Translations for themselves in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
Like all those who move in a certain set in Paris, I knew that Marguerite had lived with some of the most fashionable young men in society, that she spoke of it openly, and that they themselves boasted of it; so that all seemed equally pleased with one another. Nevertheless, for about three years, after a visit to Bagnees, she was said to be living with an old duke, a foreigner, enormously rich, who had tried to remove her as far as possible from her former life, and, as it seemed, entirely to her own satisfaction. | Je savais, en outre, comme tous ceux qui vivent dans un certain monde, à Paris, que Marguerite avait été la maîtresse des jeunes gens les plus élégants, qu'elle le disait hautement, et qu'eux-mêmes s'en vantaient, ce qui prouvait qu'amants et maîtresse étaient contents l'un de l'autre. Cependant, depuis trois ans environ, depuis un voyage à Bagnères, elle ne vivait plus, disait-on, qu'avec un vieux duc étranger, énormément riche et qui avait essayé de la détacher le plus possible de sa vie passée, ce que, du reste, elle avait paru se laisser faire d'assez bonne grâce. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Ah, my dear fellow, how old-fashioned you are! How many of the richest and most fashionable men of the best families I have seen quite ready to do what I advise you to do, and without an effort, without shame, without remorse, Why, one sees it every day. How do you suppose the kept women in Paris could live in the style they do, if they had not three or four lovers at once? No single fortune, however large, could suffice for the expenses of a woman like Marguerite. A fortune of five hundred thousand francs a year is, in France, an enormous fortune; well, my dear friend, five hundred thousand francs a year would still be too little, and for this reason: a man with such an income has a large house, horses, servants, carriages; he shoots, has friends, often he is married, he has children, he races, gambles, travels, and what not. All these habits are so much a part of his position that he can not forego them without appearing to have lost all his money, and without causing scandal. Taking it all round, with five hundred thousand francs a year he can not give a woman more than forty or fifty thousand francs in the year, and that is already a good deal. Well, other lovers make up for the rest of her expenses. With Marguerite, it is still more convenient; she has chanced by a miracle on an old man worth ten millions, whose wife and daughter are dead; who has only some nephews, themselves rich, and who gives her all she wants without asking anything in return. But she can not ask him for more than seventy thousand francs a year; and I am sure that if she did ask for more, despite his health and the affection he has for her he would not give it to her. | —Ah! Mon cher, que vous êtes arriéré! Combien en ai-je vus, et des plus nobles, des plus élégants, des plus riches, faire ce que je vous conseille et cela, sans efforts, sans honte, sans remords! Mais cela se voit tous les jours. Mais comment voudriez-vous que les femmes entretenues de Paris fissent pour soutenir le train qu'elles mènent, si elles n'avaient pas trois ou quatre amants à la fois? Il n'y a pas de fortune, si considérable qu'elle soit, qui puisse subvenir seule aux dépenses d'une femme comme Marguerite. Une fortune de cinq cent mille francs de rente est une fortune énorme en France; eh bien, mon cher ami, cinq cent mille francs de rente n'en viendraient pas à bout, et voici pourquoi: un homme qui a un pareil revenu a une maison montée, des chevaux, des domestiques, des voitures, des chasses, des amis; souvent il est marié, il a des enfants, il fait courir, il joue, il voyage, que sais-je, moi! Toutes ces habitudes sont prises de telle façon qu'il ne peut s'en défaire sans passer pour être ruiné et sans faire scandale. Tout compte fait, avec cinq cent mille francs par an, il ne peut pas donner à une femme plus de quarante ou cinquante mille francs dans l'année, et encore c'est beaucoup. Eh bien, d'autres amours complètent la dépense annuelle de la femme. Avec Marguerite, c'est encore plus commode; elle est tombée par un miracle du ciel sur un vieillard riche à dix millions, dont la femme et la fille sont mortes, qui n'a plus que des neveux riches eux-mêmes, qui lui donne tout ce qu'elle veut sans rien lui demander en échange; mais elle ne peut pas lui demander plus de soixante-dix mille francs par an, et je suis sûre que si elle lui en demandait davantage, malgré sa fortune et l'affection qu'il a pour elle, il le lui refuserait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“I mean that there are people who carry their pride even here. Now, this Demoiselle Gautier, it appears she lived a bit free, if you’ll excuse my saying so. Poor lady, she’s dead now; there’s no more of her left than of them that no one has a word to say against. We water them every day. Well, when the relatives of the folk that are buried beside her found out the sort of person she was, what do you think they said? That they would try to keep her out from here, and that there ought to be a piece of ground somewhere apart for these sort of women, like there is for the poor. Did you ever hear of such a thing? I gave it to them straight, I did: well-to-do folk who come to see their dead four times a year, and bring their flowers themselves, and what flowers! and look twice at the keep of them they pretend to cry over, and write on their tombstones all about the tears they haven’t shed, and come and make difficulties about their neighbours. You may believe me or not, sir, I never knew the young lady; I don’t know what she did. Well, I’m quite in love with the poor thing; I look after her well, and I let her have her camellias at an honest price. She is the dead body that I like the best. You see, sir, we are obliged to love the dead, for we are kept so busy, we have hardly time to love anything else.” | —Je veux dire qu'il y a des gens qui sont fiers jusqu'ici. Ainsi, cette demoiselle Gautier, il paraît qu'elle a fait un peu la vie, passez-moi l'expression. Maintenant, la pauvre demoiselle, elle est morte; et il en reste autant que de celles dont on n'a rien à dire et que nous arrosons tous les jours; eh bien, quand les parents des personnes qui sont enterrées à côté d'elle ont appris qui elle était, ne se sont-ils pas imaginé de dire qu'ils s'opposeraient à ce qu'on la mît ici, et qu'il devait y avoir des terrains à part pour ces sortes de femmes comme pour les pauvres. A-t-on jamais vu cela? Je les ai joliment relevés, moi; des gros rentiers qui ne viennent pas quatre fois l'an visiter leurs défunts, qui apportent leurs fleurs eux-mêmes, et voyez quelles fleurs! Qui regardent à un entretien pour ceux qu'ils disent pleurer, qui écrivent sur leurs tombes des larmes qu'ils n'ont jamais versées, et qui viennent faire les difficiles pour le voisinage. Vous me croirez si vous voulez, monsieur, je ne connaissais pas cette demoiselle, je ne sais pas ce qu'elle a fait; eh bien, je l'aime, cette pauvre petite, et j'ai soin d'elle, et je lui passe les camélias au plus juste prix. C'est ma morte de prédilection. Nous autres, monsieur, nous sommes bien forcés d'aimer les morts, car nous sommes si occupés, que nous n'avons presque pas le temps d'aimer autre chose. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
To the man who loves art for its own sake," remarked Sherlock Holmes, tossing aside the advertisement sheet of The Daily Telegraph , "it is frequently in its least important and lowliest manifestations that the keenest pleasure is to be derived. It is pleasant to me to observe, Watson, that you have so far grasped this truth that in these little records of our cases which you have been good enough to draw up, and, I am bound to say, occasionally to embellish, you have given prominence not so much to the many causes célèbres and sensational trials in which I have figured, but rather to those incidents which may have been trivial in themselves, but which have given room for those faculties of deduction and of logical synthesis which I have made my special province." | — Pour l’homme qui aime l’art pour l’art, dit Sherlock Holmes, en jetant de côté le Daily Telegraph , dont il venait de lire les annonces, c’est souvent dans ses manifestations les moins importantes qu’il trouve le plus grand plaisir. Je suis heureux de constater, Watson, que vous avez fort bien saisi cette vérité ; et dans ces récits de nos aventures que vous avez eu la bonté d’écrire, je dois même dire d’embellir, vous avez donné la prééminence moins aux causes célèbres et aux procès à sensation auxquels j’ai été mêlé, qu’à ces incidents banals en eux-mêmes, mais faits pour exercer ces facultés de déduction et de synthèse logique dont j’ai fait une étude spéciale. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Ah, ah! You incline me to think so," said the king. "There is no doubt they went thither to fight themselves." | — Ah ! ah ! vous m’y faites penser, dit le roi ; sans doute, ils venaient pour se battre eux-mêmes. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"That, of course, explains it. Let me see; you have given me your promise that my confidence will be respected? That confidence, I may say, will be far from complete. But I am prepared to give you a few indications which will be of interest. In the first place, you are probably aware that two years ago I made a journey to South America—one which will be classical in the scientific history of the world? The object of my journey was to verify some conclusions of Wallace and of Bates, which could only be done by observing their reported facts under the same conditions in which they had themselves noted them. If my expedition had no other results it would still have been noteworthy, but a curious incident occurred to me while there which opened up an entirely fresh line of inquiry. | — Tout s’explique. Voyons, vous me promettez de garder pour vous ma confidence ? Elle sera d’ailleurs fort incomplète. Je m’en tiendrai à quelques indications. En premier lieu, vous devez savoir qu’il y a deux ans, je fis dans l’Amérique du Sud un voyage appelé à rester classique devant la science. Je me proposais de vérifier certaines conclusions de Wallace et de Bates, ce qui ne m’était possible qu’en observant les faits rapportés par eux dans des conditions identiques à celles où ils les avaient observés eux-mêmes. N’eût-elle pas eu d’autres conséquences, mon expédition eût déjà mérité l’attention. Mais il m’arriva là-bas un incident qui ouvrit une direction nouvelle à mes recherches. |
The Lost World, by Arthur Conan Doyle | Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle |