Translations for think in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
That is what I said to myself all night long, and what I was every moment prepared to go and say to Marguerite. When the day dawned I was still sleepless. I was in a fever. I could think of nothing but Marguerite. | Voilà ce que je me répétais la nuit, et ce qu'à chaque instant j'étais prêt à aller dire à Marguerite. Quand le jour parut, je ne dormais pas encore, j'avais la fièvre; il m'était impossible de penser à autre chose qu'à Marguerite. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Because, my dear child, I can not allow your affection for me to deprive you of even a trinket. I too should not like you to be able, in a moment when you were bored or worried, to think that if you were living with somebody else those moments would not exist; and to repent, if only for a minute, of living with me. In a few days your horses, your diamonds, and your shawls shall be returned to you. They are as necessary to you as air is to life, and it may be absurd, but I like you better showy than simple.” | —Parce que, chère enfant, je n'entends pas que l'affection que tu veux bien avoir pour moi te prive même d'un bijou. Je ne veux pas, moi non plus, que dans un moment de gêne ou d'ennui, tu puisses réfléchir que si tu vivais avec un autre homme ces moments n'existeraient pas, et que tu te repentes, ne fût-ce qu'une minute, de vivre avec moi. Dans quelques jours, tes chevaux, tes diamants et tes cachemires te seront rendus. Ils te sont aussi nécessaires que l'air à la vie, et c'est peut-être ridicule, mais je t'aime mieux somptueuse que simple. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
We followed Prudence downstairs. I trembled; it seemed to me that this visit was to have a great influence on my life. I was still more agitated than on the evening when I was introduced in the box at the Opera Comique. As we reached the door that you know, my heart beat so violently that I was hardly able to think. | Nous suivîmes Prudence qui descendait. Je tremblais; il me semblait que cette visite allait avoir une grande influence sur ma vie. J'étais encore plus ému que le soir de ma présentation dans la loge de l'Opéra-Comique. En arrivant à la porte de l'appartement que vous connaissez, le cœur me battait si fort que la pensée m'échappait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Do you think, then, sir, that the mission of a man of honour is to go about converting lost women? Do you think that God has given such a grotesque aim to life, and that the heart should have any room for enthusiasm of that kind? What will be the end of this marvellous cure, and what will you think of what you are saying to-day by the time you are forty? You will laugh at this love of yours, if you can still laugh, and if it has not left too serious a trace in your past. What would you be now if your father had had your ideas and had given up his life to every impulse of this kind, instead of rooting himself firmly in convictions of honour and steadfastness? Think it over, Armand, and do not talk any more such absurdities. Come, leave this woman; your father entreats you.” | —Eh! croyez-vous donc, monsieur, que la mission d'un homme d'honneur soit de convertir des courtisanes? Croyez-vous donc que Dieu ait donné ce but grotesque à la vie, et que le cœur ne doive pas avoir un autre enthousiasme que celui-là? Quelle sera la conclusion de cette cure merveilleuse, et que penserez-vous de ce que vous dites aujourd'hui, quand vous aurez quarante ans? Vous rirez de votre amour, s'il vous est permis d'en rire encore, s'il n'a pas laissé de traces trop profondes dans votre passé. Que seriez-vous à cette heure, si votre père avait eu vos idées, et avait abandonné sa vie à tous ces souffles d'amour, au lieu de l'établir inébranlablement sur une pensée d'honneur et de loyauté? Réfléchissez, Armand, et ne dites plus de pareilles sottises. Voyons, vous quitterez cette femme, votre père vous en supplie. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“How can my visit change your plans? I have not come to hinder you from leaving Paris. I have come because I had no time to answer you during the day, and I did not wish to let you think that I was angry with you. Prudence didn’t want me to come; she said that I might be in the way.” | —En quoi ma visite peut-elle changer votre résolution? Je ne viens pas pour vous empêcher de quitter Paris. Je viens parce que je n'ai pas eu dans la journée le temps de vous répondre, et que je n'ai pas voulu vous laisser croire que je fusse fâchée contre vous. Encore Prudence ne voulait-elle pas que je vinsse; elle disait que je vous dérangerais peut-être. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Then,” continued Marguerite, “you were the only person before whom it seemed to me, from the first, that I could think and speak freely. All those who come about women like me have an interest in calculating their slightest words, in thinking of the consequences of their most insignificant actions. Naturally we have no friends. We have selfish lovers who spend their fortunes, riot on us, as they say, but on their own vanity. For these people we have to be merry when they are merry, well when they want to sup, sceptics like themselves. We are not allowed to have hearts, under penalty of being hooted down and of ruining our credit. | «Puis, continua Marguerite, tu étais la seule personne devant laquelle j'avais cru comprendre tout de suite que je pouvais penser et parler librement. Tous ceux qui entourent les filles comme moi ont intérêt à scruter leurs moindres paroles, à tirer une conséquence de leurs plus insignifiantes actions. Nous n'avons naturellement pas d'amis. Nous avons des amants égoïstes qui dépensent leur fortune non pas pour nous, comme ils le disent, mais pour leur vanité. «Pour ces gens-là, il faut que nous soyons gaies quand ils sont joyeux, bien portantes quand ils veulent souper, sceptiques comme ils le sont. Il nous est défendu d'avoir du cœur sous peine d'être huées et de ruiner notre crédit. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Tell me, I beg of you, or I shall think you are still laughing at me.” | —Dites-le-moi, je vous en supplie, ou je vais croire que vous vous moquez encore de moi. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Silver, I should say, was allowed his entire liberty, and, in spite of daily rebuffs, seemed to regard himself once more as quite a privileged and friendly dependent. Indeed, it was remarkable how well he bore these slights, and with what unwearying politeness he kept at trying to ingratiate himself with all. Yet, I think, none treated him better than a dog, unless it was Ben Gunn, who was still terribly afraid of his old quartermaster, or myself, who had really something to thank him for; although for that matter, I suppose, I had reason to think even worse of him than anybody else, for I had seen him meditating a fresh treachery upon the plateau. Accordingly, it was pretty gruffly that the doctor answered him. | Silver, je dois le dire, jouissait d’une entière liberté, et quoiqu’on le rabrouât chaque jour, semblait se considérer de nouveau tout à fait comme un subalterne favorisé de privilèges et d’égards. Je m’étonnais de le voir supporter si bien ces mépris et s’efforcer avec son inlassable politesse de rentrer en grâce auprès de tous. Mais personne ne le traitait guère mieux qu’un chien ; sauf peut-être Ben Gunn, qui gardait toujours une peur affreuse de son ancien quartier-maître, ou encore moi-même, qui avais envers lui de réels motifs de gratitude, bien que sur ce point j’eusse des raisons de penser de lui plus de mal que n’importe qui, après l’avoir vu sur le plateau méditer une nouvelle traîtrise. En conséquence, ce fut d’un ton fort bourru, que le docteur lui répliqua : |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Silver, I should say, was allowed his entire liberty, and, in spite of daily rebuffs, seemed to regard himself once more as quite a privileged and friendly dependent. Indeed, it was remarkable how well he bore these slights, and with what unwearying politeness he kept at trying to ingratiate himself with all. Yet, I think, none treated him better than a dog, unless it was Ben Gunn, who was still terribly afraid of his old quartermaster, or myself, who had really something to thank him for; although for that matter, I suppose, I had reason to think even worse of him than anybody else, for I had seen him meditating a fresh treachery upon the plateau. Accordingly, it was pretty gruffly that the doctor answered him. | Silver, je dois le dire, jouissait d’une entière liberté, et quoiqu’on le rabrouât chaque jour, semblait se considérer de nouveau tout à fait comme un subalterne favorisé de privilèges et d’égards. Je m’étonnais de le voir supporter si bien ces mépris et s’efforcer avec son inlassable politesse de rentrer en grâce auprès de tous. Mais personne ne le traitait guère mieux qu’un chien ; sauf peut-être Ben Gunn, qui gardait toujours une peur affreuse de son ancien quartier-maître, ou encore moi-même, qui avais envers lui de réels motifs de gratitude, bien que sur ce point j’eusse des raisons de penser de lui plus de mal que n’importe qui, après l’avoir vu sur le plateau méditer une nouvelle traîtrise. En conséquence, ce fut d’un ton fort bourru, que le docteur lui répliqua : |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"He wandered a little longer, his voice growing weaker; but soon after I had given him his medicine, which he took like a child, with the remark, "If ever a seaman wanted drugs, it's me," he fell at last into a heavy, swoon-like sleep, in which I left him. What I should have done had all gone well I do not know. Probably I should have told the whole story to the doctor; for I was in mortal fear lest the captain should repent of his confessions and make an end of me. But as things fell out, my poor father died quite suddenly that evening, which put all other matters on one side. Our natural distress, the visits of the neighbors, the arranging of the funeral, and all the work of the inn to be carried on in the meanwhile, kept me so busy that I had scarcely time to think of the captain, far less to be afraid of him. | Il divagua encore un peu, d’une voix qui s’affaiblissait ; mais je lui donnai sa potion ; il la prit, docile comme un enfant, et fit la remarque que « si jamais un marin avait eu besoin de drogues, c’était bien lui » ; après quoi il tomba dans un sommeil profond comme une syncope, où je le laissai. Qu’aurais-je fait si tout s’était normalement passé ? Je l’ignore. Il est probable que j’aurais tout raconté au docteur, car je craignais terriblement que le capitaine se repentît de ses aveux et se débarrassât de moi. Mais il advint que mon pauvre père mourut cette nuit-là, fort à l’improviste, ce qui me fit négliger tout autre souci. Notre légitime désolation, les visites des voisins, les apprêts des funérailles et tout le travail de l’auberge à soutenir entre-temps, m’accaparèrent si bien que j’eus à peine le loisir de songer au capitaine, et moins encore d’avoir peur de lui. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Just you mention them words to your squire, Jim," he went on. 'Nor he weren't, neither—that's the words. Three years he were the man of this island, light and dark, fair and rain; and sometimes he would, may be, think upon a prayer (says you), and sometimes he would, may be, think of his old mother, so be as she's alive (you'll say); but the most part of Gunn's time (this is what you'll say)—the most part of his time was took up with another matter. And then you'll give him a nip, like I do." | — Tu rapporteras ces paroles exactes à ton chevalier, Jim : « Et il ne l’est pas non plus… voilà les paroles. Trois ans, il resta seul sur cette île, jour et nuit, beau temps et pluie ; et parfois il lui arrivait bien de songer à prier (que tu diras), et parfois il lui arrivait bien de songer à sa vieille mère, puisse-t-elle être en vie ! (que tu diras) ; mais la plupart du temps (c’est ce que tu diras)… la plupart du temps Ben Gunn s’occupait à autre chose. » Et alors tu lui donneras un pinçon, comme je fais. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"I thought so," cried the cook; 'this here is a p'inter. Right up there is our line for the Pole Star and the jolly dollars. But by thunder! if it don't make me cold to think of Flint. This is one of his jokes, and no mistake. Him and these six was alone here; he killed 'em, every man; and this one he hauled here and laid down by compass, shiver my timbers! They're long bones, and the hair's been yellow. Ay, that would be Allardyce. You mind Allardyce, Tom Morgan?" | — J’en étais sûr, triompha le coq ; ceci est un indicateur. Par là tout droit se trouvent, et notre étoile polaire, et la belle galette. Mais, cré tonnerre ! ça me fait froid dans le dos de penser à Flint. Car c’est là une blague de lui, il n’y a pas d’erreur. Je le vois ici tout seul avec les six. Il les tue tous jusqu’au dernier, et celui-ci, il l’installe ici, orienté à la boussole, mort de ma vie !… C’est le squelette d’un homme grand, et qui avait des cheveux roux. Hé ! ça pourrait bien être Allardyce. Tu ne te souviens pas d’Allardyce, Tom Morgan ? |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Ay, mates," said he, "it's lucky you have Barbecue to think for you with this here head. I got what I wanted, I did. Sure enough, they have the ship. Where they have it, I don't know yet; but once we hit the treasure, we'll have to jump about and find out. And then, mates, us that has the boats, I reckon, has the upper hand." | — Ah ! oui, les gars, disait-il, vous avez de la veine que Cochon-Rôti soit là pour réfléchir à votre place avec cette caboche que voilà. J’ai obtenu ce que je voulais, moi. Évidemment, ils ont le navire. Où il est, je ne le sais pas encore ; mais une fois que nous aurons pigé le trésor, il faudra nous grouiller pour le retrouver. Et alors, les gars, puisque nous avons les canots, nous aurons l’avantage. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Ay, mates," said he, "it's lucky you have Barbecue to think for you with this here head. I got what I wanted, I did. Sure enough, they have the ship. Where they have it, I don't know yet; but once we hit the treasure, we'll have to jump about and find out. And then, mates, us that has the boats, I reckon, has the upper hand." | — Ah ! oui, les gars, disait-il, vous avez de la veine que Cochon-Rôti soit là pour réfléchir à votre place avec cette caboche que voilà. J’ai obtenu ce que je voulais, moi. Évidemment, ils ont le navire. Où il est, je ne le sais pas encore ; mais une fois que nous aurons pigé le trésor, il faudra nous grouiller pour le retrouver. Et alors, les gars, puisque nous avons les canots, nous aurons l’avantage. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
I began to think over this poor girl’s life, and my love for her was mingled with a great pity. I walked to and fro in the room, thinking over things, when Prudence entered. | Pour moi, je me mis à réfléchir sur la vie de cette fille, et mon amour s'augmenta de pitié. Je me promenais à grands pas dans cette chambre, tout en songeant, quand Prudence entra. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Do you mean that you think you can find out the answer to it?” said the March Hare. | “Voulez-vous dire que vous croyez pouvoir trouver la réponse?” dit le Lièvre. |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
“It will be charming,” she continued. “You have the key of the little door, and I have promised the duke the key of the front door, which he will not take, because he will come during the day when he comes. I think, between ourselves, that he is enchanted with a caprice which will keep me out of Paris for a time, and so silence the objections of his family. However, he has asked me how I, loving Paris as I do, could make up my mind to bury myself in the country. I told him that I was ill, and that I wanted rest. He seemed to have some difficulty in believing me. The poor old man is always on the watch. We must take every precaution, my dear Armand, for he will have me watched while I am there; and it isn’t only the question of his taking a house for me, but he has my debts to pay, and unluckily I have plenty. Does all that suit you?” | —Ce sera charmant, continua-t-elle, vous avez une clef de la petite porte, et j'ai promis au duc une clef de la grille qu'il ne prendra pas, puisqu'il ne viendra que dans le jour, quand il viendra. Je crois, entre nous, qu'il est enchanté de ce caprice qui m'éloigne de Paris pendant quelque temps, et fera taire un peu sa famille. Cependant, il m'a demandé comment moi, qui aime tant Paris, je pouvais me décider à m'enterrer dans cette campagne; je lui ai répondu que j'étais souffrante et que c'était pour me reposer. Il n'a paru me croire que très imparfaitement. Ce pauvre vieux est toujours aux abois. Nous prendrons donc beaucoup de précautions, mon cher Armand; car il me ferait surveiller là-bas, et ce n'est pas le tout qu'il me loue une maison, il faut encore qu'il paye mes dettes, et j'en ai malheureusement quelques-unes. Tout cela vous convient-il? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
So she set the little creature down, and felt quite relieved to see it trot away quietly into the wood. “If it had grown up,” she said to herself, “it would have made a dreadfully ugly child: but it makes rather a handsome pig, I think.” And she began thinking over other children she knew, who might do very well as pigs, and was just saying to herself, “if one only knew the right way to change them—” when she was a little startled by seeing the Cheshire Cat sitting on a bough of a tree a few yards off. | Elle déposa donc par terre le petit animal, et se sentit toute soulagée de le voir trotter tranquillement vers le bois. “S’il avait grandi,” se dit-elle, “il serait devenu un bien vilain enfant; tandis qu’il fait un assez joli petit porc, il me semble.” Alors elle se mit à penser à d’autres enfants qu’elle connaissait et qui feraient d’assez jolis porcs, si seulement on savait la manière de s’y prendre pour les métamorphoser. Elle était en train de faire ces réflexions, lorsqu’elle tressaillit en voyant tout à coup le Chat assis à quelques pas de là sur la branche d’un arbre. |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
"Not a bite. I had no time to think of it." | — Non ; d’ailleurs je n’avais pas le temps d’y penser. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Oh, but he had only picked it up to look at it. Oh do, do take my word for it that he is innocent. Let the matter drop and say no more. It is so dreadful to think of our dear Arthur in prison!" | — Oh ! il l’avait seulement pris pour le regarder. Je vous en supplie, croyez-moi, il est innocent. Laissez tomber l’affaire, et qu’on n’en parle plus. C’est si horrible de penser que notre Arthur est en prison. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
From that time, seeing that I could not change my mistress’s life, I changed my own. I wished above all not to leave myself time to think over the position I had accepted, for, in spite of myself, it was a great distress to me. Thus my life, generally so calm, assumed all at once an appearance of noise and disorder. Never believe, however disinterested the love of a kept woman may be, that it will cost one nothing. Nothing is so expensive as their caprices, flowers, boxes at the theatre, suppers, days in the country, which one can never refuse to one’s mistress. | À partir de ce moment, comme je ne pouvais changer la vie de ma maîtresse, je changeai la mienne. Je voulais avant toute chose ne pas laisser à mon esprit le temps de réfléchir sur le rôle que je venais d'accepter, car, malgré moi, j'en eusse conçu une grande tristesse. Aussi ma vie, d'ordinaire si calme, revêtit-elle tout à coup une apparence de bruit et de désordre. N'allez pas croire que, si désintéressé qu'il soit, l'amour qu'une femme entretenue a pour vous ne coûte rien. Rien n'est cher comme les mille caprices de fleurs, de loges, de soupers, de parties de campagne qu'on ne peut jamais refuser à sa maîtresse. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
From that time, seeing that I could not change my mistress’s life, I changed my own. I wished above all not to leave myself time to think over the position I had accepted, for, in spite of myself, it was a great distress to me. Thus my life, generally so calm, assumed all at once an appearance of noise and disorder. Never believe, however disinterested the love of a kept woman may be, that it will cost one nothing. Nothing is so expensive as their caprices, flowers, boxes at the theatre, suppers, days in the country, which one can never refuse to one’s mistress. | À partir de ce moment, comme je ne pouvais changer la vie de ma maîtresse, je changeai la mienne. Je voulais avant toute chose ne pas laisser à mon esprit le temps de réfléchir sur le rôle que je venais d'accepter, car, malgré moi, j'en eusse conçu une grande tristesse. Aussi ma vie, d'ordinaire si calme, revêtit-elle tout à coup une apparence de bruit et de désordre. N'allez pas croire que, si désintéressé qu'il soit, l'amour qu'une femme entretenue a pour vous ne coûte rien. Rien n'est cher comme les mille caprices de fleurs, de loges, de soupers, de parties de campagne qu'on ne peut jamais refuser à sa maîtresse. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
He began to reflect upon the events that had passed; they were numerous and inauspicious. It was scarcely eleven o'clock in the morning, and yet this morning had already brought him into disgrace with M. de Treville, who could not fail to think the manner in which d'Artagnan had left him a little cavalier. Besides this, he had drawn upon himself two good duels with two men, each capable of killing three d'Artagnans--with two Musketeers, in short, with two of those beings whom he esteemed so greatly that he placed them in his mind and heart above all other men. | Il se mit alors à réfléchir sur les évènements qui venaient de se passer ; ils étaient nombreux et néfastes : onze heures du matin sonnaient à peine, et déjà la matinée lui avait apporté la disgrâce de M. de Tréville, qui ne pouvait manquer de trouver un peu cavalière la façon dont d’Artagnan l’avait quitté. En outre, il avait ramassé deux bons duels avec deux hommes capables de tuer chacun trois d’Artagnan, avec deux mousquetaires enfin, c’est-à-dire avec deux de ces êtres qu’il estimait si fort qu’il les mettait, dans sa pensée et dans son cœur au-dessus de tous les autres hommes. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
He began to reflect upon the events that had passed; they were numerous and inauspicious. It was scarcely eleven o'clock in the morning, and yet this morning had already brought him into disgrace with M. de Treville, who could not fail to think the manner in which d'Artagnan had left him a little cavalier. Besides this, he had drawn upon himself two good duels with two men, each capable of killing three d'Artagnans--with two Musketeers, in short, with two of those beings whom he esteemed so greatly that he placed them in his mind and heart above all other men. | Il se mit alors à réfléchir sur les évènements qui venaient de se passer ; ils étaient nombreux et néfastes : onze heures du matin sonnaient à peine, et déjà la matinée lui avait apporté la disgrâce de M. de Tréville, qui ne pouvait manquer de trouver un peu cavalière la façon dont d’Artagnan l’avait quitté. En outre, il avait ramassé deux bons duels avec deux hommes capables de tuer chacun trois d’Artagnan, avec deux mousquetaires enfin, c’est-à-dire avec deux de ces êtres qu’il estimait si fort qu’il les mettait, dans sa pensée et dans son cœur au-dessus de tous les autres hommes. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
He began to reflect upon the events that had passed; they were numerous and inauspicious. It was scarcely eleven o'clock in the morning, and yet this morning had already brought him into disgrace with M. de Treville, who could not fail to think the manner in which d'Artagnan had left him a little cavalier. Besides this, he had drawn upon himself two good duels with two men, each capable of killing three d'Artagnans--with two Musketeers, in short, with two of those beings whom he esteemed so greatly that he placed them in his mind and heart above all other men. | Il se mit alors à réfléchir sur les évènements qui venaient de se passer ; ils étaient nombreux et néfastes : onze heures du matin sonnaient à peine, et déjà la matinée lui avait apporté la disgrâce de M. de Tréville, qui ne pouvait manquer de trouver un peu cavalière la façon dont d’Artagnan l’avait quitté. En outre, il avait ramassé deux bons duels avec deux hommes capables de tuer chacun trois d’Artagnan, avec deux mousquetaires enfin, c’est-à-dire avec deux de ces êtres qu’il estimait si fort qu’il les mettait, dans sa pensée et dans son cœur au-dessus de tous les autres hommes. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |