Translations for tongue in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
"Don't he?" replied the doctor. "Well, step up here, Dick, and let me see your tongue. No, I should be surprised if he did; the man's tongue is fit to frighten the French. Another fever." — Est-ce vrai ? répliqua le docteur. Allons, venez ici, Dick, et faites voir votre langue… Certes, je serais étonné s’il se portait bien : il a une langue à faire peur aux Français. Un nouveau cas de fièvre.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Now, as at the moment in which d'Artagnan fixed his eyes upon the gentleman in the violet doublet, the gentleman made one of his most knowing and profound remarks respecting the Bearnese pony, his two auditors laughed even louder than before, and he himself, though contrary to his custom, allowed a pale smile (if I may allowed to use such an expression) to stray over his countenance. This time there could be no doubt; d'Artagnan was really insulted. Full, then, of this conviction, he pulled his cap down over his eyes, and endeavoring to copy some of the court airs he had picked up in Gascony among young traveling nobles, he advanced with one hand on the hilt of his sword and the other resting on his hip. Unfortunately, as he advanced, his anger increased at every step; and instead of the proper and lofty speech he had prepared as a prelude to his challenge, he found nothing at the tip of his tongue but a gross personality, which he accompanied with a furious gesture. Or, comme au moment où d’Artagnan fixait son regard sur le gentilhomme au pourpoint violet, le gentilhomme faisait à l’endroit du bidet béarnais une de ses plus savantes et de ses plus profondes démonstrations, ses deux auditeurs éclatèrent de rire, et lui-même laissa visiblement, contre son habitude, errer, si l’on peut parler ainsi, un pâle sourire sur son visage. Cette fois, il n’y avait plus de doute : d’Artagnan était réellement insulté. Aussi, plein de cette conviction, enfonça-t-il son béret sur ses yeux, et, tâchant de copier quelques-uns des airs de cour qu’il avait surpris en Gascogne chez des seigneurs en voyage, il s’avança une main sur la garde de son épée et l’autre appuyée sur la hanche. Malheureusement, au fur et à mesure qu’il avançait, la colère l’aveuglait de plus en plus, et au lieu du discours digne et hautain qu’il avait préparé pour formuler sa provocation, il ne trouva plus au bout de sa langue qu’une personnalité grossière qu’il accompagna d’un geste furieux.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
Hardly knowing what she did, she picked up a little bit of stick, and held it out to the puppy; whereupon the puppy jumped into the air off all its feet at once, with a yelp of delight, and rushed at the stick, and made believe to worry it; then Alice dodged behind a great thistle, to keep herself from being run over; and the moment she appeared on the other side, the puppy made another rush at the stick, and tumbled head over heels in its hurry to get hold of it; then Alice, thinking it was very like having a game of play with a cart-horse, and expecting every moment to be trampled under its feet, ran round the thistle again; then the puppy began a series of short charges at the stick, running a very little way forwards each time and a long way back, and barking hoarsely all the while, till at last it sat down a good way off, panting, with its tongue hanging out of its mouth, and its great eyes half shut. Sans trop savoir ce qu’elle faisait, elle ramassa une petite baguette et la présenta au petit chien qui bondit des quatre pattes à la fois, aboyant de joie, et se jeta sur le bâton comme pour jouer avec. Alice passa de l’autre côté d’un gros chardon pour n’être pas foulée aux pieds. Sitôt qu’elle reparut, le petit chien se précipita de nouveau sur le bâton, et, dans son empressement de le saisir, butta et fit une cabriole. Mais Alice, trouvant que cela ressemblait beaucoup à une partie qu’elle ferait avec un cheval de charrette, et craignant à chaque instant d’être écrasée par le chien, se remit à tourner autour du chardon. Alors le petit chien fit une série de charges contre le bâton. Il avançait un peu chaque fois, puis reculait bien loin en faisant des aboiements rauques; puis enfin il se coucha à une grande distance de là, tout haletant, la langue pendante, et ses grands yeux à moitié fermés.
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll
Mr. Arrow, first of all, turned out even worse than the captain had feared. He had no command among the men, and people did what they pleased with him. But that was by no means the worst of it; for after a day or two at sea he began to appear on deck with hazy eye, red cheeks, and stuttering tongue, and other marks of drunkenness. Time after time he was ordered below in disgrace. Sometimes he fell and cut himself; sometimes he lay all day long in his little bunk at one side of the companion; sometimes for a day or two he would be almost sober and attend to his work at least passably. Pour commencer, M. Arrow se révéla pire encore que ne le craignait le capitaine. Il n’avait pas d’autorité sur les hommes, et avec lui on ne se gênait pas. Mais ce n’était pas le plus grave ; car, après deux ou trois jours de navigation, il ne monta plus sur le pont qu’avec des yeux troubles, des joues enflammées, une langue balbutiante ; bref, avec tous les symptômes d’ivresse. À plusieurs reprises, il fut mis aux arrêts. Parfois il tombait et se blessait, ou bien il passait toute la journée étendu dans son hamac de la dunette ; d’autres fois, pour un jour ou deux, il était presque de sang-froid et remplissait à peu près ses fonctions.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
Now the cockswain's hesitation seemed to be unnatural; and as for the notion of his preferring wine to brandy, I entirely disbelieved it. The whole story was a pretext. He wanted me to leave the deck—so much was plain, but with what purpose I could in no way imagine. His eyes never met mine; they kept wandering to and fro, up and down, now with a look to the sky, now with a flitting glance upon the dead O'Brien. All the time he kept smiling and putting his tongue out in the most guilty, embarrassed manner, so that a child could have told that he was bent on some deception. I was prompt with my answer, however, for I saw where my advantage lay, and that with a fellow so densely stupid I could easily conceal my suspicions to the end. Mais l’hésitation du quartier-maître ne me sembla pas naturelle ; et quant à son affirmation qu’il préférait le vin à l’eau-de-vie, je n’en crus pas un mot. Toute l’histoire n’était qu’un prétexte. Il voulait me faire quitter le pont, cela était net ; mais dans quel dessein, je n’arrivais pas à le deviner. Ses yeux fuyaient obstinément les miens : ils erraient sans cesse de droite et de gauche, en haut et en bas, tantôt levés au ciel, tantôt lançant un regard furtif au cadavre d’O’Brien. Il n’arrêtait pas de sourire, tout en tirant la langue d’un air si coupable et embarrassé qu’un enfant aurait deviné qu’il machinait quelque ruse. Néanmoins, je fus prompt à la réplique, car je me rendais compte de ma supériorité sur lui et qu’avec un être aussi abjectement stupide, je n’aurais pas de peine à lui cacher mes soupçons jusqu’au bout.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
"When I went down there I found him talking with his son, so I smoked a cigar, and waited behind a tree until he should be alone. But as I listened to his talk all that was black and bitter in me seemed to come uppermost. He was urging his son to marry my daughter with as little regard for what she might think as if she were a slut from off the streets. It drove me mad to think that I and all that I held most dear should be in the power of such a man as this. Could I not snap the bond? I was already a dying and a desperate man. Though clear of mind and fairly strong of limb, I knew that my own fate was sealed. But my memory and my girl! Both could be saved, if I could but silence that foul tongue. I did it, Mr. Holmes. I would do it again. Deeply as I have sinned, I have led a life of martyrdom to atone for it. But that my girl should be entangled in the same meshes which held me was more than I could suffer. I struck him down with no more compunction than if he had been some foul and venomous beast. His cry brought back his son; but I had gained the cover of the wood, though I was forced to go back to fetch the cloak which I had dropped in my flight. That is the true story, gentlemen, of all that occurred." Lorsque j’y arrivai je le trouvai parlant avec son fils ; alors je fumai un cigare et j’attendis derrière un arbre qu’il fût seul. Mais, en écoutant leur conversation, tout ce que j’avais de mauvais en moi prit le dessus. Je l’entendis presser son fils d’épouser ma fille avec aussi peu de considération pour les sentiments de la jeune personne que si elle eût été une fille perdue. Je me sentis devenir fou, à la pensée que moi et ce que j’avais de plus cher au monde nous étions au pouvoir de cet homme. Ne pouvais-je m’affranchir, enfin, de cette chaîne ? n’étais-je pas un mourant, un homme condamné ? Quoique sain d’esprit et assez fort physiquement, je savais que mes jours étaient comptés ; mais il fallait sauver ma mémoire et ma fille à la fois. Je savais pouvoir atteindre ce double but si je réduisais au silence cette langue de vipère. C’est ce que j’ai fait, monsieur Holmes, et je serais prêt à recommencer. Quelque graves qu’aient été mes fautes, je les ai expiées par une vie de martyre ; je ne pouvais cependant souffrir que ma fille fût prise dans le même filet que moi. Je frappai cet homme avec aussi peu de remords que si ç’avait été une bête malfaisante et dangereuse. Son cri fit revenir son fils, lorsque j’avais déjà atteint le couvert du bois ; bien que j’aie été forcé de revenir sur mes pas pour ramasser le manteau que j’avais laissé tomber en fuyant.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
"It was pitch dark inside the house, and the colonel fumbled about looking for matches, and muttering under his breath. Suddenly a door opened at the other end of the passage, and a long, golden bar of light shot out in our direction. It grew broader, and a woman appeared with a lamp in her hand, which she held above her head, pushing her face forward and peering at us. I could see that she was pretty, and from the gloss with which the light shone upon her dark dress I knew that it was a rich material. She spoke a few words in a foreign tongue in a tone as though asking a question, and when my companion answered in a gruff monosyllable she gave such a start that the lamp nearly fell from her hand. Colonel Stark went up to her, whispered something in her ear, and then, pushing her back into the room from whence she had come, he walked towards me again with the lamp in his hand. Il faisait noir comme dans un four à l’intérieur, et le colonel cherchait à tâtons des allumettes, en grommelant tout bas. Soudain une porte s’ouvrit à l’autre extrémité du corridor, et un long rayon de lumière parvint jusqu’à nous. Puis parut une femme, tenant une lampe au-dessus de sa tête, et penchant le corps en avant pour nous apercevoir. Elle me sembla très jolie, et vêtue d’une riche étoffe, autant que je pus en juger par les reflets de cette étoffe à la lumière. Elle prononça quelques mots dans une langue étrangère, d’un ton interrogatif ; mon compagnon répondit d’un mot rude et bref, qui la fit tressaillir au point que la lampe lui échappa presque des mains. Le colonel Stark s’approcha d’elle, lui murmura quelque chose à l’oreille, puis la poussant dans la chambre d’où elle était sortie, revint vers moi, la lampe à la main.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle
But there were ample signs that I had not come upon a false scent. This was certainly where the man lived. Some blankets rolled in a waterproof lay upon that very stone slab upon which neolithic man had once slumbered. The ashes of a fire were heaped in a rude grate. Beside it lay some cooking utensils and a bucket half-full of water. A litter of empty tins showed that the place had been occupied for some time, and I saw, as my eyes became accustomed to the chequered light, a pannikin and a half-full bottle of spirits standing in the corner. In the middle of the hut a flat stone served the purpose of a table, and upon this stood a small cloth bundle—the same, no doubt, which I had seen through the telescope upon the shoulder of the boy. It contained a loaf of bread, a tinned tongue, and two tins of preserved peaches. As I set it down again, after having examined it, my heart leaped to see that beneath it there lay a sheet of paper with writing upon it. I raised it, and this was what I read, roughly scrawled in pencil:— Une rapide inspection me montra qu’elle était habitée. Je vis des couvertures, doublées de toile cirée, étendues sur la large dalle de pierre où les hommes néolithiques avaient coutume de reposer. Des cendres s’amoncelaient dans un foyer rudimentaire. On avait placé dans un coin quelques ustensiles de cuisine et une jarre pleine d’eau. De vieilles boîtes de conserves mises en tas indiquaient que le lieu était occupé depuis assez longtemps, et, dès que mes yeux furent habitués à cette demi-obscurité, je distinguai une miche de pain et une bouteille de cognac entamées. Au centre de la hutte, une grande pierre plate remplaçait la table absente. On y avait posé un paquet enveloppé d’étoffe — le même sans doute qu’une heure auparavant le gamin portait sur ses épaules. Il contenait un morceau de pain frais, de la langue fumée et deux petits pots de confiture. Lorsque je le replaçai sur la pierre, après l’avoir examiné, je tressaillis à la vue d’une feuille de papier sur laquelle une main inexpérimentée avait, d’une grosse écriture, griffonné ces mots :
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
Ryder passed his tongue over his parched lips. "I will tell you it just as it happened, sir," said he. "When Horner had been arrested, it seemed to me that it would be best for me to get away with the stone at once, for I did not know at what moment the police might not take it into their heads to search me and my room. There was no place about the hotel where it would be safe. I went out, as if on some commission, and I made for my sister's house. She had married a man named Oakshott, and lived in Brixton Road, where she fattened fowls for the market. All the way there every man I met seemed to me to be a policeman or a detective; and, for all that it was a cold night, the sweat was pouring down my face before I came to the Brixton Road. My sister asked me what was the matter, and why I was so pale; but I told her that I had been upset by the jewel robbery at the hotel. Then I went into the back yard and smoked a pipe, and wondered what it would be best to do. Ryder passa la langue sur ses lèvres desséchées. — Je vais vous raconter la chose telle qu’elle s’est passée, monsieur, dit-il. « Lorsque Horner eut été arrêté, il me sembla préférable de me débarrasser de la pierre sur l’heure, car je ne savais pas à quel moment la police aurait l’idée de faire une enquête sur moi et dans ma chambre. Il n’y avait aucun endroit sûr dans l’hôtel. Je sortis sous prétexte de faire une commission et j’allai chez ma sœur. Elle a épousé un homme nommé Oakshott et demeure à Brixton Road où elle engraisse des oies pour les vendre au marché. Tout le long du chemin, les hommes que je rencontrais me semblaient être des agents de police ou des détectives et, quoique la nuit fût froide, les gouttes de sueur perlaient sur mon front. Ma sœur me demanda pourquoi j’étais si pâle ; je lui dis que j’avais été bouleversé par un vol de bijoux à l’hôtel. Puis j’allai dans la cour derrière la maison et, tout en fumant une pipe, je cherchai à quel parti m’arrêter.
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle