Translations for horror in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
“It is my only chance of getting better. I must see her. Ever since I heard of her death, especially since I saw her grave, I have not been able to sleep. I can not realize that this woman, so young and so beautiful when I left her, is really dead. I must convince myself of it. I must see what God has done with a being that I have loved so much, and perhaps the horror of the sight will cure me of my despair. Will you accompany me, if it won’t be troubling you too much?” —C'est la seule chose qui puisse me guérir. Il faut que je la voie. Depuis que j'ai appris sa mort, et surtout depuis que j'ai vu sa tombe, je ne dors plus. Je ne peux pas me figurer que cette femme que j'ai quittée si jeune et si belle est morte. Il faut que je m'en assure par moi-même. Il faut que je voie ce que Dieu a fait de cet être que j'ai tant aimé, et peut-être le dégoût du spectacle remplacera-t-il le désespoir du souvenir; vous m'accompagnerez, n'est-ce pas... si cela ne vous ennuie pas trop?
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Treville said to himself: "If the cardinal has set this young fox upon me, he will certainly not have failed--he, who knows how bitterly I execrate him--to tell his spy that the best means of making his court to me is to rail at him. Therefore, in spite of all my protestations, if it be as I suspect, my cunning gossip will assure me that he holds his Eminence in horror." Tréville se disait à part lui : — Si le cardinal m’a dépêché ce jeune renard, il n’aura certes pas manqué, lui qui sait à quel point je l’exècre, de dire à son espion que le meilleur moyen de me faire la cour est de me dire pis que pendre de lui ; aussi, malgré mes protestations, le rusé compère va-t-il me répondre bien certainement qu’il a l’Éminence en horreur.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
"I come to a part of my story now in which I should wish to be particularly so. I am not a very heavy sleeper, and the anxiety in my mind tended, no doubt, to make me even less so than usual. About two in the morning, then, I was awakened by some sound in the house. It had ceased ere I was wide awake, but it had left an impression behind it as though a window had gently closed somewhere. I lay listening with all my ears. Suddenly, to my horror, there was a distinct sound of footsteps moving softly in the next room. I slipped out of bed, all palpitating with fear, and peeped round the corner of my dressing-room door. — J’en arrive au point intéressant. Je ne suis pas un profond dormeur, et comme j’étais préoccupé, mon sommeil devait être encore plus léger que de coutume. Vers deux heures du matin je fus réveillé par un bruit qui semblait venir de la maison. Le bruit avait cessé avant que je fusse bien éveillé, mais j’avais eu l’impression d’une fenêtre fermée doucement. Je restai couché, écoutant de toutes mes oreilles. Soudain, quelle ne fut pas mon horreur en entendant distinctement des pas étouffés dans la pièce voisine. Je me glissai hors de mon lit, tout palpitant de frayeur, et je regardai dans mon cabinet de toilette par la porte entr’ouverte.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
I was surprised at the coolness with which John avowed his knowledge of the island, and I own I was half-frightened when I saw him drawing nearer to myself. He did not know, to be sure, that I had overheard his council from the apple barrel, and yet I had, by this time, taken such a horror of his cruelty, duplicity, and power, that I could scarce conceal a shudder when he laid his hand upon my arm. J’étais surpris du cynisme avec lequel John avouait sa connaissance de l’île, et ce ne fut pas sans quelque appréhension que je le vis s’approcher de moi. Évidemment il ne savait pas que, dissimulé dans ma barrique de pommes, j’avais surpris son conciliabule, mais j’avais à ce moment conçu une telle horreur de sa cruauté, de sa duplicité et de sa tyrannie, que j’eus peine à réprimer un frisson quand il posa la main sur mon bras.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
I had a horror of anything that might look like suspicion, and I answered that I had no desire to know what she was writing; and yet I was certain that letter would have explained to me the cause of her sadness. J'avais horreur de tout ce qui pouvait paraître soupçon, je répondis donc à Marguerite que je n'avais pas besoin de savoir ce qu'elle écrivait, et cependant, j'en avais la certitude, cette lettre m'eût appris la véritable cause de ses tristesses.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
The red glare of the torch lighting up the interior of the block-house showed me the worst of my apprehensions realized. The pirates were in possession of the house and stores; there was a cask of cognac, there were the pork and bread, as before; and, what tenfold increased my horror, not a sign of any prisoner. I could only judge that all had perished, and my heart smote me sorely that I had not been there to perish with them. La rouge flambée de la torche, en illuminant l’intérieur du blockhaus, me fit voir que mes pires craintes s’étaient réalisées. Les pirates étaient en possession du fortin et des approvisionnements : il y avait là le tonnelet de cognac, il y avait le lard et le biscuit, comme auparavant ; et, ce qui décuplait mon horreur, pas trace de prisonniers. J’en conclus logiquement que tous avaient péri, et ma conscience me reprocha amèrement de n’être pas resté pour périr avec eux.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
But I saw nothing. At the moment when Holmes struck the light I heard a low, clear whistle, but the sudden glare flashing into my weary eyes made it impossible for me to tell what it was at which my friend lashed so savagely. I could, however, see that his face was deadly pale, and filled with horror and loathing. Je ne voyais absolument rien. Au moment où Holmes avait allumé, j’avais entendu un sifflement sourd, quoique distinct, mais l’éclat de la lumière empêchait mes yeux fatigués de voir sur quoi mon camarade frappait avec tant de colère. Je distinguais cependant son visage devenu subitement d’une pâleur mortelle et empreint d’horreur et de dégoût.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
That night (our third in Maple White Land) we had an experience which left a fearful impression upon our minds, and made us thankful that Lord John had worked so hard in making our retreat impregnable. We were all sleeping round our dying fire when we were aroused—or, rather, I should say, shot out of our slumbers—by a succession of the most frightful cries and screams to which I have ever listened. I know no sound to which I could compare this amazing tumult, which seemed to come from some spot within a few hundred yards of our camp. It was as ear-splitting as any whistle of a railway-engine; but whereas the whistle is a clear, mechanical, sharp-edged sound, this was far deeper in volume and vibrant with the uttermost strain of agony and horror. We clapped our hands to our ears to shut out that nerve-shaking appeal. A cold sweat broke out over my body, and my heart turned sick at the misery of it. All the woes of tortured life, all its stupendous indictment of high heaven, its innumerable sorrows, seemed to be centred and condensed into that one dreadful, agonized cry. And then, under this high-pitched, ringing sound there was another, more intermittent, a low, deep-chested laugh, a growling, throaty gurgle of merriment which formed a grotesque accompaniment to the shriek with which it was blended. For three or four minutes on end the fearsome duet continued, while all the foliage rustled with the rising of startled birds. Then it shut off as suddenly as it began. For a long time we sat in horrified silence. Then Lord John threw a bundle of twigs upon the fire, and their red glare lit up the intent faces of my companions and flickered over the great boughs above our heads. Cette nuit-là, troisième de notre séjour dans la Terre de Maple White, il se produisit un fait qui nous impressionna beaucoup et nous emplit de reconnaissance pour tout le mal que s’était donné lord Roxton dans l’intérêt de notre sécurité. Nous dormions autour de notre feu qui se mourait quand nous fûmes éveillés, ou, plutôt, arrachés au sommeil, par des cris qui semblaient venir de quelque cent yards, et qui étaient les plus perçants, les plus effrayants que j’eusse jamais entendus. Je ne sais pas de bruit que je puisse leur comparer. Ils déchiraient l’ouïe comme un sifflet de locomotive ; mais tandis qu’un sifflet de locomotive est clair, mécanique, coupant, ces cris, plus profonds, plus larges, vibraient d’une angoisse et d’une horreur infinies. Nous nous bouchâmes les oreilles pour échapper à ce concert de détresse qui nous ébranlait les nerfs. Une sueur froide m’inondait ; le cœur me chavirait dans la poitrine. Toutes les sortes de malédictions d’une âme à la torture, toutes les accusations dont elle peut charger le ciel, semblaient réunies, condensées, dans ce cri atroce, auquel s’en mêlait un autre plus intermittent, un cri bas, sonore, une sorte de grondement, de gargouillement, de ricanement guttural, qui lui faisait un accompagnement grotesque. Pendant trois ou quatre minutes, l’affreux duo se poursuivit, et tout le feuillage bruissait d’oiseaux en fuite. Brusquement, comme il avait commencé, il s’arrêta. Un effroi mortel nous pétrifiait. Nous gardâmes longtemps le silence. Puis, lord John jeta dans le feu une poignée de brindilles, et la lueur rouge éclaira les visages crispés de mes compagnons, voltigea dans les grandes branches au-dessus de nos têtes.
The Lost World, by Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle
That night (our third in Maple White Land) we had an experience which left a fearful impression upon our minds, and made us thankful that Lord John had worked so hard in making our retreat impregnable. We were all sleeping round our dying fire when we were aroused—or, rather, I should say, shot out of our slumbers—by a succession of the most frightful cries and screams to which I have ever listened. I know no sound to which I could compare this amazing tumult, which seemed to come from some spot within a few hundred yards of our camp. It was as ear-splitting as any whistle of a railway-engine; but whereas the whistle is a clear, mechanical, sharp-edged sound, this was far deeper in volume and vibrant with the uttermost strain of agony and horror. We clapped our hands to our ears to shut out that nerve-shaking appeal. A cold sweat broke out over my body, and my heart turned sick at the misery of it. All the woes of tortured life, all its stupendous indictment of high heaven, its innumerable sorrows, seemed to be centred and condensed into that one dreadful, agonized cry. And then, under this high-pitched, ringing sound there was another, more intermittent, a low, deep-chested laugh, a growling, throaty gurgle of merriment which formed a grotesque accompaniment to the shriek with which it was blended. For three or four minutes on end the fearsome duet continued, while all the foliage rustled with the rising of startled birds. Then it shut off as suddenly as it began. For a long time we sat in horrified silence. Then Lord John threw a bundle of twigs upon the fire, and their red glare lit up the intent faces of my companions and flickered over the great boughs above our heads. Cette nuit-là, troisième de notre séjour dans la Terre de Maple White, il se produisit un fait qui nous impressionna beaucoup et nous emplit de reconnaissance pour tout le mal que s’était donné lord Roxton dans l’intérêt de notre sécurité. Nous dormions autour de notre feu qui se mourait quand nous fûmes éveillés, ou, plutôt, arrachés au sommeil, par des cris qui semblaient venir de quelque cent yards, et qui étaient les plus perçants, les plus effrayants que j’eusse jamais entendus. Je ne sais pas de bruit que je puisse leur comparer. Ils déchiraient l’ouïe comme un sifflet de locomotive ; mais tandis qu’un sifflet de locomotive est clair, mécanique, coupant, ces cris, plus profonds, plus larges, vibraient d’une angoisse et d’une horreur infinies. Nous nous bouchâmes les oreilles pour échapper à ce concert de détresse qui nous ébranlait les nerfs. Une sueur froide m’inondait ; le cœur me chavirait dans la poitrine. Toutes les sortes de malédictions d’une âme à la torture, toutes les accusations dont elle peut charger le ciel, semblaient réunies, condensées, dans ce cri atroce, auquel s’en mêlait un autre plus intermittent, un cri bas, sonore, une sorte de grondement, de gargouillement, de ricanement guttural, qui lui faisait un accompagnement grotesque. Pendant trois ou quatre minutes, l’affreux duo se poursuivit, et tout le feuillage bruissait d’oiseaux en fuite. Brusquement, comme il avait commencé, il s’arrêta. Un effroi mortel nous pétrifiait. Nous gardâmes longtemps le silence. Puis, lord John jeta dans le feu une poignée de brindilles, et la lueur rouge éclaira les visages crispés de mes compagnons, voltigea dans les grandes branches au-dessus de nos têtes.
The Lost World, by Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle