule soufflait du feu ; ses prunelles luisaient comme des charbons ardents ; autour de ses babines et de ses crocs vacillaient des flammes. Jamais les rêves les plus insensés d’un esprit en délire n’enfantèrent rien de plus sauvage, de plus terrifiant, de plus diabolique, que cette forme noire et cette face féroce qui s’étaient frayé un passage à travers le mur de brouillard.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
There was a thin, crisp, continuous patter from somewhere in the heart of that crawling bank. The cloud was within fifty yards of where we lay, and we glared at it, all three, uncertain what horror was about to break from the heart of it. I was at Holmes’s elbow, and I glanced for an instant at his face. It was pale and exultant, his eyes shining brightly in the moonlight. But suddenly they started forward in a rigid, fixed stare, and his lips parted in amazement. At the same instant Lestrade gave a yell of terror and threw himself face downwards upon the ground. I sprang to my feet, my inert hand grasping my pistol, my mind paralyzed by the dreadful shape which had sprung out upon us from the shadows of the fog. A hound it was, an enormous coal-black hound, but not such a hound as mortal eyes have ever seen. Fire burst from its open mouth, its eyes glowed with a smouldering glare, its muzzle and hackles and dewlap were outlined in flickering flame. Never in the delirious dream of a disordered brain could anything more savage, more appalling, more hellish be conceived than that dark form and savage face which broke upon us out of the wall of fog. En même temps, je perçus le bruit sec d’un pistolet qu’on arme. Il s’élevait du sein de cette mer de brume un bruit continu, semblable à un fouaillement. Les nuées ne se trouvaient plus qu’à cinquante mètres de nous et, tous trois, nous ne les perdions pas de vue, incertains de l’horreur qu’elles allaient nous vomir. Mon coude touchait celui d’Holmes, et, à ce moment, je levai la tête vers lui. Il était pâle, mais exultant. Ses yeux étincelaient, à la pâle clarté de la lune. Soudain, ils devinrent fixes et ses lèvres s’entr’ouvrirent d’étonnement. En même temps, Lestrade poussa un cri de terreur et se jeta la face contre terre. Je sautai sur mes pieds. Ma main inerte se noua sur la crosse de mon revolver ; je sentis mon cerveau se paralyser devant l’effrayante apparition qui venait de surgir des profondeurs du brouillard. C’était un chien ! un énorme chien noir, tel que les yeux des mortels n’en avaient jamais contemplé auparavant. Sa gueule soufflait du feu ; ses prunelles luisaient comme des charbons ardents ; autour de ses babines et de ses crocs vacillaient des flammes. Jamais les rêves les plus insensés d’un esprit en délire n’enfantèrent rien de plus sauvage, de plus terrifiant, de plus diabolique, que cette forme noire et cette face féroce qui s’étaient frayé un passage à travers le mur de brouillard.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
“The biggest thing for years,” said Holmes. “We have two hours before we need think of starting. I think we might employ it in getting some dinner, and then, Lestrade, we will take the London fog out of your throat by giving you a breath of the pure night-air of Dartmoor. Never been there? Ah, well, I don’t suppose you will forget your first visit.” — Le fait le plus extraordinaire qui se soit produit depuis nombre d’années, répondit Holmes. Nous avons devant nous deux heures avant de songer à nous mettre en route… Dînons ! Puis, mon cher Lestrade, vous chasserez le brouillard de Londres en aspirant à pleins poumons la fraîche brise vespérale de Dartmoor… Jamais venu dans ces parages ?… Non ?… Eh bien, je ne pense pas que vous oubliiez de longtemps votre première visite. »
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
“Very serious, indeed—the one thing upon earth which could have disarranged my plans. He can’t be very long, now. It is already ten o’clock. Our success and even his life may depend upon his coming out before the fog is over the path.” — Très fâcheux… La seule chose au monde qui pût déranger mes combinaisons… Sir Henry ne tardera pas à partir maintenant !… Il est déjà dix heures… Notre succès — et même sa vie à lui — dépendent de sa sortie, avant que le brouillard ait atteint ce sentier. »
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle