Translations for position in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
“All the young men of twenty or thirty thousand francs a year at Paris, that is to say, men who have only just enough to live on in the society in which they mix, know perfectly well, when they are the lovers of a woman like Marguerite, that she could not so much as pay for the rooms she lives in and the servants who wait upon her with what they give her. They do not say to her that they know it; they pretend not to see anything, and when they have had enough of it they go their way. If they have the vanity to wish to pay for everything they get ruined, like the fools they are, and go and get killed in Africa, after leaving a hundred thousand francs of debt in Paris. Do you think a woman is grateful to them for it? Far from it. She declares that she has sacrificed her position for them, and that while she was with them she was losing money. These details seem to you shocking? Well, they are true. You are a very nice fellow; I like you very much. I have lived with these women for twenty years; I know what they are worth, and I don’t want to see you take the caprice that a pretty girl has for you too seriously. | «Tous ces jeunes gens ayant vingt ou trente mille livres de rente à Paris, c'est-à-dire à peine de quoi vivre dans le monde qu'ils fréquentent, savent très bien, quand ils sont les amants d'une femme comme Marguerite, qu'elle ne pourrait pas seulement payer son appartement et ses domestiques avec ce qu'ils lui donnent. Ils ne lui disent pas qu'ils le savent, ils ont l'air de ne rien voir, et quand ils en ont assez ils s'en vont. S'ils ont la vanité de suffire à tout, ils se ruinent comme des sots et vont se faire tuer en Afrique après avoir laissé cent mille francs de dettes à Paris. Croyez-vous que la femme leur en soit reconnaissante? Pas le moins du monde. Au contraire, elle dit qu'elle leur a sacrifié sa position et que, pendant qu'elle était avec eux, elle perdait de l'argent. Ah! vous trouvez tous ces détails honteux, n'est-ce pas? Ils sont vrais. Vous êtes un charmant garçon, que j'aime de tout mon cœur; je vis depuis vingt ans parmi les femmes entretenues, je sais ce qu'elles sont et ce qu'elles valent, et je ne voudrais pas vous voir prendre au sérieux le caprice qu'une jolie fille a pour vous. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
This is what I was told on the subject. In the spring of 1847 Marguerite was so ill that the doctors ordered her to take the waters, and she went to Bagneres. Among the invalids was the daughter of this duke; she was not only suffering from the same complaint, but she was so like Marguerite in appearance that they might have been taken for sisters; the young duchess was in the last stage of consumption, and a few days after Marguerite’s arrival she died. One morning, the duke, who had remained at Bagneres to be near the soil that had buried a part of his heart, caught sight of Marguerite at a turn of the road. He seemed to see the shadow of his child, and going up to her, he took her hands, embraced and wept over her, and without even asking her who she was, begged her to let him love in her the living image of his dead child. Marguerite, alone at Bagneres with her maid, and not being in any fear of compromising herself, granted the duke’s request. Some people who knew her, happening to be at Bagneres, took upon themselves to explain Mademoiselle Gautier’s true position to the duke. It was a blow to the old man, for the resemblance with his daughter was ended in one direction, but it was too late. She had become a necessity to his heart, his only pretext, his only excuse, for living. He made no reproaches, he had indeed no right to do so, but he asked her if she felt herself capable of changing her mode of life, offering her in return for the sacrifice every compensation that she could desire. She consented. | Voici ce qu'on m'a raconté à ce sujet. Au printemps de 1842, Marguerite était si faible, si changée que les médecins lui ordonnèrent les eaux, et qu'elle partit pour Bagnères. Là, parmi les malades, se trouvait la fille de ce duc, laquelle avait non seulement la même maladie, mais encore le même visage que Marguerite, au point qu'on eût pu les prendre pour les deux sœurs. Seulement la jeune duchesse était au troisième degré de la phtisie, et peu de jours après l'arrivée de Marguerite elle succombait. Un matin, le duc, resté à Bagnères comme on reste sur le sol qui ensevelit une partie du cœur, aperçut Marguerite au détour d'une allée. Il lui sembla voir passer l'ombre de son enfant et, marchant vers elle, il lui prit les mains, l'embrassa en pleurant, et, sans lui demander qui elle était, implora la permission de la voir et d'aimer en elle l'image vivante de sa fille morte. Marguerite, seule à Bagnères avec sa femme de chambre, et d'ailleurs n'ayant aucune crainte de se compromettre, accorda au duc ce qu'il lui demandait. Il se trouvait à Bagnères des gens qui la connaissaient, et qui vinrent officiellement avertir le duc de la véritable position de mademoiselle Gautier. Ce fut un coup pour le vieillard, car là cessait la ressemblance avec sa fille; mais il était trop tard. La jeune femme était devenue un besoin de son cœur et son seul prétexte, sa seule excuse de vivre encore. Il ne lui fit aucun reproche, il n'avait pas le droit de lui en faire, mais il lui demanda si elle se sentait capable de changer sa vie, lui offrant en échange de ce sacrifice toutes les compensations qu'elle pourrait désirer. Elle promit. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
The day when Marguerite and I came to Paris to look for a flat, I went to this solicitor and asked him what had to be done in order to make over this income to another person. The good man imagined I was ruined, and questioned me as to the cause of my decision. As I knew that I should be obliged, sooner or later, to say in whose favour I made this transfer, I thought it best to tell him the truth at once. He made none of the objections that his position as friend and solicitor authorized him to make, and assured me that he would arrange the whole affair in the best way possible. Naturally, I begged him to employ the greatest discretion in regard to my father, and on leaving him I rejoined Marguerite, who was waiting for me at Julie Duprat’s, where she had gone in preference to going to listen to the moralizings of Prudence. | Le jour où Marguerite et moi nous vînmes à Paris pour chercher des appartements, j'allai chez ce notaire, et je lui demandai de quelle façon je devais m'y prendre pour faire à une autre personne le transfert de cette rente. Le brave homme me crut ruiné et me questionna sur la cause de cette décision. Or, comme il fallait bien tôt ou tard que je lui disse en faveur de qui je faisais cette donation, je préférai lui raconter tout de suite la vérité. Il ne me fit aucune des objections que sa position de notaire et d'ami l'autorisait à me faire, et m'assura qu'il se chargeait d'arranger tout pour le mieux. Je lui recommandai naturellement la plus grande discrétion vis-à-vis de mon père, et j'allai rejoindre Marguerite qui m'attendait chez Julie Duprat, où elle avait préféré descendre plutôt que d'aller écouter la morale de Prudence. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
After I had been walking for an hour from the Marly horses to the Rond-Point, I saw Marguerite’s carriage in the distance; I divined rather than recognised it. As it was turning the corner of the Champs-Elysees it stopped, and a tall young man left a group of people with whom he was talking and came up to her. They talked for a few moments; the young man returned to his friends, the horses set out again, and as I came near the group I recognised the one who had spoken to Marguerite as the Comte de G., whose portrait I had seen and whom Prudence had indicated to me as the man to whom Marguerite owed her position. It was to him that she had closed her doors the night before; I imagined that she had stopped her carriage in order to explain to him why she had done so, and I hoped that at the same time she had found some new pretext for not receiving him on the following night. | Au bout d'une heure que je me promenais des chevaux de Marly au rond-point et du rond-point aux chevaux de Marly, je vis de loin la voiture de Marguerite; je ne la reconnus pas, je la devinai. Au moment de tourner l'angle des Champs-Elysées, elle se fit arrêter, et un grand jeune homme se détacha d'un groupe où il causait pour venir causer avec elle. Ils causèrent quelques instants; le jeune homme rejoignit ses amis, les chevaux repartirent, et moi, qui m'étais approché du groupe, je reconnus dans celui qui avait parlé à Marguerite ce comte de G... dont j'avais vu le portrait et que Prudence m'avait signalé comme celui à qui Marguerite devait sa position. C'était à lui qu'elle avait fait défendre sa porte, la veille; je supposai qu'elle avait fait arrêter sa voiture pour lui donner la raison de cette défense, et j'espérai qu'en même temps elle avait trouvé quelque nouveau prétexte pour ne pas le recevoir la nuit suivante. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
It was agreed that we should do as she had planned. Thereupon, she went wild with delight; danced, sang, amused herself with calling up pictures of her new flat in all its simplicity, and began to consult me as to its position and arrangement. I saw how happy and proud she was of this resolution, which seemed as if it would bring us into closer and closer relationship, and I resolved to do my own share. In an instant I decided the whole course of my life. I put my affairs in order, and made over to Marguerite the income which had come to me from my mother, and which seemed little enough in return for the sacrifice which I was accepting. There remained the five thousand francs a year from my father; and, whatever happened, I had always enough to live on. I did not tell Marguerite what I had done, certain as I was that she would refuse the gift. This income came from a mortgage of sixty thousand francs on a house that I had never even seen. All that I knew was that every three months my father’s solicitor, an old friend of the family, handed over to me seven hundred and fifty francs in return for my receipt. | Ce qu'elle avait décidé fut donc convenu. Alors elle devint d'une gaieté folle: elle dansait, elle chantait, elle se faisait une fête de la simplicité de son nouvel appartement, sur le quartier et la disposition duquel elle me consultait déjà. Je la voyais heureuse et fière de cette résolution qui semblait devoir nous rapprocher définitivement l'un de l'autre. Aussi, je ne voulus pas être en reste avec elle. En un instant je décidai de ma vie. J'établis la position de ma fortune, et je fis à Marguerite l'abandon de la rente qui me venait de ma mère, et qui me parut bien insuffisante pour récompenser le sacrifice que j'acceptais. Il me restait les cinq mille francs de pension que me faisait mon père, et, quoi qu'il arrivât, j'avais toujours assez de cette pension annuelle pour vivre. Je ne dis pas à Marguerite ce que j'avais résolu, convaincu que j'étais qu'elle refuserait cette donation. Cette rente provenait d'une hypothèque de soixante mille francs sur une maison que je n'avais même jamais vue. Tout ce que je savais, c'est qu'à chaque trimestre le notaire de mon père, vieil ami de notre famille, me remettait sept cent cinquante francs sur mon simple reçu. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“That I would report his decision to you, and I promised him that I would bring you into a more reasonable frame of mind. Only think, my dear child, of the position that you are losing, and that Armand can never give you. He loves you with all his soul, but he has no fortune capable of supplying your needs, and he will be bound to leave you one day, when it will be too late and when the duke will refuse to do any more for you. Would you like me to speak to Armand?” | —Que je vous communiquerais sa décision, et je lui ai promis de vous faire entendre raison. Réfléchissez, ma chère enfant, à la position que vous perdez et que ne pourra jamais vous rendre Armand. Il vous aime de toute son âme, mais il n'a pas assez de fortune pour subvenir à tous vos besoins, et il faudra bien un jour vous quitter, quand il sera trop tard et que le duc ne voudra plus rien faire pour vous. Voulez-vous que je parle à Armand? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
It was long ere I could close an eye, and heaven knows I had matter enough for thought, in the man whom I had slain that afternoon, in my own most perilous position, and, above all, in the remarkable game that I saw Silver now engaged upon—keeping the mutineers together with one hand, and grasping, with the other, after every means, possible and impossible, to make his peace and save his miserable life. He himself slept peacefully, and snored aloud; yet my heart was sore for him, wicked as he was, to think on the dark perils that environed, and the shameful gibbet that awaited him. | Je fus longtemps sans pouvoir fermer l’œil, et Dieu sait si j’avais matière à réflexions : le meurtre que j’avais commis dans l’après-midi, l’extrême danger de ma position, et surtout le jeu peu ordinaire où je voyais Silver engagé… Silver qui maintenait d’une main les mutins, et de l’autre s’efforçait par tous les moyens possibles et impossibles d’obtenir la paix et de sauver sa misérable existence. Il dormait d’un sommeil tranquille, et ronflait bruyamment ; mais j’avais pitié de lui, malgré sa méchanceté, en songeant aux sinistres dangers qui l’environnaient et à l’infâme gibet qui l’attendait. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Marguerite ate her raisins glaces without taking any more notice of me. The friend who had introduced me did not wish to let me remain in so ridiculous a position. | Marguerite mangeait ses raisins sans plus s'occuper de moi. Mon introducteur ne voulut pas me laisser dans cette position ridicule. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“My God! I was afraid of it,” she said. “When Joseph came to tell you of your father’s arrival I trembled as if he had brought news of some misfortune. My poor friend, I am the cause of all your distress. You will be better off, perhaps, if you leave me and do not quarrel with your father on my account. He knows that you are sure to have a mistress, and he ought to be thankful that it is I, since I love you and do not want more of you than your position allows. Did you tell him how we had arranged our future?” | —Ah! mon dieu! je m'en doutais, dit-elle. Quand Joseph est venu nous annoncer l'arrivée de ton père, j'ai tressailli comme à la nouvelle d'un malheur. Pauvre ami! et c'est moi qui te cause tous ces chagrins. Tu ferais peut-être mieux de me quitter que de te brouiller avec ton père. Cependant je ne lui ai rien fait. Nous vivons bien tranquilles, nous allons vivre plus tranquilles encore. Il sait bien qu'il faut que tu aies une maîtresse, et il devrait être heureux que ce fût moi, puisque je t'aime et n'ambitionne pas plus que ta position ne le permet. Lui as-tu dit comment nous avons arrangé l'avenir? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
There was in all this, as may have been observed, one personage concerned, of whom, notwithstanding his precarious position, we have appeared to take but very little notice. This personage was M. Bonacieux, the respectable martyr of the political and amorous intrigues which entangled themselves so nicely together at this gallant and chivalric period. | Il y avait dans tout cela, comme on a pu le remarquer, un personnage dont, malgré sa position précaire, on n’avait paru s’inquiéter que fort médiocrement. Ce personnage était M. Bonacieux, respectable martyr des intrigues politiques et amoureuses qui s’enchevêtraient si bien les unes aux autres dans cette époque à la fois si chevaleresque et si galante. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
One was the great fire on shore, by which the defeated pirates lay carousing in the swamp. The other, a mere blur of light upon the darkness, indicated the position of the anchored ship. She had swung round to the ebb—her bow was now toward me—the only lights on board were in the cabin; and what I saw was merely a reflection on the fog of the strong rays that flowed from the stern. window. | L’un était le grand feu du rivage, autour duquel les pirates vaincus faisaient carrousse. L’autre, simple tache de lumière sur l’obscurité, m’indiquait la position du navire à l’ancre. Celui-ci avait tourné avec le reflux, et me présentait maintenant son avant, et comme il n’y avait de lumières à bord que dans la cabine, ce que je voyais était uniquement le reflet sur le brouillard des vifs rayons qui s’échappaient de la fenêtre de poupe. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Oh, fear nothing, madame!" said the young woman, clasping her hands and weeping herself at the queen's sorrows; "I am your Majesty's, body and soul, and however far I may be from you, however inferior may be my position, I believe I have discovered a means of extricating your Majesty from your trouble." | — Oh ! ne craignez rien, madame, dit la jeune femme en joignant les mains et en pleurant elle-même des angoisses de la reine ; je suis à Votre Majesté corps et âme, et si loin que je sois d’elle, si inférieure que soit ma position, je crois que j’ai trouvé un moyen de tirer Votre Majesté de peine. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
As they rode along, the duke endeavored to draw from d'Artagnan, not all that had happened, but what d'Artagnan himself knew. By adding all that he heard from the mouth of the young man to his own remembrances, he was enabled to form a pretty exact idea of a position of the seriousness of which, for the rest, the queen's letter, short but explicit, gave him the clue. But that which astonished him most was that the cardinal, so deeply interested in preventing this young man from setting his foot in England, had not succeeded in arresting him on the road. It was then, upon the manifestation of this astonishment, that d'Artagnan related to him the precaution taken, and how, thanks to the devotion of his three friends, whom he had left scattered and bleeding on the road, he had succeeded in coming off with a single sword thrust, which had pierced the queen's letter and for which he had repaid M. de Wardes with such terrible coin. While he was listening to this recital, delivered with the greatest simplicity, the duke looked from time to time at the young man with astonishment, as if he could not comprehend how so much prudence, courage, and devotedness could be allied with a countenance which indicated not more than twenty years. | Tout le long de la route, le duc se fit mettre au courant par d’Artagnan non pas de tout ce qui s’était passé, mais de ce que d’Artagnan savait. En rapprochant ce qu’il entendait sortir de la bouche du jeune homme de ses souvenirs à lui, il put donc se faire une idée assez exacte d’une position de la gravité de laquelle, au reste, la lettre de la reine, si courte et si explicite qu’elle fût, lui donnait la mesure. Mais ce qui l’étonnait surtout, c’est que le cardinal, intéressé comme il l’était à ce que le jeune homme ne mît pas le pied en Angleterre, ne fût point parvenu à l’arrêter en route. Ce fut alors, et sur la manifestation de cet étonnement, que d’Artagnan lui raconta les précautions prises, et comment, grâce au dévoûment de ses trois amis, qu’il avait éparpillés tout sanglants sur la route, il était arrivé à en être quitte pour le coup d’épée qui avait traversé le billet de la reine, et qu’il avait rendu à M. de Wardes en si terrible monnaie. Tout en écoutant ce récit, fait avec la plus grande simplicité, le duc regardait de temps en temps le jeune homme d’un air étonné, comme s’il n’eût pas compris que tant de prudence, de courage et de dévoûment, pût s’allier avec un visage qui n’indiquait pas encore vingt ans. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
We had soon touched land in the same place as before and set to provision the block-house. All three made the first journey, heavily laden, and tossed our stores over the palisade. Then, leaving Joyce to guard them—one man, to be sure, but with half a dozen muskets—Hunter and | returned to the jolly-boat, and loaded ourselves once more. So we proceeded, without pausing to take breath, till the whole cargo was bestowed, when the two servants took up their position in the block-house, and I, with all my power, sculled back to the Hispaniola. | Ayant pris terre à la même place que précédemment, nous nous mîmes en devoir de ravitailler le blockhaus. Nous fîmes le premier voyage à nous trois, lourdement chargés, et lançâmes nos provisions par-dessus la palissade. Puis, laissant Joyce pour les garder — un seul homme, à vrai dire, mais pourvu d’une demi-douzaine de mousquets — Hunter et moi retournâmes au petit canot prendre un nouveau chargement. Nous continuâmes ainsi sans nous arrêter pour souffler, jusqu’à ce que la cargaison fût en place ; alors les deux valets prirent position dans le blockhaus, tandis que je ramais de toutes mes forces vers l’ Hispaniola . |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Indeed, on a second glance, it seemed impossible to fancy that the body was in a natural position. But for some disarray (the work, perhaps, of the birds that had fed upon him, or of the slow-growing creeper that had gradually enveloped his remains) the man lay perfectly straight—his feet pointing in one direction, his hands raised above his head like a diver's, pointing directly in the opposite. | En effet, au second coup d’œil, on ne pouvait réellement croire que le corps fût dans une position naturelle. À part un léger désordre – dû sans doute aux oiseaux qui s’étaient nourris du cadavre, ou à la lente croissance des plantes qui avaient peu à peu enseveli ses restes – l’homme gisait en une position parfaitement rectiligne, les pieds orientés dans un sens, et les bras, allongés au-dessus de la tête comme ceux d’un plongeur, dans l’autre. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
I was drenched and terrified, and fell instantly back into my old position, whereupon the coracle seemed to find her head again, and led me softly as before among the billows. It was plain she was not to be interfered with, and at that rate, since I could in no way influence her course, what hope had I left of reaching land? | Tout trempé et terrifié, je me rejetai au plus vite dans ma position primitive, ce qui parut rendre aussitôt ses esprits au coracle, qui me mena parmi les lames aussi doucement qu’auparavant. Il était clair qu’il ne fallait pas le contrarier ; mais à cette allure, puisque je ne pouvais en aucune façon influer sur sa course, quel espoir avais-je d’atteindre la terre ? |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Arsene soon realized that his position as secretary was essentially a sinecure. During the first two months, he had only four important letters to recopy, and was called only once to Mon. Imbert's office; consequently, he had only one opportunity to contemplate, officially, the Imbert safe. Moreover, he noticed that the secretary was not invited to the social functions of the employer. But he did not complain, as he preferred to remain, modestly, in the shade and maintain his peace and freedom. | Arsène ne tarda pas à s’apercevoir que son poste de secrétaire ressemblait furieusement à une sinécure. En deux mois, il n’eut que quatre lettres insignifiantes à recopier et ne fut appelé qu’une fois dans le bureau de son patron, ce qui ne lui permit qu’une fois de contempler officiellement le coffre-fort. En outre, il nota que le titulaire de cette sinécure ne devait pas être jugé digne de figurer auprès du député Anquety, ou du bâtonnier Grouvel, car on omit de le convier aux fameuses réceptions mondaines. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"When evening came I felt that it would-be an imprudence to leave so precious a thing in the office behind me. Bankers' safes had been forced before now, and why should not mine be? If so, how terrible would be the position in which I should find myself! I determined, therefore, that for the next few days I would always carry the case backward and forward with me, so that it might never be really out of my reach. With this intention, I called a cab, and drove out to my house at Streatham, carrying the jewel with me. I did not breathe freely until I had taken it up-stairs and locked it in the bureau of my dressing-room, | Quand vint le soir, il me sembla imprudent de laisser derrière moi au bureau un objet aussi précieux. Des coffres-forts de banquiers ont déjà été forcés, et qui prouvait que le mien ne le serait pas ? Dans ce cas, quelle terrible position que celle où je me trouverais ! Je résolus donc d’emporter l’écrin chaque jour, de façon à ce qu’il fût toujours réellement sous ma main. À cet effet, je hélai un fiacre, et je rentrai chez moi à Streatham avec le précieux bijou ; je ne respirai à l’aise que lorsque je l’eus déposé en sûreté au premier étage et que je l’eus enfermé dans le bureau de mon cabinet de toilette. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
I had scarce gained a position on the bowsprit when the flying jib flapped and filled upon the other tack with a report like a gun. The schooner trembled to her keel under the reverse, but next moment, the other sails still drawing, the jib flapped back again and hung idle. | J’avais à peine pris position sur le beaupré, que le clin-foc battit et reprit le vent en changeant ses amures, avec une détonation pareille à un coup de canon. Sous le choc de la renverse, la goélette trembla jusqu’à la quille ; mais au bout d’un instant, comme les autres voiles portaient encore, le foc revint battre de nouveau et pendit paresseusement. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
He had pitched, as I have said, against the bulwarks, where he lay like some horrible, ungainly sort of puppet; life-size, indeed, but how different from life's color or life's comeliness! In that position, I could easily have my way with him, and as the habit of tragical adventures had worn off almost all my terror for the dead, I took him by the waist as if he had been a sack of bran, and, with one good heave, tumbled him overboard. He went in with a sounding plunge, the red cap came off, and remained floating on the surface, and as soon as the splash subsided, I could see him and Israel lying side by side, both wavering with the tremulous movement of the water. O'Brien, though still quite a young man, was very bald. There he lay with that bald head across the knees of the man who had killed him, and the quick fishes steering to and fro over both. | Il avait culbuté, comme je l’ai dit, contre les bastingages, où il gisait pareil à quelque hideux pantin disloqué, de grandeur naturelle, certes, mais combien éloigné des couleurs et de la souplesse de la vie ! Dans cette position, j’en vins à bout facilement ; et mes aventures tragiques ayant, par l’habitude, fort émoussé mon horreur des morts, je le pris à bras le corps tel un vulgaire sac de son, et, d’une bonne poussée, l’envoyai par-dessus bord. Il s’enfonça avec un plouc ! retentissant, perdant son bonnet rouge qui se mit à flotter à la surface. Dès que l’eau eut repris son niveau, je vis O’Brien côte à côte avec Israël, tous deux agités par le mouvement ondulatoire de l’eau. O’Brien, malgré sa jeunesse, était très chauve. Il gisait là, sa calvitie posée sur les genoux de l’homme qui l’avait tué, et les poissons rapides évoluaient capricieusement sur tous deux. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
While I was thus looking and wondering, in a calm moment when the ship was still, Israel Hands turned partly round, and with a low moan, writhed himself back to the position in which I had seen him first. The moan, which told of pain and deadly weakness, and the way in which his jaw hung open, went right to my heart. But when I remembered the talk I had overheard from the apple barrel, all pity left me. I walked aft until I reached the mainmast. | Je regardais ce spectacle avec étonnement, lorsque dans un intervalle de calme où le navire se tenait tranquille, Israël Hands se tourna à demi, et avec un gémissement sourd et en se tortillant, reprit la position dans laquelle je l’avais vu d’abord. Son gémissement, qui décelait une douleur et une faiblesse extrêmes, et la vue de sa mâchoire pendante, émurent ma compassion. Mais en me remémorant les propos que j’avais ouïs, caché dans ma barrique de pommes, toute pitié m’abandonna. Je m’avançai jusqu’au grand mât. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
I remembered what Silver had said about the current that sets northward along the whole west coast of Treasure Island; and seeing from my position that I was already under its influence, I preferred to leave Haulbowline Head behind me, and reserve my strength for an attempt to land upon the kindlier-looking Cape of the Woods. | Je me rappelai que le courant, au dire de Silver, portait au nord sur toute la côte ouest de l’île au trésor, et voyant d’après ma position que j’étais déjà sous son influence, je résolus de laisser derrière moi le cap Hisse-la-Bouline et de réserver mes forces pour tenter d’aborder sur le cap des Bois, de plus engageant aspect. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
“A fine thing that will be to do; you will fall out with your father, cripple your resources, and one doesn’t find thirty thousand francs from one day to another. Believe me, my dear Armand, I know women better than you do; do not commit this folly; you will be sorry for it one day. Be reasonable. I don’t advise you to leave Marguerite, but live with her as you did at the beginning. Let her find the means to get out of this difficulty. The duke will come back in a little while. The Comte de N., if she would take him, he told me yesterday even, would pay all her debts, and give her four or five thousand francs a month. He has two hundred thousand a year. It would be a position for her, while you will certainly be obliged to leave her. Don’t wait till you are ruined, especially as the Comte de N. is a fool, and nothing would prevent your still being Marguerite’s lover. She would cry a little at the beginning, but she would come to accustom herself to it, and you would thank me one day for what you had done. Imagine that Marguerite is married, and deceive the husband; that is all. I have already told you all this once, only at that time it was merely advice, and now it is almost a necessity.” | —Vous allez faire là une belle chose; vous brouiller avec votre père, entraver vos ressources, et l'on ne trouve pas ainsi trente mille francs du jour au lendemain. Croyez-moi, mon cher Armand, je connais mieux les femmes que vous; ne faites pas cette folie, dont vous vous repentiriez un jour. Soyez raisonnable. Je ne vous dis pas de quitter Marguerite, mais vivez avec elle comme vous viviez au commencement de l'été. Laissez-lui trouver les moyens de sortir d'embarras. Le duc reviendra peu à peu à elle. Le comte de N..., si elle le prend, il me le disait encore hier, lui payera toutes ses dettes, et lui donnera quatre ou cinq mille francs par mois. Il a deux cent mille livres de rente. Ce sera une position pour elle, tandis que vous, il faudra toujours que vous la quittiez; n'attendez pas pour cela que vous soyez ruiné, d'autant plus que ce comte de N... est un imbécile, et que rien ne vous empêchera d'être l'amant de Marguerite. Elle pleurera un peu au commencement, mais elle finira par s'y habituer, et vous remerciera un jour de ce que vous aurez fait. Supposez que Marguerite est mariée, et trompez le mari, voilà tout. «Je vous ai déjà dit tout cela une fois; seulement à cette époque, ce n'était encore qu'un conseil, et aujourd'hui, c'est presque une nécessité. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |