When I reached Coombe Tracey I told Perkins to put up the horses, and I made
inquiries for the lady whom I had come to interrogate. I had no difficulty in
finding her rooms, which were central and well appointed. A maid showed me in
without ceremony, and as I entered the sitting-room a lady, who was sitting
before a Remington typewriter, sprang up with a pleasant smile of welcome. Her
face fell, however, when she saw that I was a stranger, and she sat down again
and asked me the object of my visit.
The first impression left by Mrs. Lyons was one of extreme beauty. Her eyes
and hair were of the same rich hazel colour, and her cheeks, though
considerably freckled, were flushed with the exquisite bloom of the brunette,
the dainty pink which lurks at the heart of the sulphur rose. Admiration was, I
repeat, the first impression. But the second was criticism. There was something
subtly wrong with the face, some coarseness of expression, some hardness,
perhaps, of eye, some looseness of lip which marred its perfect beauty. But
these, of course, are afterthoughts. At the moment I was simply conscious that
I was in the presence of a very handsome woman, and that she was asking me the
reasons for my visit. I had not quite understood until that instant how
delicate my mission was.
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En arrivant à Coombe Tracey, j’ordonnai à Perkins de dételer les
chevaux, et je m’enquis de la dame que je venais interroger.
Je la trouvai sans peine : elle habitait au centre de la petite
localité.
La bonne m’introduisit dans le salon, sans m’annoncer.
Une femme, assise devant une machine à écrire, se leva et s’avança vers
moi avec un sourire de bienvenue.
Quand elle se trouva en face d’un étranger, ce sourire
s’évanouit ; elle se rassit et s’informa de l’objet de ma visite.
À première vue, Mme Laura Lyons produisait l’impression d’une très jolie
femme. Ses yeux et ses cheveux avaient cette chaude coloration de la
noisette ; ses joues, quoique marquées de quelques taches de rousseur,
possédaient l’éclat exquis des brunes avec, aux pommettes, ce léger
vermillon qui brille au cœur de la rose thé.
La première impression, je le répète, engendrait l’admiration. La
critique ne naissait qu’à un second examen. Le visage avait quelque chose de
défectueux — une expression vulgaire, peut-être une dureté de l’œil ou
un relâchement de la lèvre en altéraient la parfaite beauté. Mais la
remarque de ces défectuosités ne venait qu’après une étude plus
approfondie des traits.
Sur le moment, je n’éprouvai que la sensation d’être en présence
d’une très jolie femme, qui me demandait le motif de ma visite.
Jusqu’alors, je ne m’étais nullement douté de la délicatesse de ma
démarche.
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