Translations for poetry in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
I recalled the story, and, having longed to suffer for this woman, I was afraid that she would accept me too promptly and give me at once what I fain would have purchased by long waiting or some great sacrifice. We men are built like that, and it is very fortunate that the imagination lends so much poetry to the senses, and that the desires of the body make thus such concession to the dreams of the soul. If anyone had said to me, You shall have this woman to-night and be killed tomorrow, I would have accepted. If anyone had said to me, you can be her lover for ten pounds, I would have refused. I would have cried like a child who sees the castle he has been dreaming about vanish away as he awakens from sleep. Je me rappelais cette étude, et moi qui aurais voulu souffrir pour cette femme, je craignais qu'elle ne m'acceptât trop vite et ne me donnât trop promptement un amour que j'eusse voulu payer d'une longue attente ou d'un grand sacrifice. Nous sommes ainsi, nous autres hommes; et il est bien heureux que l'imagination laisse cette poésie aux sens, et que les désirs du corps fassent cette concession aux rêves de l'âme. Enfin, on m'eût dit: vous aurez cette femme ce soir, et vous serez tué demain, j'eusse accepté. On m'eût dit: donnez dix louis, et vous serez son amant, j'eusse refusé et pleuré, comme un enfant qui voit s'évanouir au réveil le château entrevu la nuit.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
"I glanced at the books upon the table, and in spite of my ignorance of German I could see that two of them were treatises on science, the others being volumes of poetry. Then I walked across to the window, hoping that I might catch some glimpse of the country-side, but an oak shutter, heavily barred, was folded across it. It was a wonderfully silent house. There was an old clock ticking loudly somewhere in the passage, but otherwise everything was deadly still. A vague feeling of uneasiness began to steal over me. Who were these German people, and what were they doing, living in this strange, out-of-the-way place? And where was the place? I was ten miles or so from Eyford, that was all I knew, but whether north, south, east, or west I had no idea. For that matter, Reading, and possibly other large towns, were within that radius, so the place might not be so secluded, after all. Yet it was quite certain, from the absolute stillness, that we were in the country. I paced up and down the room, humming a tune under my breath to keep up my spirits, and feeling that I was thoroughly earning my fifty-guinea fee. Je regardai les livres et malgré mon ignorance de l’allemand, je constatai que deux d’entre eux étaient des traités scientifiques, et les autres des livres de poésie. J’allai à la fenêtre, espérant voir la campagne, mais la fenêtre était fermée par un volet de chêne, assujetti au moyen d’une forte barre de fer. Cette maison était étonnamment silencieuse. En dehors du tic-tac d’une vieille pendule dans le corridor, tout semblait mort dans cette demeure. Un vague sentiment de malaise commença à m’envahir. Qui étaient ces Allemands, et que faisaient-ils dans cet endroit étrange écarté ? Où était cet endroit ? J’étais à dix milles, ou à peu près d’Eyford, c’est tout ce que je savais, mais au nord, au sud, à l’est, à l’ouest ? impossible de s’en rendre compte. Pour me rassurer je me disais que Reading, et peut-être d’autres grandes villes, se trouvaient dans le rayon et qu’après tout l’endroit pouvait bien n’être pas aussi isolé que je l’avais cru tout d’abord. Cependant, d’après le calme environnant, il était bien certain que nous étions en pleine campagne. J’arpentais la pièce de long en large, fredonnant un air pour me donner du courage, et trouvant que je gagnais bien mes cinquante guinées.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle