Translations for reader in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
In my opinion, it is impossible to create characters until one has spent a long time in studying men, as it is impossible to speak a language until it has been seriously acquired. Not being old enough to invent, I content myself with narrating, and I beg the reader to assure himself of the truth of a story in which all the characters, with the exception of the heroine, are still alive. Eye-witnesses of the greater part of the facts which I have collected are to be found in Paris, and I might call upon them to confirm me if my testimony is not enough. And, thanks to a particular circumstance, I alone can write these things, for I alone am able to give the final details, without which it would have been impossible to make the story at once interesting and complete. | Mon avis est qu'on ne peut créer des personnages que lorsque l'on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise. N'ayant pas encore l'âge où l'on invente, je me contente de raconter. J'engage donc le lecteur à être convaincu de la réalité de cette histoire, dont tous les personnages, à l'exception de l'héroïne, vivent encore. D'ailleurs, il y a à Paris des témoins de la plupart des faits que je recueille ici, et qui pourraient les confirmer, si mon témoignage ne suffisait pas. Par une circonstance particulière, seul je pouvais les écrire, car seul j'ai été le confident des derniers détails sans lesquels il eût été impossible de faire un récit intéressant et complet. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
We might cite the initials of many more of those who found themselves, not without some mutual surprise, side by side in one room. But we fear to weary the reader. We will only add that everyone was in the highest spirits, and that many of those present had known the dead woman, and seemed quite oblivious of the fact. There was a sound of loud laughter; the auctioneers shouted at the top of their voices; the dealers who had filled the benches in front of the auction table tried in vain to obtain silence, in order to transact their business in peace. Never was there a noisier or a more varied gathering. | Nous pourrions citer encore les initiales de bien des gens réunis dans ce salon, et bien étonnés de se trouver ensemble; mais nous craindrions de lasser le lecteur. Disons seulement que tout le monde était d'une gaieté folle, et que parmi toutes celles qui se trouvaient là beaucoup avaient connu la morte, et ne paraissaient pas s'en souvenir. On riait fort; les commissaires criaient à tue-tête; les marchands qui avaient envahi les bancs disposés devant les tables de vente essayaient en vain d'imposer silence, pour faire leurs affaires tranquillement. Jamais réunion ne fut plus variée, plus bruyante. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Fortunately, the reader may remember, or may not remember-- fortunately we have promised not to lose sight of him. | Heureusement, le lecteur se le rappelle ou ne se le rappelle pas, heureusement que nous avons promis de ne pas le perdre de vue. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
I do not draw from this story the conclusion that all women like Marguerite are capable of doing all that she did—far from it; but I have discovered that one of them experienced a serious love in the course of her life, that she suffered for it, and that she died of it. I have told the reader all that I learned. It was my duty. | Je ne tire pas de ce récit la conclusion que toutes les filles comme Marguerite sont capables de faire ce qu'elle a fait; loin de là, mais j'ai eu connaissance qu'une d'elles avait éprouvé dans sa vie un amour sérieux, qu'elle en avait souffert et qu'elle en était morte. J'ai raconté au lecteur ce que j'avais appris. C'était un devoir. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
As we pulled over there was some discussion on the chart. The red cross was, of course, far too large to be a guide; and the terms of the note on the back, as you will hear, admitted of some ambiguity. They ran, the reader may remember, thus: | Tout en ramant, on discutait au sujet de la carte : la croix rouge était bien entendu trop grande pour pouvoir servir de repère, et les termes de la note figurant au verso renfermaient, on va le voir, une certaine ambiguïté. Comme le lecteur s’en souvient peut-être, elle était ainsi conçue : |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Then d'Artagnan, as the reader, from whom we have not concealed the state of his fortune, very well knows--d'Artagnan was not a millionaire; he hoped to become one someday, but the time which in his own mind he fixed upon for this happy change was still far distant. In the meanwhile, how disheartening to see the woman one loves long for those thousands of nothings which constitute a woman's happiness, and be unable to give her those thousands of nothings. At least, when the woman is rich and the lover is not, that which he cannot offer she offers to herself; and although it is generally with her husband's money that she procures herself this indulgence, the gratitude for it seldom reverts to him. | Puis d’Artagnan, comme le sait très bien le lecteur, auquel nous n’avons pas caché l’état de sa fortune, d’Artagnan n’était pas un millionnaire ; il espérait bien le devenir un jour ; mais le temps qu’il se fixait lui-même pour cet heureux changement était assez éloigné. En attendant, quel désespoir que de voir une femme qu’on aime désirer ces mille riens dont les femmes composent leur bonheur, et de ne pouvoir lui donner ces mille riens. Au moins quand la femme est riche et que l’amant ne l’est pas, ce qu’il ne peut lui offrir, elle se l’offre elle-même, et quoique ce soit ordinairement avec l’argent du mari qu’elle se passe cette jouissance, il est rare que ce soit à lui qu’en revienne la reconnaissance. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
The reader hushed herself instantly. All the ladies rose, and there was a profound silence. As to the king, he made no demonstration of politeness, only stopping before the queen. "Madame," said he, "you are about to receive a visit from the chancellor, who will communicate certain matters to you with which I have charged him." | La lectrice se tut à l’instant même, toutes les dames se levèrent, et il se fit un profond silence. Quant au roi, il ne fit aucune démonstration de politesse ; seulement, s’arrêtant devant la reine : — Madame, dit-il d’une voix altérée, vous allez recevoir la visite de M. le chancelier, qui vous communiquera certaines affaires dont je l’ai chargé. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Certainly, that was not sufficient in itself, but another incident happened that gives the disappearance of the book a special significance. There was another cop of this book in the National Library at Paris, and the two books differed in certain details relating to the subterranean passage; for instance, each of them contained drawings and annotations, not printed, but written in ink and more or less effaced. I knew those facts, and I knew that the exact location of the passage could be determined only by a comparison of the two books. Now, the day after my book disappeared, the book was called for in the National Library by a reader who carried it away, and no one knows how the theft was effected." | — Certes, cela n’eût point suffi s’il ne s’était passé un autre fait qui donne à celui que je viens de vous raconter toute sa signification. Il existait à la Bibliothèque nationale un second exemplaire de cette Chronique, et ces deux exemplaires différaient par certains détails concernant le souterrain, comme l’établissement d’un profil et d’une échelle, et diverses annotations, non pas imprimées, mais écrites à l’encre et plus ou moins effacées. Je savais ces particularités, et je savais que le tracé définitif ne pouvait être reconstitué que par une confrontation minutieuse des deux cartes. Or, le lendemain du jour où mon exemplaire disparaissait, celui de la Bibliothèque nationale était demandé par un lecteur qui l’emportait sans qu’il fût possible de déterminer les conditions dans lesquelles le vol était effectué. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
From this phrase, "d'Artagnan awakened Planchet," the reader must not suppose it was night, or that day was hardly come. No, it had just struck four. Planchet, two hours before, had asked his master for some dinner, and he had answered him with the proverb, "He who sleeps, dines." And Planchet dined by sleeping. | Que de cette phrase, d’Artagnan réveilla Planchet, le lecteur n’aille pas augurer qu’il faisait nuit ou que le jour n’était point encore venu. Non ! quatre heures de l’après-midi venaient de sonner ; Planchet, deux heures auparavant, était venu demander à dîner à son maître, lequel lui avait répondu par le proverbe : « Qui dort dîne. » Et Planchet dînait en dormant. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
And now I come rapidly to the conclusion of this singular narrative, in which I have tried to make the reader share those dark fears and vague surmises which clouded our lives so long, and ended in so tragic a manner. On the morning after the death of the hound the fog had lifted and we were guided by Mrs. Stapleton to the point where they had found a pathway through the bog. It helped us to realise the horror of this woman’s life when we saw the eagerness and joy with which she laid us on her husband’s track. We left her standing upon the thin peninsula of firm, peaty soil which tapered out into the widespread bog. From the end of it a small wand planted here and there showed where the path zigzagged from tuft to tuft of rushes among those green-scummed pits and foul quagmires which barred the way to the stranger. Rank reeds and lush, slimy water-plants sent an odour of decay and a heavy miasmatic vapour onto our faces, while a false step plunged us more than once thigh-deep into the dark, quivering mire, which shook for yards in soft undulations around our feet. Its tenacious grip plucked at our heels as we walked, and when we sank into it it was as if some malignant hand was tugging us down into those obscene depths, so grim and purposeful was the clutch in which it held us. Once only we saw a trace that some one had passed that perilous way before us. From amid a tuft of cotton-grass which bore it up out of the slime some dark thing was projecting. Holmes sank to his waist as he stepped from the path to seize it, and had we not been there to drag him out he could never have set his foot upon firm land again. He held an old black boot in the air. “Meyers, Toronto,” was printed on the leather inside. | J’arrive rapidement à la conclusion de cette singulière histoire, dans laquelle je me suis efforcé de faire partager au lecteur les angoisses et les vagues soupçons qui, pendant quelques jours, avaient troublé notre existence et qui venaient de se terminer d’une si tragique façon. Le lendemain du drame de Merripit house, le brouillard se dissipa, et Mme Stapleton nous guida vers l’endroit où son mari et elle avaient tracé un chemin à travers la fondrière. Pendant le trajet, nous pûmes mesurer, à l’empressement qu’elle mettait à nous conduire sur les traces du naturaliste, combien cette femme avait souffert. Elle resta sur une sorte de promontoire que la terre ferme jetait dans l’intérieur du marécage. À partir de ce point, de petites balises, plantées ça et là, indiquaient le sentier qui serpentait d’une touffe d’ajoncs à l’autre, au milieu de trous tapissés d’écume verdâtre et de flaques bourbeuses qui barraient la route aux étrangers. Des roseaux desséchés et des plantes aquatiques limoneuses exhalaient des odeurs fades de choses en décomposition ; une vapeur lourde, chargée de miasmes, nous montait au visage. Au moindre faux pas, nous enfoncions jusqu’au-dessus du genou dans cette boue visqueuse, frissonnante, qui ondulait sous la pression de nos pieds jusqu’à plusieurs mètres de distance. Elle se collait à nos talons et, lorsque nous y tombions, on aurait dit qu’une main homicide nous tirait en bas, tellement était tenace l’étreinte qui nous enserrait. Une seule fois, nous acquîmes la preuve que Stapleton nous avait devancés dans le sentier. Dans une touffe de joncs émergeant de la vase, il nous sembla distinguer quelque chose de noir. Du sentier, Holmes sauta sur la touffe et s’enfonça jusqu’à la ceinture. Si nous n’avions pas été là pour le retirer, il n’aurait jamais plus foulé la terre ferme. Il tenait à la main une vieille bottine. À l’intérieur, on lisait cette adresse imprimée : « Meyer, Toronto ». |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |