Translations for child in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
“Come, let us reason it out,” she said, taking both my hands and looking at me with a charming smile which it was impossible to resist, “You love me, do you not? and you would gladly spend two or three months alone with me in the country? I too should be glad of this solitude a deux, and not only glad of it, but my health requires it. I can not leave Paris for such a length of time without putting my affairs in order, and the affairs of a woman like me are always in great confusion; well, I have found a way to reconcile everything, my money affairs and my love for you; yes, for you, don’t laugh; I am silly enough to love you! And here you are taking lordly airs and talking big words. Child, thrice child, only remember that I love you, and don’t let anything disturb you. Now, is it agreed?” | —Voyons, raisonnons un peu, reprit-elle en me prenant les deux mains et en me regardant avec un charmant sourire auquel il m'était impossible de résister; vous m'aimez, n'est-ce pas? et vous seriez heureux de passer trois ou quatre mois à la campagne avec moi seule; moi aussi, je serais heureuse de cette solitude à deux, non seulement j'en serais heureuse, mais j'en ai besoin pour ma santé. Je ne puis quitter Paris pour un si long temps sans mettre ordre à mes affaires, et les affaires d'une femme comme moi sont toujours très embrouillées; eh bien, j'ai trouvé le moyen de tout concilier, mes affaires et mon amour pour vous, oui, pour vous, ne riez pas, j'ai la folie de vous aimer! Et voilà que vous prenez vos grands airs et me dites des grands mots. Enfant, trois fois enfant, rappelez-vous seulement que je vous aime, et ne vous inquiétez de rien.—Est-ce convenu, voyons? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Doubtless it must seem a bold thing to attempt to deduce these grand results out of the meagre subject that I deal with; but I am one of those who believe that all is in little. The child is small, and he includes the man; the brain is narrow, and it harbours thought; the eye is but a point, and it covers leagues. | Certes, il doit paraître bien hardi à moi de vouloir faire sortir ces grands résultats du mince sujet que je traite; mais je suis de ceux qui croient que tout est dans peu. L'enfant est petit, et il renferme l'homme; le cerveau est étroit, et il abrite la pensée; l'œil n'est qu'un point, et il embrasse des lieues. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Is there anything sadder in the world than the old age of vice, especially in woman? She preserves no dignity, she inspires no interest. The everlasting repentance, not of the evil ways followed, but of the plans that have miscarried, the money that has been spent in vain, is as saddening a thing as one can well meet with. I knew an aged woman who had once been “gay,” whose only link with the past was a daughter almost as beautiful as she herself had been. This poor creature to whom her mother had never said, “You are my child,” except to bid her nourish her old age as she herself had nourished her youth, was called Louise, and, being obedient to her mother, she abandoned herself without volition, without passion, without pleasure, as she would have worked at any other profession that might have been taught her. | En effet, quoi de plus triste à voir que la vieillesse du vice, surtout chez la femme? Elle ne renferme aucune dignité et n'inspire aucun intérêt. Ce repentir éternel, non pas de la mauvaise route suivie, mais des calculs mal faits et de l'argent mal employé, est une des plus attristantes choses que l'on puisse entendre. J'ai connu une ancienne femme galante à qui il ne restait plus de son passé qu'une fille presque aussi belle que, au dire de ses contemporains, avait été sa mère. Cette pauvre enfant à qui sa mère n'avait jamais dit: tu es ma fille, que pour lui ordonner de nourrir sa vieillesse comme elle-même avait nourri son enfance, cette pauvre créature se nommait Louise, et, obéissant à sa mère, elle se livrait sans volonté, sans passion, sans plaisir, comme elle eût fait un métier si l'on eût songé à lui en apprendre un. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
This is what I was told on the subject. In the spring of 1847 Marguerite was so ill that the doctors ordered her to take the waters, and she went to Bagneres. Among the invalids was the daughter of this duke; she was not only suffering from the same complaint, but she was so like Marguerite in appearance that they might have been taken for sisters; the young duchess was in the last stage of consumption, and a few days after Marguerite’s arrival she died. One morning, the duke, who had remained at Bagneres to be near the soil that had buried a part of his heart, caught sight of Marguerite at a turn of the road. He seemed to see the shadow of his child, and going up to her, he took her hands, embraced and wept over her, and without even asking her who she was, begged her to let him love in her the living image of his dead child. Marguerite, alone at Bagneres with her maid, and not being in any fear of compromising herself, granted the duke’s request. Some people who knew her, happening to be at Bagneres, took upon themselves to explain Mademoiselle Gautier’s true position to the duke. It was a blow to the old man, for the resemblance with his daughter was ended in one direction, but it was too late. She had become a necessity to his heart, his only pretext, his only excuse, for living. He made no reproaches, he had indeed no right to do so, but he asked her if she felt herself capable of changing her mode of life, offering her in return for the sacrifice every compensation that she could desire. She consented. | Voici ce qu'on m'a raconté à ce sujet. Au printemps de 1842, Marguerite était si faible, si changée que les médecins lui ordonnèrent les eaux, et qu'elle partit pour Bagnères. Là, parmi les malades, se trouvait la fille de ce duc, laquelle avait non seulement la même maladie, mais encore le même visage que Marguerite, au point qu'on eût pu les prendre pour les deux sœurs. Seulement la jeune duchesse était au troisième degré de la phtisie, et peu de jours après l'arrivée de Marguerite elle succombait. Un matin, le duc, resté à Bagnères comme on reste sur le sol qui ensevelit une partie du cœur, aperçut Marguerite au détour d'une allée. Il lui sembla voir passer l'ombre de son enfant et, marchant vers elle, il lui prit les mains, l'embrassa en pleurant, et, sans lui demander qui elle était, implora la permission de la voir et d'aimer en elle l'image vivante de sa fille morte. Marguerite, seule à Bagnères avec sa femme de chambre, et d'ailleurs n'ayant aucune crainte de se compromettre, accorda au duc ce qu'il lui demandait. Il se trouvait à Bagnères des gens qui la connaissaient, et qui vinrent officiellement avertir le duc de la véritable position de mademoiselle Gautier. Ce fut un coup pour le vieillard, car là cessait la ressemblance avec sa fille; mais il était trop tard. La jeune femme était devenue un besoin de son cœur et son seul prétexte, sa seule excuse de vivre encore. Il ne lui fit aucun reproche, il n'avait pas le droit de lui en faire, mais il lui demanda si elle se sentait capable de changer sa vie, lui offrant en échange de ce sacrifice toutes les compensations qu'elle pourrait désirer. Elle promit. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“My dear child,” said Prudence, “you really treat him too badly, and he is so good and kind to you. Look at this watch on the mantel-piece, that he gave you: it must have cost him at least three thousand francs, I am sure.” | —Ma chère enfant, dit Prudence, vous êtes vraiment trop méchante avec lui, lui qui est si bon et si prévenant pour vous. Voilà encore sur votre cheminée une montre qu'il vous a donnée, et qui lui a coûté au moins mille écus, j'en suis sûre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Because, my dear child, I can not allow your affection for me to deprive you of even a trinket. I too should not like you to be able, in a moment when you were bored or worried, to think that if you were living with somebody else those moments would not exist; and to repent, if only for a minute, of living with me. In a few days your horses, your diamonds, and your shawls shall be returned to you. They are as necessary to you as air is to life, and it may be absurd, but I like you better showy than simple.” | —Parce que, chère enfant, je n'entends pas que l'affection que tu veux bien avoir pour moi te prive même d'un bijou. Je ne veux pas, moi non plus, que dans un moment de gêne ou d'ennui, tu puisses réfléchir que si tu vivais avec un autre homme ces moments n'existeraient pas, et que tu te repentes, ne fût-ce qu'une minute, de vivre avec moi. Dans quelques jours, tes chevaux, tes diamants et tes cachemires te seront rendus. Ils te sont aussi nécessaires que l'air à la vie, et c'est peut-être ridicule, mais je t'aime mieux somptueuse que simple. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“What a child you are! I thought you loved me. I was mistaken; all right.” | —Vous êtes un enfant. Je croyais que vous m'aimiez, je me suis trompée, c'est bien. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“I never see anyone remain after I leave; I don’t say no one ever comes when I am gone. Often in the evening I meet there a certain Comte de N., who thinks he is making some headway by calling on her at eleven in the evening, and by sending her jewels to any extent; but she can’t stand him. She makes a mistake; he is very rich. It is in vain that I say to her from time to time, ‘My dear child, there’s the man for you.’ She, who generally listens to me, turns her back and replies that he is too stupid. Stupid, indeed, he is; but it would be a position for her, while this old duke might die any day. Old men are egoists; his family are always reproaching him for his affection for Marguerite; there are two reasons why he is likely to leave her nothing. I give her good advice, and she only says it will be plenty of time to take on the count when the duke is dead. It isn’t all fun,” continued Prudence, “to live like that. I know very well it wouldn’t suit me, and I should soon send the old man about his business. He is so dull; he calls her his daughter; looks after her like a child; and is always in the way. I am sure at this very moment one of his servants is prowling about in the street to see who comes out, and especially who goes in.” | —Je ne vois jamais personne rester quand je m'en vais; mais je ne réponds pas qu'il ne vient personne quand je suis partie; souvent je rencontre chez elle, le soir, un certain comte de N... qui croit avancer ses affaires en faisant ses visites à onze heures, en lui envoyant des bijoux tant qu'elle en veut; mais elle ne peut pas le voir en peinture. Elle a tort, c'est un garçon très riche. J'ai beau lui dire de temps en temps: ma chère enfant, c'est l'homme qu'il vous faut! Elle qui m'écoute assez ordinairement, elle me tourne le dos et me répond qu'il est trop bête. Qu'il soit bête, j'en conviens; mais ce serait pour elle une position, tandis que ce vieux duc peut mourir d'un jour à l'autre. Les vieillards sont égoïstes; sa famille lui reproche sans cesse son affection pour Marguerite: voilà deux raisons pour qu'il ne lui laisse rien. Je lui fais de la morale, à laquelle elle répond qu'il sera toujours temps de prendre le comte à la mort du duc. «Cela n'est pas toujours drôle, continua Prudence, de vivre comme elle vit. Je sais bien, moi, que cela ne m'irait pas et que j'enverrais bien vite promener le bonhomme. Il est insipide, ce vieux; il l'appelle sa fille, il a soin d'elle comme d'un enfant, il est toujours sur son dos. Je suis sûre qu'à cette heure un de ses domestiques rôde dans la rue pour voir qui sort, et surtout qui entre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“That I would report his decision to you, and I promised him that I would bring you into a more reasonable frame of mind. Only think, my dear child, of the position that you are losing, and that Armand can never give you. He loves you with all his soul, but he has no fortune capable of supplying your needs, and he will be bound to leave you one day, when it will be too late and when the duke will refuse to do any more for you. Would you like me to speak to Armand?” | —Que je vous communiquerais sa décision, et je lui ai promis de vous faire entendre raison. Réfléchissez, ma chère enfant, à la position que vous perdez et que ne pourra jamais vous rendre Armand. Il vous aime de toute son âme, mais il n'a pas assez de fortune pour subvenir à tous vos besoins, et il faudra bien un jour vous quitter, quand il sera trop tard et que le duc ne voudra plus rien faire pour vous. Voulez-vous que je parle à Armand? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“That’s it,” said Marguerite, jumping like a child, “we’ll have supper. How tiresome that idiot of a count is!” | —C'est cela, dit Marguerite en sautant comme une enfant, nous allons souper. Que cet imbécile de comte est ennuyeux! |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“And that is...?” she said, with the smile of a young mother listening to some foolish notion of her child. | —C'est?... dit-elle avec le sourire que prennent les jeunes mères pour écouter une folie de leur enfant. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"He wandered a little longer, his voice growing weaker; but soon after I had given him his medicine, which he took like a child, with the remark, "If ever a seaman wanted drugs, it's me," he fell at last into a heavy, swoon-like sleep, in which I left him. What I should have done had all gone well I do not know. Probably I should have told the whole story to the doctor; for I was in mortal fear lest the captain should repent of his confessions and make an end of me. But as things fell out, my poor father died quite suddenly that evening, which put all other matters on one side. Our natural distress, the visits of the neighbors, the arranging of the funeral, and all the work of the inn to be carried on in the meanwhile, kept me so busy that I had scarcely time to think of the captain, far less to be afraid of him. | Il divagua encore un peu, d’une voix qui s’affaiblissait ; mais je lui donnai sa potion ; il la prit, docile comme un enfant, et fit la remarque que « si jamais un marin avait eu besoin de drogues, c’était bien lui » ; après quoi il tomba dans un sommeil profond comme une syncope, où je le laissai. Qu’aurais-je fait si tout s’était normalement passé ? Je l’ignore. Il est probable que j’aurais tout raconté au docteur, car je craignais terriblement que le capitaine se repentît de ses aveux et se débarrassât de moi. Mais il advint que mon pauvre père mourut cette nuit-là, fort à l’improviste, ce qui me fit négliger tout autre souci. Notre légitime désolation, les visites des voisins, les apprêts des funérailles et tout le travail de l’auberge à soutenir entre-temps, m’accaparèrent si bien que j’eus à peine le loisir de songer au capitaine, et moins encore d’avoir peur de lui. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
“You know, my child, it is the 15th in a couple of days, so if you could lend me three or four hundred francs, you would do me a real service.” | —Vous savez, mon enfant, que c'est dans deux jours le 15, si vous pouviez me prêter trois ou quatre cents francs, vous me rendriez service. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
The squire dropped down beside him on his knees and kissed his hand, crying like a child. | Le chevalier se jeta à genoux auprès de lui et lui baisa la main, en pleurant comme un enfant. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
I recalled the story, and, having longed to suffer for this woman, I was afraid that she would accept me too promptly and give me at once what I fain would have purchased by long waiting or some great sacrifice. We men are built like that, and it is very fortunate that the imagination lends so much poetry to the senses, and that the desires of the body make thus such concession to the dreams of the soul. If anyone had said to me, You shall have this woman to-night and be killed tomorrow, I would have accepted. If anyone had said to me, you can be her lover for ten pounds, I would have refused. I would have cried like a child who sees the castle he has been dreaming about vanish away as he awakens from sleep. | Je me rappelais cette étude, et moi qui aurais voulu souffrir pour cette femme, je craignais qu'elle ne m'acceptât trop vite et ne me donnât trop promptement un amour que j'eusse voulu payer d'une longue attente ou d'un grand sacrifice. Nous sommes ainsi, nous autres hommes; et il est bien heureux que l'imagination laisse cette poésie aux sens, et que les désirs du corps fassent cette concession aux rêves de l'âme. Enfin, on m'eût dit: vous aurez cette femme ce soir, et vous serez tué demain, j'eusse accepté. On m'eût dit: donnez dix louis, et vous serez son amant, j'eusse refusé et pleuré, comme un enfant qui voit s'évanouir au réveil le château entrevu la nuit. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Then, when God allows love to a courtesan, that love, which at first seems like a pardon, becomes for her almost without penitence. When a creature who has all her past to reproach herself with is taken all at once by a profound, sincere, irresistible love, of which she had never felt herself capable; when she has confessed her love, how absolutely the man whom she loves dominates her! How strong he feels with his cruel right to say: You do no more for love than you have done for money. They know not what proof to give. A child, says the fable, having often amused himself by crying “Help! a wolf!” in order to disturb the labourers in the field, was one day devoured by a Wolf, because those whom he had so often deceived no longer believed in his cries for help. It is the same with these unhappy women when they love seriously. They have lied so often that no one will believe them, and in the midst of their remorse they are devoured by their love. | Puis, quand Dieu permet l'amour à une courtisane, cet amour, qui semble d'abord un pardon, devient presque toujours pour elle un châtiment. Il n'y a pas d'absolution sans pénitence. Quand une créature, qui a tout son passé à se reprocher, se sent tout à coup prise d'un amour profond, sincère, irrésistible, dont elle ne se fût jamais crue capable; quand elle a avoué cet amour, comme l'homme aimé ainsi la domine! Comme il se sent fort avec ce droit cruel de lui dire: «vous ne faites pas plus pour de l'amour que vous n'avez fait pour de l'argent.» Alors elles ne savent quelles preuves donner. Un enfant, raconte la fable, après s'être longtemps amusé dans un champ à crier: «au secours!» Pour déranger des travailleurs, fut dévoré un jour par un ours, sans que ceux qu'il avait trompés si souvent crussent cette fois aux cris réels qu'il poussait. Il en est de même de ces malheureuses filles, quand elles aiment sérieusement. Elles ont menti tant de fois qu'on ne veut plus les croire, et elles sont, au milieu de leurs remords, dévorées par leur amour. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
As soon as she had made out the proper way of nursing it, (which was to twist it up into a sort of knot, and then keep tight hold of its right ear and left foot, so as to prevent its undoing itself,) she carried it out into the open air. “If I don’t take this child away with me,” thought Alice, “they’re sure to kill it in a day or two: wouldn’t it be murder to leave it behind?” She said the last words out loud, and the little thing grunted in reply (it had left off sneezing by this time). “Don’t grunt,” said Alice; “that’s not at all a proper way of expressing yourself.” | Sitôt qu’elle eut trouvé le bon moyen de le bercer, (qui était d’en faire une espèce de nœud, et puis de le tenir fermement par l’oreille droite et le pied gauche afin de l’empêcher de se dénouer,) elle le porta dehors en plein air. “Si je n’emporte pas cet enfant avec moi,” pensa Alice, “ils le tueront bien sûr un de ces jours. Ne serait-ce pas un meurtre de l’abandonner?” Elle dit ces derniers mots à haute voix, et la petite créature répondit en grognant (elle avait cessé d’éternuer alors). “Ne grogne pas ainsi,” dit Alice; “ce n’est pas là du tout une bonne manière de s’exprimer.” |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
When I reached home I began to cry like a child. There is no man to whom a woman has not been unfaithful, once at least, and who will not know what I suffered. | Rentré chez moi, je me mis à pleurer comme un enfant. Il n'y a pas d'homme qui n'ait été trompé au moins une fois, et qui ne sache ce que l'on souffre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Now the cockswain's hesitation seemed to be unnatural; and as for the notion of his preferring wine to brandy, I entirely disbelieved it. The whole story was a pretext. He wanted me to leave the deck—so much was plain, but with what purpose I could in no way imagine. His eyes never met mine; they kept wandering to and fro, up and down, now with a look to the sky, now with a flitting glance upon the dead O'Brien. All the time he kept smiling and putting his tongue out in the most guilty, embarrassed manner, so that a child could have told that he was bent on some deception. I was prompt with my answer, however, for I saw where my advantage lay, and that with a fellow so densely stupid I could easily conceal my suspicions to the end. | Mais l’hésitation du quartier-maître ne me sembla pas naturelle ; et quant à son affirmation qu’il préférait le vin à l’eau-de-vie, je n’en crus pas un mot. Toute l’histoire n’était qu’un prétexte. Il voulait me faire quitter le pont, cela était net ; mais dans quel dessein, je n’arrivais pas à le deviner. Ses yeux fuyaient obstinément les miens : ils erraient sans cesse de droite et de gauche, en haut et en bas, tantôt levés au ciel, tantôt lançant un regard furtif au cadavre d’O’Brien. Il n’arrêtait pas de sourire, tout en tirant la langue d’un air si coupable et embarrassé qu’un enfant aurait deviné qu’il machinait quelque ruse. Néanmoins, je fus prompt à la réplique, car je me rendais compte de ma supériorité sur lui et qu’avec un être aussi abjectement stupide, je n’aurais pas de peine à lui cacher mes soupçons jusqu’au bout. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
It was all over. Horace Velmont had been unable to assist her. And she understood that, to recover her child, she must rely upon her own strength, for the promises of others are vain. | C’était fini. Horace Velmont n’avait pas pu la secourir. Et elle comprit que, pour retrouver son enfant, il lui faudrait agir par ses propres forces, car les promesses des autres sont vaines. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"A lady . . . or, rather, a workwoman, for she has to work for her living . . . needlework, hardly enough to keep herself and her child." | — Une dame ou plutôt une ouvrière, puisqu’elle est obligée de travailler pour vivre… des travaux de couture qui la nourrissent à peine, elle et son enfant. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
“I say, my dear child, that every young man must have his mistress, and that, from the fresh information I have had, I would rather see you the lover of Mlle. Gautier than of anyone else.” | —Je dis, mon cher enfant, qu'il faut que tout jeune homme ait une maîtresse, et que, d'après de nouvelles informations, j'aime mieux te savoir l'amant de mademoiselle Gautier que d'une autre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |