Translations for cause in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
"He attributed it, I believe, to a political cause." | — Il l’attribuait, je crois, à une cause politique. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
This liaison, whose motive and origin were quite unknown, caused a great sensation, for the duke, already known for his immense fortune, now became known for his prodigality. All this was set down to the debauchery of a rich old man, and everything was believed except the truth. The father’s sentiment for Marguerite had, in truth, so pure a cause that anything but a communion of hearts would have seemed to him a kind of incest, and he had never spoken to her a word which his daughter might not have heard. | Cette liaison, dont on ne connaissait ni la véritable origine, ni le véritable motif, causa une grande sensation ici, car le duc, connu par sa grande fortune, se faisait connaître maintenant par sa prodigalité. On attribua au libertinage, fréquent chez les vieillards riches, ce rapprochement du vieux duc et de la jeune femme. On supposa tout, excepté ce qui était. Cependant le sentiment de ce père pour Marguerite avait une cause si chaste, que tout autre rapport que des rapports de cœur avec elle lui eût semblé un inceste, et jamais il ne lui avait dit un mot que sa fille n'eût pu entendre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“By giving me a little of your friendship,” said I, “and by telling me the cause of your suffering. One feels better while telling what one suffers.” | —En m'accordant un peu de votre amitié, dis-je à Armand, et en me disant la cause de votre chagrin. On se console en racontant ce qu'on souffre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
The day when Marguerite and I came to Paris to look for a flat, I went to this solicitor and asked him what had to be done in order to make over this income to another person. The good man imagined I was ruined, and questioned me as to the cause of my decision. As I knew that I should be obliged, sooner or later, to say in whose favour I made this transfer, I thought it best to tell him the truth at once. He made none of the objections that his position as friend and solicitor authorized him to make, and assured me that he would arrange the whole affair in the best way possible. Naturally, I begged him to employ the greatest discretion in regard to my father, and on leaving him I rejoined Marguerite, who was waiting for me at Julie Duprat’s, where she had gone in preference to going to listen to the moralizings of Prudence. | Le jour où Marguerite et moi nous vînmes à Paris pour chercher des appartements, j'allai chez ce notaire, et je lui demandai de quelle façon je devais m'y prendre pour faire à une autre personne le transfert de cette rente. Le brave homme me crut ruiné et me questionna sur la cause de cette décision. Or, comme il fallait bien tôt ou tard que je lui disse en faveur de qui je faisais cette donation, je préférai lui raconter tout de suite la vérité. Il ne me fit aucune des objections que sa position de notaire et d'ami l'autorisait à me faire, et m'assura qu'il se chargeait d'arranger tout pour le mieux. Je lui recommandai naturellement la plus grande discrétion vis-à-vis de mon père, et j'allai rejoindre Marguerite qui m'attendait chez Julie Duprat, où elle avait préféré descendre plutôt que d'aller écouter la morale de Prudence. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"You hear, madame," said the king, who enjoyed the embarrassment to its full extent, but without guessing the cause. "You hear, madame?" | — Vous entendez, madame, dit le roi, qui jouissait de cet embarras dans toute son étendue, mais sans en deviner la cause, vous entendez ? |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
I used every means to make her confess the real cause of her distress, but she persisted in giving me nothing but vague reasons, as I have told you. At last she fell asleep in my arms, but it was the sleep which tires rather than rests the body. From time to time she uttered a cry, started up, and, after assuring herself that I was beside her, made me swear that I would always love her. | J'employai tous les moyens pour lui faire avouer la véritable cause de ce chagrin, mais elle s'obstina à me donner toujours les raisons vagues que je vous ai déjà dites. Elle finit par s'endormir dans mes bras, mais de ce sommeil qui brise le corps au lieu de le reposer; de temps en temps elle poussait un cri, se réveillait en sursaut, et après s'être assurée que j'étais bien auprès d'elle, elle me faisait lui jurer de l'aimer toujours. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
She leaned across to her neighbour and said something in her ear, at which both laughed. Evidently I was the cause of their mirth, and my embarrassment increased. At that time I had as mistress a very affectionate and sentimental little person, whose sentiment and whose melancholy letters amused me greatly. I realized the pain I must have given her by what I now experienced, and for five minutes I loved her as no woman was ever loved. | Elle se pencha à l'oreille de sa voisine, lui dit quelques mots tout bas, et toutes deux éclatèrent de rire. Bien certainement j'étais la cause de cette hilarité; mon embarras en redoubla. À cette époque, j'avais pour maîtresse une petite bourgeoise fort tendre et fort sentimentale, dont le sentiment et les lettres mélancoliques me faisaient rire. Je compris le mal que j'avais dû lui faire par celui que j'éprouvais, et, pendant cinq minutes, je l'aimai comme jamais on n'aima une femme. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Oh, my God, my God!" cried Anne of Austria, "this is more than I can bear. In the name of heaven, Duke, leave me, go! I do not know whether I love you or love you not; but what I know is that I will not be perjured. Take pity on me, then, and go! Oh, if you are struck in France, if you die in France, if I could imagine that your love for me was the cause of your death, I could not console myself; I should run mad. Depart then, depart, I implore you!" | — Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! s’écria Anne d’Autriche, c’est plus que je n’en puis supporter. Tenez, duc, au nom du ciel, partez, retirez-vous ; je ne sais si je vous aime ou si je ne vous aime pas ; mais ce que je sais, c’est que je ne serai point parjure. — Prenez donc pitié de moi et partez. Oh ! si vous êtes frappé en France, si vous mourez en France, si je pouvais supposer que votre amour pour moi fût cause de votre mort, je ne me consolerais jamais : j’en deviendrais folle. Partez donc, partez, je vous en supplie… |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
When arrived there, the cause of the hubbub was apparent to all. | Arrivé là, chacun put reconnaître la cause de cette rumeur. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
That night she was marvellously beautiful. Was I the cause of this coquetry? Did she love me enough to believe that the more beautiful she looked the happier I should be? I did not know, but if that had been her intention she certainly succeeded, for when she appeared all heads turned, and the actor who was then on the stage looked to see who had produced such an effect on the audience by her mere presence there. | Elle était merveilleusement belle ce soir-là. Etais-je la cause de cette coquetterie? M'aimait-elle assez pour croire que, plus je la trouverais belle, plus je serais heureux? Je l'ignorais encore; mais si telle avait été son intention, elle réussissait, car, lorsqu'elle se montra, les têtes ondulèrent les unes vers les autres, et l'acteur alors en scène regarda lui-même celle qui troublait ainsi les spectateurs par sa seule apparition. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“My God! I was afraid of it,” she said. “When Joseph came to tell you of your father’s arrival I trembled as if he had brought news of some misfortune. My poor friend, I am the cause of all your distress. You will be better off, perhaps, if you leave me and do not quarrel with your father on my account. He knows that you are sure to have a mistress, and he ought to be thankful that it is I, since I love you and do not want more of you than your position allows. Did you tell him how we had arranged our future?” | —Ah! mon dieu! je m'en doutais, dit-elle. Quand Joseph est venu nous annoncer l'arrivée de ton père, j'ai tressailli comme à la nouvelle d'un malheur. Pauvre ami! et c'est moi qui te cause tous ces chagrins. Tu ferais peut-être mieux de me quitter que de te brouiller avec ton père. Cependant je ne lui ai rien fait. Nous vivons bien tranquilles, nous allons vivre plus tranquilles encore. Il sait bien qu'il faut que tu aies une maîtresse, et il devrait être heureux que ce fût moi, puisque je t'aime et n'ambitionne pas plus que ta position ne le permet. Lui as-tu dit comment nous avons arrangé l'avenir? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Well, monsieur, let us go to him. Let us adjure him, in the name of the God before whom he must perhaps appear, to speak the truth. I will take him for judge in his own cause, monsieur, and will believe what he will say." | — Eh bien ! monsieur, rendons-nous près de lui. Adjurons-le, au nom du Dieu devant lequel il va être appelé peut-être, de dire la vérité. Je le prends pour juge dans sa propre cause, monsieur, et ce qu’il dira, je le croirai. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Then those who dwelt in Bonacieux's unfortunate house, together with the nearest neighbors, heard loud cries, stamping of feet, clashing of swords, and breaking of furniture. A moment after, those who, surprised by this tumult, had gone to their windows to learn the cause of it, saw the door open, and four men, clothed in black, not COME out of it, but FLY, like so many frightened crows, leaving on the ground and on the corners of the furniture, feathers from their wings; that is to say, patches of their clothes and fragments of their cloaks. | Alors ceux qui habitaient encore la malheureuse maison de Bonacieux et les voisins les plus proches entendirent de grands cris, des trépignements, un cliquetis d’épées, et un bris prolongé de meubles. Puis, un moment après, ceux qui, surpris par ce bruit, s’étaient mis aux fenêtres pour en connaître la cause, purent voir la porte se rouvrir et quatre hommes vêtus de noir non pas en sortir, mais s’envoler comme des corbeaux effarouchés, laissant par terre et aux angles des tables des plumes de leurs ailes, c’est-à-dire des loques de leurs habits et des bribes de leurs manteaux. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
The idea that Marguerite was perhaps unfaithful to me at the very moment when I waited for her in terror at her absence did not return to my mind. There must be some cause, independent of her will, to keep her away from me, and the more I thought, the more convinced I was that this cause could only be some mishap or other. O vanity of man, coming back to us in every form! | L'idée que Marguerite me trompait à l'heure où je l'attendais au milieu des terreurs que me causait son absence ne me revenait plus à l'esprit. Il fallait une cause indépendante de sa volonté pour la retenir loin de moi, et plus j'y songeais, plus j'étais convaincu que cette cause ne pouvait être qu'un malheur quelconque. Ô vanité de l'homme! Tu te représentes sous toutes les formes. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I was not strong enough to endure the blow alone. Then I remembered that my father was in the same city, that I might be with him in ten minutes, and that, whatever might be the cause of my sorrow, he would share it. | Je n'étais pas assez fort pour supporter seul le coup que Marguerite me portait. Alors je me souvins que mon père était dans la même ville que moi, que dans dix minutes je pourrais être auprès de lui, et que, quelle que fût la cause de ma douleur, il la partagerait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Forgive me if I give you all these details, but you will see that they were the cause of what was to follow. What I tell you is a true and simple story, and I leave to it all the naivete of its details and all the simplicity of its developments. | Pardonnez-moi si je vous donne tous ces détails, mais vous verrez qu'ils furent la cause des événements qui vont suivre. Ce que je vous raconte est une histoire vraie, simple, et à laquelle je laisse toute la naïveté des détails et toute la simplicité des développements. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"You will observe," said Holmes, laying down the volume, "that the sudden breaking up of the society was coincident with the disappearance of Openshaw from America with their papers. It may well have been cause and effect. It is no wonder that he and his family have some of the more implacable spirits upon their track. You can understand that this register and diary may implicate some of the first men in the South, and that there may be many who will not sleep easy at night until it is recovered." | Vous remarquerez, dit Holmes en posant le volume, que la soudaine dislocation de cette société coïncide avec la disparition d’Openshaw, quittant l’Amérique avec les papiers : il pourrait bien y avoir là cause et effet à la fois. Il n’est pas étonnant que des esprits implacables poursuivent sans cesse les membres de la famille Openshaw. Vous comprenez que ce registre et cet agenda peuvent compromettre quelques-uns des notables du Sud et que beaucoup d’entre eux ne dormiront pas, tant que ces papiers ne seront pas entre leurs mains. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Yourself, Ganimard. And, really, it is very funny. If you go there, and the baron decides to talk, you will find that it will be your duty to arrest yourself, just as you arrested me in America. Hein! the revenge is really amusing: I cause Ganimard to arrest Ganimard.” | — Vous-même, Ganimard. Et voilà ce qu’il y a de délicieux : si vous allez là-bas et que le baron se décide à causer, vous finirez par découvrir que votre devoir est de vous arrêter vous-même, comme vous m’avez arrêté en Amérique. Hein ! la revanche est comique : je fais arrêter Ganimard par Ganimard ! |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
ON leaving his house one morning, at his usual early hour for going to the Law Courts, Chief-inspector Ganimard noticed the curious behaviour of an individual who was walking along the Rue Pergolèse in front of him. Shabbily dressed and wearing a straw hat, though the day was the first of December, the man stooped at every thirty or forty yards to fasten his bootlace, or pick up his stick, or for some other reason. And, each time, he took a little piece of orange-peel from his pocket and laid it stealthily on the curb of the pavement. It was probably a mere display of eccentricity, a childish amusement to which no one else would have paid attention; but Ganimard was one of those shrewd observers who are indifferent to nothing that strikes their eyes and who are never satisfied until they know the secret cause of things. He therefore began to follow the man. | Ce matin-là, en sortant de chez lui, à l’heure ordinaire où il se rendait au Palais de Justice, l’inspecteur principal Ganimard nota le manège assez curieux d’un individu qui marchait devant lui, le long de la rue Pergolèse. Tous les cinquante ou soixante pas, cet homme, pauvrement vêtu, coiffé, bien qu’on fût en novembre, d’un chapeau de paille, se baissait, soit pour renouer les lacets de ses chaussures, soit pour ramasser sa canne, soit pour tout autre motif. Et, chaque fois, il tirait de sa poche, et déposait furtivement sur le bord même du trottoir, un petit morceau de peau d’orange. Simple manie, sans doute, divertissement puéril auquel personne n’eût prêté attention ; mais Ganimard était un de ces observateurs perspicaces que rien ne laisse indifférents, et qui ne sont satisfaits que quand ils savent la raison secrète des choses. Il se mit donc à suivre l’individu. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
" 'The Copper Beeches, near Winchester. " ' Dear Miss Hunter ,—Miss Stoper has very kindly given me your address, and I write from here to ask you whether you have reconsidered your decision. My wife is very anxious that you should come, for she has been much attracted by my description of you. We are willing to give £30 a quarter, or ₤120 a year, so as to recompense you for any little inconvenience which our fads may cause you. They are not very exacting, after all. My wife is fond of a particular shade of electric blue, and would like you to wear such a dress in-doors in the morning. You need not, however, go to the expense of purchasing one, as we have one belonging to my dear daughter Alice (now in Philadelphia), which would, I should think, fit you very well. Then, as to sitting here or there, or amusing yourself in any manner indicated, that need cause you no inconvenience. As regards your hair, it is no doubt a pity, especially as I could not help remarking its beauty during our short interview, but I am afraid that I must remain firm upon this point, and I only hope that the increased salary may recompense you for the loss. Your duties, as far as the child is concerned, are very light. Now do try to come, and I shall meet you with the dog-cart at Winchester. Let me know your train. Yours faithfully, Jephro Rucastle .' | Les Hêtres Pourpres, près de Winchester. « Chère mademoiselle Hunter, « Miss Stoper a bien voulu me donner votre adresse, et je viens vous demander si vous n’êtes pas revenue sur votre décision. Ma femme désire vivement que vous veniez chez nous, car elle a été très favorablement impressionnée par la description que je lui ai faite de vous. Nous sommes disposés à vous donner sept cent cinquante francs par trimestre, c’est-à-dire trois mille francs par an, pour vous dédommager des ennuis que pourraient vous causer nos fantaisies. Elles ne sont pas bien terribles, après tout. Ma femme aime une certaine nuance de bleu électrique, et voudrait que vous portiez, le matin dans la maison, une robe de cette couleur. Vous n’avez pas besoin cependant de vous l’acheter, car nous en avons une appartenant à ma fille Alice (qui est maintenant à Philadelphie) et qui vous irait, je crois, très bien. Quant à vous asseoir ici ou là, à vous distraire de la manière qui vous sera indiquée, cela ne peut vraiment vous gêner en rien. Pour vos cheveux, c’est certainement grand dommage, car je n’ai pas pu m’empêcher dans notre court entretien de les admirer, mais je dois insister sur ce point, et j’espère que cette augmentation d’appointements vous dédommagera de ce sacrifice. Vos fonctions auprès de l’enfant seront faciles. J’espère que vous allez venir, j’irai vous chercher avec le dog-cart à Winchester. Faites-moi seulement savoir le train que vous prendrez. « Sincèrement à vous. « Jephro Rucastle . » |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
And have I not cause for such a feeling? Consider the long sequence of incidents which have all pointed to some sinister influence which is at work around us. There is the death of the last occupant of the Hall, fulfilling so exactly the conditions of the family legend, and there are the repeated reports from peasants of the appearance of a strange creature upon the moor. Twice I have with my own ears heard the sound which resembled the distant baying of a hound. It is incredible, impossible, that it should really be outside the ordinary laws of Nature. A spectral hound which leaves material footmarks and fills the air with its howling is surely not to be thought of. Stapleton may fall in with such a superstition, and Mortimer also; but if I have one quality upon earth it is common sense, and nothing will persuade me to believe in such a thing. To do so would be to descend to the level of these poor peasants who are not content with a mere fiend dog, but must needs describe him with hell-fire shooting from his mouth and eyes. Holmes would not listen to such fancies, and I am his agent. But facts are facts, and I have twice heard this crying upon the moor. Suppose that there were really some huge hound loose upon it; that would go far to explain everything. But where could such a hound lie concealed, where did it get its food, where did it come from, how was it that no one saw it by day? It must be confessed that the natural explanation offers almost as many difficulties as the other. And always, apart from the hound, there was the fact of the human agency in London, the man in the cab, and the letter which warned Sir Henry against the moor. This at least was real, but it might have been the work of a protecting friend as easily as an enemy. Where is that friend or enemy now? Had he remained in London, or had he followed us down here? Could he—could he be the stranger whom I had seen upon the Tor? | « N’ai-je pas raison de craindre ? Cette longue série d’incidents ne dénote-t-elle pas une influence maligne s’exerçant autour de nous ? C’est d’abord la fin tragique du dernier commensal du château de Baskerville qui meurt de la même mort que son ancêtre Hugo. Puis viennent les affirmations des paysans relatives à la présence sur la lande d’un animal extraordinaire. N’ai-je pas entendu deux fois de mes propres oreilles, un bruit qui ressemblait à l’aboiement lointain d’un chien ? « Mais il est incroyable, inadmissible, que ce bruit soit dû à une cause surnaturelle. Comment un chien-fantôme marquerait-il sur le sol l’empreinte de ses pas et remplirait-il l’air de ses hurlements ? « Stapleton peut avoir de ces superstitions ; Mortimer également. « Mais moi ? « Je me flatte de posséder une qualité inappréciable : le sens commun — et rien ne me fera croire à de pareilles absurdités. Ma crédulité me rabaisserait au niveau de ces paysans ignares qui ne se contentent pas d’affirmer l’existence d’un animal fantastique, mais qui le dépeignent comme lançant du feu par la gueule et par les yeux. « Holmes n’ajouterait aucune foi à ces inventions — et je suis son agent. « Mais, d’autre part, les faits sont les faits, et, à deux reprises différentes, j’ai entendu ces cris sur la lande. « Supposons pour un instant qu’un animal prodigieux, d’une espèce inconnue, erre la nuit dans la campagne. Sa présence ne suffirait-elle pas à tout expliquer ? « Alors, où ce chien se cacherait-il ? Où prendrait-il sa nourriture ? D’où viendrait-il et pourquoi ne l’aurait-on jamais aperçu à la clarté du jour ? « On doit avouer qu’une explication naturelle de ces faits offre presque autant de difficulté que l’admission d’une intervention surnaturelle. « En dehors du chien, il reste toujours le fait matériel de l’homme aperçu dans le cab et de la lettre qui mettait sir Henry en garde contre les dangers de la lande. « Ceci, au moins, appartient bien au domaine de la réalité ; mais ce peut être l’œuvre d’un ami aussi bien que celle d’un ennemi. « À cette heure, où se trouvait cet ami ou cet ennemi ? N’a-t-il pas quitté Londres ou nous a-t-il accompagnés jusqu’ici ? Serait-ce… Oui, serait-ce l’inconnu que j’ai entrevu sur le pic ? |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |