Translations for for in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
Unfortunately the mystery had vanished with the goddess, and, for all their endeavours, they discovered only what was on sale since the owner’s decease, and nothing of what had been on sale during her lifetime. For the rest, there were plenty of things worth buying. The furniture was superb; there were rosewood and buhl cabinets and tables, Sevres and Chinese vases, Saxe statuettes, satin, velvet, lace; there was nothing lacking. Malheureusement les mystères étaient morts avec la déesse, et, malgré toute leur bonne volonté, ces dames ne surprirent que ce qui était à vendre depuis le décès, et rien de ce qui se vendait du vivant de la locataire. Du reste, il y avait de quoi faire des emplettes. Le mobilier était superbe. Meubles de bois de rose et de Boule, vases de Sèvres et de Chine, statuettes de Saxe, satin, velours et dentelle, rien n'y manquait.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Then, in less than a month’s time we shall be in some village, walking by the river side, and drinking milk. Does it seem strange that Marguerite Gautier should speak to you like that? The fact is, my friend, that when this Paris life, which seems to make me so happy, doesn’t burn me, it wearies me, and then I have sudden aspirations toward a calmer existence which might recall my childhood. One has always had a childhood, whatever one becomes. Don’t be alarmed; I am not going to tell you that I am the daughter of a colonel on half-pay, and that I was brought up at Saint-Denis. I am a poor country girl, and six years ago I could not write my own name. You are relieved, aren’t you? Why is it you are the first whom I have ever asked to share the joy of this desire of mine? I suppose because I feel that you love me for myself and not for yourself, while all the others have only loved me for themselves. —Alors, avant un mois, nous serons dans quelque village, à nous promener au bord de l'eau et à boire du lait. Cela vous semble étrange que je parle ainsi, moi, Marguerite Gautier; cela vient, mon ami, de ce que quand cette vie de Paris, qui semble me rendre si heureuse, ne me brûle pas, elle m'ennuie, et alors j'ai des aspirations soudaines vers une existence plus calme qui me rappellerait mon enfance. On a toujours eu une enfance, quoi que l'on soit devenue. Oh! soyez tranquille, je ne vais pas vous dire que je suis la fille d'un colonel en retraite et que j'ai été élevée à Saint-Denis. Je suis une pauvre fille de la campagne, et je ne savais pas écrire mon nom il y a six ans. Vous voilà rassuré, n'est-ce pas? Pourquoi est-ce à vous le premier à qui je m'adresse pour partager la joie du désir qui m'est venu? Sans doute parce que j'ai reconnu que vous m'aimiez pour moi et non pour vous, tandis que les autres ne m'ont jamais aimée que pour eux.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Then, in less than a month’s time we shall be in some village, walking by the river side, and drinking milk. Does it seem strange that Marguerite Gautier should speak to you like that? The fact is, my friend, that when this Paris life, which seems to make me so happy, doesn’t burn me, it wearies me, and then I have sudden aspirations toward a calmer existence which might recall my childhood. One has always had a childhood, whatever one becomes. Don’t be alarmed; I am not going to tell you that I am the daughter of a colonel on half-pay, and that I was brought up at Saint-Denis. I am a poor country girl, and six years ago I could not write my own name. You are relieved, aren’t you? Why is it you are the first whom I have ever asked to share the joy of this desire of mine? I suppose because I feel that you love me for myself and not for yourself, while all the others have only loved me for themselves. —Alors, avant un mois, nous serons dans quelque village, à nous promener au bord de l'eau et à boire du lait. Cela vous semble étrange que je parle ainsi, moi, Marguerite Gautier; cela vient, mon ami, de ce que quand cette vie de Paris, qui semble me rendre si heureuse, ne me brûle pas, elle m'ennuie, et alors j'ai des aspirations soudaines vers une existence plus calme qui me rappellerait mon enfance. On a toujours eu une enfance, quoi que l'on soit devenue. Oh! soyez tranquille, je ne vais pas vous dire que je suis la fille d'un colonel en retraite et que j'ai été élevée à Saint-Denis. Je suis une pauvre fille de la campagne, et je ne savais pas écrire mon nom il y a six ans. Vous voilà rassuré, n'est-ce pas? Pourquoi est-ce à vous le premier à qui je m'adresse pour partager la joie du désir qui m'est venu? Sans doute parce que j'ai reconnu que vous m'aimiez pour moi et non pour vous, tandis que les autres ne m'ont jamais aimée que pour eux.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Then, in less than a month’s time we shall be in some village, walking by the river side, and drinking milk. Does it seem strange that Marguerite Gautier should speak to you like that? The fact is, my friend, that when this Paris life, which seems to make me so happy, doesn’t burn me, it wearies me, and then I have sudden aspirations toward a calmer existence which might recall my childhood. One has always had a childhood, whatever one becomes. Don’t be alarmed; I am not going to tell you that I am the daughter of a colonel on half-pay, and that I was brought up at Saint-Denis. I am a poor country girl, and six years ago I could not write my own name. You are relieved, aren’t you? Why is it you are the first whom I have ever asked to share the joy of this desire of mine? I suppose because I feel that you love me for myself and not for yourself, while all the others have only loved me for themselves. —Alors, avant un mois, nous serons dans quelque village, à nous promener au bord de l'eau et à boire du lait. Cela vous semble étrange que je parle ainsi, moi, Marguerite Gautier; cela vient, mon ami, de ce que quand cette vie de Paris, qui semble me rendre si heureuse, ne me brûle pas, elle m'ennuie, et alors j'ai des aspirations soudaines vers une existence plus calme qui me rappellerait mon enfance. On a toujours eu une enfance, quoi que l'on soit devenue. Oh! soyez tranquille, je ne vais pas vous dire que je suis la fille d'un colonel en retraite et que j'ai été élevée à Saint-Denis. Je suis une pauvre fille de la campagne, et je ne savais pas écrire mon nom il y a six ans. Vous voilà rassuré, n'est-ce pas? Pourquoi est-ce à vous le premier à qui je m'adresse pour partager la joie du désir qui m'est venu? Sans doute parce que j'ai reconnu que vous m'aimiez pour moi et non pour vous, tandis que les autres ne m'ont jamais aimée que pour eux.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
In my opinion, it is impossible to create characters until one has spent a long time in studying men, as it is impossible to speak a language until it has been seriously acquired. Not being old enough to invent, I content myself with narrating, and I beg the reader to assure himself of the truth of a story in which all the characters, with the exception of the heroine, are still alive. Eye-witnesses of the greater part of the facts which I have collected are to be found in Paris, and I might call upon them to confirm me if my testimony is not enough. And, thanks to a particular circumstance, I alone can write these things, for I alone am able to give the final details, without which it would have been impossible to make the story at once interesting and complete. Mon avis est qu'on ne peut créer des personnages que lorsque l'on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise. N'ayant pas encore l'âge où l'on invente, je me contente de raconter. J'engage donc le lecteur à être convaincu de la réalité de cette histoire, dont tous les personnages, à l'exception de l'héroïne, vivent encore. D'ailleurs, il y a à Paris des témoins de la plupart des faits que je recueille ici, et qui pourraient les confirmer, si mon témoignage ne suffisait pas. Par une circonstance particulière, seul je pouvais les écrire, car seul j'ai été le confident des derniers détails sans lesquels il eût été impossible de faire un récit intéressant et complet.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
I slipped quietly into the midst of this tumult, sad to think of when one remembered that the poor creature whose goods were being sold to pay her debts had died in the next room. Having come rather to examine than to buy, I watched the faces of the auctioneers, noticing how they beamed with delight whenever anything reached a price beyond their expectations. Honest creatures, who had speculated upon this woman’s prostitution, who had gained their hundred per cent out of her, who had plagued with their writs the last moments of her life, and who came now after her death to gather in at once the fruits of their dishonourable calculations and the interest on their shameful credit, How wise were the ancients in having only one God for traders and robbers! Je me glissai humblement au milieu de ce tumulte attristant, quand je songeais qu'il avait lieu près de la chambre où avait expiré la pauvre créature dont on vendait les meubles pour payer les dettes. Venu pour examiner plus que pour acheter, je regardais les figures des fournisseurs qui faisaient vendre, et dont les traits s'épanouissaient chaque fois qu'un objet arrivait à un prix qu'ils n'eussent pas espéré. Honnêtes gens qui avaient spéculé sur la prostitution de cette femme, qui avaient gagné cent pour cent sur elle, qui avaient poursuivi de papiers timbrés les derniers moments de sa vie, et qui venaient après sa mort recueillir les fruits de leurs honorables calculs en même temps que les intérêts de leur honteux crédit. Combien avaient raison les anciens qui n'avaient qu'un même dieu pour les marchands et pour les voleurs!
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
The constant sight of dissipation, precocious dissipation, in addition to her constant sickly state, had extinguished in her mind all the knowledge of good and evil that God had perhaps given her, but that no one had ever thought of developing. I shall always remember her, as she passed along the boulevards almost every day at the same hour, accompanied by her mother as assiduously as a real mother might have accompanied her daughter. I was very young then, and ready to accept for myself the easy morality of the age. I remember, however, the contempt and disgust which awoke in me at the sight of this scandalous chaperoning. Her face, too, was inexpressibly virginal in its expression of innocence and of melancholy suffering. She was like a figure of Resignation. La vue continuelle de la débauche, une débauche précoce, alimentée par l'état continuellement maladif de cette fille, avait éteint en elle l'intelligence du mal et du bien que Dieu lui avait donnée peut-être, mais qu'il n'était venu à l'idée de personne de développer. Je me rappellerai toujours cette jeune fille, qui passait sur les boulevards presque tous les jours à la même heure. Sa mère l'accompagnait sans cesse, aussi assidûment qu'une vraie mère eût accompagné sa vraie fille. J'étais bien jeune alors, et prêt à accepter pour moi la facile morale de mon siècle. Je me souviens cependant que la vue de cette surveillance scandaleuse m'inspirait le mépris et le dégoût. Joignez à cela que jamais visage de vierge n'eut un pareil sentiment d'innocence, une pareille expression de souffrance mélancolique. On eût dit une figure de la Résignation.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
However, I did not wish to go away without letting Marguerite know why I went. Only a man who really cares no more for his mistress leaves her without writing to her. I made and remade twenty letters in my head. I had had to do with a woman like all other women of the kind. I had been poetizing too much. She had treated me like a school-boy, she had used in deceiving me a trick which was insultingly simple. My self-esteem got the upper hand. I must leave this woman without giving her the satisfaction of knowing that she had made me suffer, and this is what I wrote to her in my most elegant handwriting and with tears of rage and sorrow in my eyes: Cependant je ne voulais pas partir sans que Marguerite sût bien pourquoi je partais. Seul, un homme qui n'aime décidément plus sa maîtresse la quitte sans lui écrire. Je fis et refis vingt lettres dans ma tête. J'avais eu affaire à une fille semblable à toutes les filles entretenues, je l'avais beaucoup trop poétisée, elle m'avait traité en écolier, en employant, pour me tromper, une ruse d'une simplicité insultante, c'était clair. Mon amour-propre prit alors le dessus. Il fallait quitter cette femme sans lui donner la satisfaction de savoir ce que cette rupture me faisait souffrir, et voici ce que je lui écrivis de mon écriture la plus élégante, et des larmes de rage et de douleur dans les yeux:
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Come, let us reason it out,” she said, taking both my hands and looking at me with a charming smile which it was impossible to resist, “You love me, do you not? and you would gladly spend two or three months alone with me in the country? I too should be glad of this solitude a deux, and not only glad of it, but my health requires it. I can not leave Paris for such a length of time without putting my affairs in order, and the affairs of a woman like me are always in great confusion; well, I have found a way to reconcile everything, my money affairs and my love for you; yes, for you, don’t laugh; I am silly enough to love you! And here you are taking lordly airs and talking big words. Child, thrice child, only remember that I love you, and don’t let anything disturb you. Now, is it agreed?” —Voyons, raisonnons un peu, reprit-elle en me prenant les deux mains et en me regardant avec un charmant sourire auquel il m'était impossible de résister; vous m'aimez, n'est-ce pas? et vous seriez heureux de passer trois ou quatre mois à la campagne avec moi seule; moi aussi, je serais heureuse de cette solitude à deux, non seulement j'en serais heureuse, mais j'en ai besoin pour ma santé. Je ne puis quitter Paris pour un si long temps sans mettre ordre à mes affaires, et les affaires d'une femme comme moi sont toujours très embrouillées; eh bien, j'ai trouvé le moyen de tout concilier, mes affaires et mon amour pour vous, oui, pour vous, ne riez pas, j'ai la folie de vous aimer! Et voilà que vous prenez vos grands airs et me dites des grands mots. Enfant, trois fois enfant, rappelez-vous seulement que je vous aime, et ne vous inquiétez de rien.—Est-ce convenu, voyons?
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Then, besides that,” continued Prudence; “admit that Marguerite loves you enough to give up the count or the duke, in case one of them were to discover your liaison and to tell her to choose between him and you, the sacrifice that she would make for you would be enormous, you can not deny it. What equal sacrifice could you make for her, on your part, and when you had got tired of her, what could you do to make up for what you had taken from her? Nothing. You would have cut her off from the world in which her fortune and her future were to be found; she would have given you her best years, and she would be forgotten. Either you would be an ordinary man, and, casting her past in her teeth, you would leave her, telling her that you were only doing like her other lovers, and you would abandon her to certain misery; or you would be an honest man, and, feeling bound to keep her by you, you would bring inevitable trouble upon yourself, for a liaison which is excusable in a young man, is no longer excusable in a man of middle age. It becomes an obstacle to every thing; it allows neither family nor ambition, man’s second and last loves. Believe me, then, my friend, take things for what they are worth, and do not give a kept woman the right to call herself your creditor, no matter in what.” «Puis, outre cela, admettons, continua Prudence, que Marguerite vous aime assez pour renoncer au comte et au duc, dans le cas où celui-ci s'apercevrait de votre liaison et lui dirait de choisir entre vous et lui, le sacrifice qu'elle vous ferait serait énorme, c'est incontestable. Quel sacrifice égal pourriez-vous lui faire, vous? Quand la satiété serait venue, quand vous n'en voudriez plus enfin, que feriez-vous pour la dédommager de ce que vous lui auriez fait perdre? Rien. Vous l'auriez isolée du monde dans lequel étaient sa fortune et son avenir, elle vous aurait donné ses plus belles années, et elle serait oubliée. Ou vous seriez un homme ordinaire, alors, lui jetant son passé à la face, vous lui diriez qu'en la quittant vous ne faites qu'agir comme ses autres amants, et vous l'abandonneriez à une misère certaine; ou vous seriez un honnête homme, et, vous croyant forcé de la garder auprès de vous, vous vous livreriez vous-même à un malheur inévitable, car cette liaison, excusable chez le jeune homme, ne l'est plus chez l'homme mûr. Elle devient un obstacle à tout, elle ne permet ni la famille, ni l'ambition, ces secondes et dernières amours de l'homme. Croyez-m'en donc, mon ami, prenez les choses pour ce qu'elles valent, les femmes pour ce qu'elles sont, et ne donnez pas à une fille entretenue le droit de se dire votre créancière en quoi que ce soit.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“Then, besides that,” continued Prudence; “admit that Marguerite loves you enough to give up the count or the duke, in case one of them were to discover your liaison and to tell her to choose between him and you, the sacrifice that she would make for you would be enormous, you can not deny it. What equal sacrifice could you make for her, on your part, and when you had got tired of her, what could you do to make up for what you had taken from her? Nothing. You would have cut her off from the world in which her fortune and her future were to be found; she would have given you her best years, and she would be forgotten. Either you would be an ordinary man, and, casting her past in her teeth, you would leave her, telling her that you were only doing like her other lovers, and you would abandon her to certain misery; or you would be an honest man, and, feeling bound to keep her by you, you would bring inevitable trouble upon yourself, for a liaison which is excusable in a young man, is no longer excusable in a man of middle age. It becomes an obstacle to every thing; it allows neither family nor ambition, man’s second and last loves. Believe me, then, my friend, take things for what they are worth, and do not give a kept woman the right to call herself your creditor, no matter in what.” «Puis, outre cela, admettons, continua Prudence, que Marguerite vous aime assez pour renoncer au comte et au duc, dans le cas où celui-ci s'apercevrait de votre liaison et lui dirait de choisir entre vous et lui, le sacrifice qu'elle vous ferait serait énorme, c'est incontestable. Quel sacrifice égal pourriez-vous lui faire, vous? Quand la satiété serait venue, quand vous n'en voudriez plus enfin, que feriez-vous pour la dédommager de ce que vous lui auriez fait perdre? Rien. Vous l'auriez isolée du monde dans lequel étaient sa fortune et son avenir, elle vous aurait donné ses plus belles années, et elle serait oubliée. Ou vous seriez un homme ordinaire, alors, lui jetant son passé à la face, vous lui diriez qu'en la quittant vous ne faites qu'agir comme ses autres amants, et vous l'abandonneriez à une misère certaine; ou vous seriez un honnête homme, et, vous croyant forcé de la garder auprès de vous, vous vous livreriez vous-même à un malheur inévitable, car cette liaison, excusable chez le jeune homme, ne l'est plus chez l'homme mûr. Elle devient un obstacle à tout, elle ne permet ni la famille, ni l'ambition, ces secondes et dernières amours de l'homme. Croyez-m'en donc, mon ami, prenez les choses pour ce qu'elles valent, les femmes pour ce qu'elles sont, et ne donnez pas à une fille entretenue le droit de se dire votre créancière en quoi que ce soit.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This story returned to my mind while I looked at the silver toilet things, and a certain space of time must have elapsed during these reflections, for no one was left in the room but myself and an attendant, who, standing near the door, was carefully watching me to see that I did not pocket anything. Cette histoire m'était revenue à l'esprit pendant que je contemplais les nécessaires d'argent, et un certain temps s'était écoulé, à ce qu'il paraît, dans ces réflexions, car il n'y avait plus dans l'appartement que moi et un gardien qui, de la porte, examinait avec attention si je ne dérobais rien.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This story returned to my mind while I looked at the silver toilet things, and a certain space of time must have elapsed during these reflections, for no one was left in the room but myself and an attendant, who, standing near the door, was carefully watching me to see that I did not pocket anything. Cette histoire m'était revenue à l'esprit pendant que je contemplais les nécessaires d'argent, et un certain temps s'était écoulé, à ce qu'il paraît, dans ces réflexions, car il n'y avait plus dans l'appartement que moi et un gardien qui, de la porte, examinait avec attention si je ne dérobais rien.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
A cold sweat broke out on my forehead, for I already loved this woman too much not to be overwhelmed by the suspicion. And yet, I was bound to expect such a thing almost any day with Marguerite, and it had happened to me often enough with my other mistresses, without my taking much notice of it. What was the meaning of the hold which this woman had taken upon my life? Une sueur glacée passa sur mon front, car j'aimais déjà trop cette femme pour que ce soupçon ne me bouleversât point. Et cependant je devais m'attendre à cet événement presque tous les jours avec Marguerite, et cela m'était arrivé souvent avec mes autres maîtresses, sans que je m'en préoccupasse fort. D'où venait donc l'empire que cette femme prenait sur ma vie?
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
A cold sweat broke out on my forehead, for I already loved this woman too much not to be overwhelmed by the suspicion. And yet, I was bound to expect such a thing almost any day with Marguerite, and it had happened to me often enough with my other mistresses, without my taking much notice of it. What was the meaning of the hold which this woman had taken upon my life? Une sueur glacée passa sur mon front, car j'aimais déjà trop cette femme pour que ce soupçon ne me bouleversât point. Et cependant je devais m'attendre à cet événement presque tous les jours avec Marguerite, et cela m'était arrivé souvent avec mes autres maîtresses, sans que je m'en préoccupasse fort. D'où venait donc l'empire que cette femme prenait sur ma vie?
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
This one was dead, so the most virtuous of women could enter even her bedroom. Death had purified the air of this abode of splendid foulness, and if more excuse were needed, they had the excuse that they had merely come to a sale, they knew not whose. They had read the placards, they wished to see what the placards had announced, and to make their choice beforehand. What could be more natural? Yet, all the same, in the midst of all these beautiful things, they could not help looking about for some traces of this courtesan’s life, of which they had heard, no doubt, strange enough stories. Celle chez qui je me trouvais était morte: les femmes les plus vertueuses pouvaient donc pénétrer jusque dans sa chambre. La mort avait purifié l'air de ce cloaque splendide, et d'ailleurs elles avaient pour excuse, s'il en était besoin, qu'elles venaient à une vente sans savoir chez qui elles venaient. Elles avaient lu des affiches, elles voulaient visiter ce que ces affiches promettaient et faire leur choix à l'avance; rien de plus simple; ce qui ne les empêchait pas de chercher, au milieu de toutes ces merveilles, les traces de cette vie de courtisane dont on leur avait fait, sans doute, de si étranges récits.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“All the young men of twenty or thirty thousand francs a year at Paris, that is to say, men who have only just enough to live on in the society in which they mix, know perfectly well, when they are the lovers of a woman like Marguerite, that she could not so much as pay for the rooms she lives in and the servants who wait upon her with what they give her. They do not say to her that they know it; they pretend not to see anything, and when they have had enough of it they go their way. If they have the vanity to wish to pay for everything they get ruined, like the fools they are, and go and get killed in Africa, after leaving a hundred thousand francs of debt in Paris. Do you think a woman is grateful to them for it? Far from it. She declares that she has sacrificed her position for them, and that while she was with them she was losing money. These details seem to you shocking? Well, they are true. You are a very nice fellow; I like you very much. I have lived with these women for twenty years; I know what they are worth, and I don’t want to see you take the caprice that a pretty girl has for you too seriously. «Tous ces jeunes gens ayant vingt ou trente mille livres de rente à Paris, c'est-à-dire à peine de quoi vivre dans le monde qu'ils fréquentent, savent très bien, quand ils sont les amants d'une femme comme Marguerite, qu'elle ne pourrait pas seulement payer son appartement et ses domestiques avec ce qu'ils lui donnent. Ils ne lui disent pas qu'ils le savent, ils ont l'air de ne rien voir, et quand ils en ont assez ils s'en vont. S'ils ont la vanité de suffire à tout, ils se ruinent comme des sots et vont se faire tuer en Afrique après avoir laissé cent mille francs de dettes à Paris. Croyez-vous que la femme leur en soit reconnaissante? Pas le moins du monde. Au contraire, elle dit qu'elle leur a sacrifié sa position et que, pendant qu'elle était avec eux, elle perdait de l'argent. Ah! vous trouvez tous ces détails honteux, n'est-ce pas? Ils sont vrais. Vous êtes un charmant garçon, que j'aime de tout mon cœur; je vis depuis vingt ans parmi les femmes entretenues, je sais ce qu'elles sont et ce qu'elles valent, et je ne voudrais pas vous voir prendre au sérieux le caprice qu'une jolie fille a pour vous.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“All the young men of twenty or thirty thousand francs a year at Paris, that is to say, men who have only just enough to live on in the society in which they mix, know perfectly well, when they are the lovers of a woman like Marguerite, that she could not so much as pay for the rooms she lives in and the servants who wait upon her with what they give her. They do not say to her that they know it; they pretend not to see anything, and when they have had enough of it they go their way. If they have the vanity to wish to pay for everything they get ruined, like the fools they are, and go and get killed in Africa, after leaving a hundred thousand francs of debt in Paris. Do you think a woman is grateful to them for it? Far from it. She declares that she has sacrificed her position for them, and that while she was with them she was losing money. These details seem to you shocking? Well, they are true. You are a very nice fellow; I like you very much. I have lived with these women for twenty years; I know what they are worth, and I don’t want to see you take the caprice that a pretty girl has for you too seriously. «Tous ces jeunes gens ayant vingt ou trente mille livres de rente à Paris, c'est-à-dire à peine de quoi vivre dans le monde qu'ils fréquentent, savent très bien, quand ils sont les amants d'une femme comme Marguerite, qu'elle ne pourrait pas seulement payer son appartement et ses domestiques avec ce qu'ils lui donnent. Ils ne lui disent pas qu'ils le savent, ils ont l'air de ne rien voir, et quand ils en ont assez ils s'en vont. S'ils ont la vanité de suffire à tout, ils se ruinent comme des sots et vont se faire tuer en Afrique après avoir laissé cent mille francs de dettes à Paris. Croyez-vous que la femme leur en soit reconnaissante? Pas le moins du monde. Au contraire, elle dit qu'elle leur a sacrifié sa position et que, pendant qu'elle était avec eux, elle perdait de l'argent. Ah! vous trouvez tous ces détails honteux, n'est-ce pas? Ils sont vrais. Vous êtes un charmant garçon, que j'aime de tout mon cœur; je vis depuis vingt ans parmi les femmes entretenues, je sais ce qu'elles sont et ce qu'elles valent, et je ne voudrais pas vous voir prendre au sérieux le caprice qu'une jolie fille a pour vous.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
I scarcely dared reply, for the tone in which the words were spoken proved to me that the speaker was still possessed by the emotion which I had witnessed before, and that every time his thoughts or speech travelled back to that mournful subject emotion would still, for a long time to come, prove stronger than his will. I contented myself with a nod of the head. C'est à peine si j'osais répondre, car le ton de cette phrase me prouvait que celui qui me l'avait dite était toujours en proie à l'émotion dont j'avais été le témoin, et que chaque fois que sa pensée ou la parole d'un autre le reporterait sur ce douloureux sujet, pendant longtemps encore cette émotion trahirait sa volonté. Je me contentai donc de répondre par un signe de tête.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
I scarcely dared reply, for the tone in which the words were spoken proved to me that the speaker was still possessed by the emotion which I had witnessed before, and that every time his thoughts or speech travelled back to that mournful subject emotion would still, for a long time to come, prove stronger than his will. I contented myself with a nod of the head. C'est à peine si j'osais répondre, car le ton de cette phrase me prouvait que celui qui me l'avait dite était toujours en proie à l'émotion dont j'avais été le témoin, et que chaque fois que sa pensée ou la parole d'un autre le reporterait sur ce douloureux sujet, pendant longtemps encore cette émotion trahirait sa volonté. Je me contentai donc de répondre par un signe de tête.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“How unreasonable you are! Don’t you see that Marguerite can’t turn the count out of doors? M. de G. has been with her for a long time; he has always given her a lot of money; he still does. Marguerite spends more than a hundred thousand francs a year; she has heaps of debts. The duke gives her all that she asks for, but she does not always venture to ask him for all that she is in want of. It would never do for her to quarrel with the count, who is worth to her at least ten thousand francs a year. Marguerite is very fond of you, my dear fellow, but your liaison with her, in her interests and in yours, ought not to be serious. You with your seven or eight thousand francs a year, what could you do toward supplying all the luxuries which a girl like that is in need of? It would not be enough to keep her carriage. Take Marguerite for what she is, for a good, bright, pretty girl; be her lover for a month, two months; give her flowers, sweets, boxes at the theatre; but don’t get any other ideas into your head, and don’t make absurd scenes of jealousy. You know whom you have to do with; Marguerite isn’t a saint. She likes you, you are very fond of her; let the rest alone. You amaze me when I see you so touchy; you have the most charming mistress in Paris. She receives you in the greatest style, she is covered with diamonds, she needn’t cost you a penny, unless you like, and you are not satisfied. My dear fellow, you ask too much!” —Vous n'êtes pas raisonnable non plus. Comprenez donc que Marguerite ne peut pas mettre le comte à la porte. M. de G... a été longtemps avec elle, il lui a toujours donné beaucoup d'argent; il lui en donne encore. Marguerite dépense plus de cent mille francs par an; elle a beaucoup de dettes. Le duc lui envoie ce qu'elle lui demande, mais elle n'ose pas toujours lui demander tout ce dont elle a besoin. Il ne faut pas qu'elle se brouille avec le comte qui lui fait une dizaine de mille francs par an au moins. Marguerite vous aime bien, mon cher ami, mais votre liaison avec elle, dans son intérêt et dans le vôtre, ne doit pas être sérieuse. Ce n'est pas avec vos sept ou huit mille francs de pension que vous soutiendrez le luxe de cette fille-là; ils ne suffiraient pas à l'entretien de sa voiture. Prenez Marguerite pour ce qu'elle est, pour une bonne fille spirituelle et jolie; soyez son amant pendant un mois, deux mois; donnez-lui des bouquets, des bonbons et des loges; mais ne vous mettez rien de plus en tête, et ne lui faites pas des scènes de jalousie ridicule. Vous savez bien à qui vous avez affaire; Marguerite n'est pas une vertu. Vous lui plaisez, vous l'aimez bien, ne vous inquiétez pas du reste. Je vous trouve charmant de faire le susceptible! Vous avez la plus agréable maîtresse de Paris! Elle vous reçoit dans un appartement magnifique, elle est couverte de diamants, elle ne vous coûtera pas un sou, si vous le voulez, et vous n'êtes pas content. Que diable! Vous en demandez trop.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
“The first word he said to me when he came to the cemetery was: ‘How can I see her again?’ That can’t be done unless there is a change of grave, and I told him all about the formalities that have to be attended to in getting it done; for, you see, if you want to move a body from one grave to another you must have it identified, and only the family can give leave for it under the direction of a police inspector. That is why M. Duval has gone to see Mlle. Gautier’s sister, and you may be sure his first visit will be for me.” —Le premier mot qu'il m'a dit en venant au cimetière a été: «Comment faire pour la voir encore?» Cela ne pouvait avoir lieu que par le changement de tombe, et je l'ai renseigné sur toutes les formalités à remplir pour obtenir ce changement, car vous savez que pour transférer les morts d'un tombeau dans un autre, il faut les reconnaître, et la famille seule peut autoriser cette opération, à laquelle doit présider un commissaire de police. C'est pour avoir cette autorisation que M. Duval est allé chez la sœur de mademoiselle Gautier, et sa première visite sera évidemment pour nous.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
I was not long in discovering the reason of this astonishment and admiration, for, having begun to examine things a little carefully, I discovered without difficulty that I was in the house of a kept woman. Now, if there is one thing which women in society would like to see (and there were society women there), it is the home of those women whose carriages splash their own carriages day by day, who, like them, side by side with them, have their boxes at the Opera and at the Italiens, and who parade in Paris the opulent insolence of their beauty, their diamonds, and their scandal. Plus tard, je compris cette admiration et cet étonnement, car, m'étant mis aussi à examiner, je reconnus aisément que j'étais dans l'appartement d'une femme entretenue. Or, s'il y a une chose que les femmes du monde désirent voir, et il y avait là des femmes du monde, c'est l'intérieur de ces femmes, dont les équipages éclaboussent chaque jour le leur, qui ont, comme elles et à côté d'elles, leur loge à l'Opéra et aux Italiens, et qui étalent, à Paris, l'insolente opulence de leur beauté, de leurs bijoux et de leurs scandales.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils