Translations for childhood in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
“Then, in less than a month’s time we shall be in some village, walking by the river side, and drinking milk. Does it seem strange that Marguerite Gautier should speak to you like that? The fact is, my friend, that when this Paris life, which seems to make me so happy, doesn’t burn me, it wearies me, and then I have sudden aspirations toward a calmer existence which might recall my childhood. One has always had a childhood, whatever one becomes. Don’t be alarmed; I am not going to tell you that I am the daughter of a colonel on half-pay, and that I was brought up at Saint-Denis. I am a poor country girl, and six years ago I could not write my own name. You are relieved, aren’t you? Why is it you are the first whom I have ever asked to share the joy of this desire of mine? I suppose because I feel that you love me for myself and not for yourself, while all the others have only loved me for themselves. —Alors, avant un mois, nous serons dans quelque village, à nous promener au bord de l'eau et à boire du lait. Cela vous semble étrange que je parle ainsi, moi, Marguerite Gautier; cela vient, mon ami, de ce que quand cette vie de Paris, qui semble me rendre si heureuse, ne me brûle pas, elle m'ennuie, et alors j'ai des aspirations soudaines vers une existence plus calme qui me rappellerait mon enfance. On a toujours eu une enfance, quoi que l'on soit devenue. Oh! soyez tranquille, je ne vais pas vous dire que je suis la fille d'un colonel en retraite et que j'ai été élevée à Saint-Denis. Je suis une pauvre fille de la campagne, et je ne savais pas écrire mon nom il y a six ans. Vous voilà rassuré, n'est-ce pas? Pourquoi est-ce à vous le premier à qui je m'adresse pour partager la joie du désir qui m'est venu? Sans doute parce que j'ai reconnu que vous m'aimiez pour moi et non pour vous, tandis que les autres ne m'ont jamais aimée que pour eux.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
From the outset, they treated "our saviour" as an old and valued friend. By the time dessert was served, their friendship was well cemented, and private confidences were being exchanged. Arsene related the story of his life, the life of his father as a magistrate, the sorrows of his childhood, and his present difficulties. Gervaise, in turn, spoke of her youth, her marriage, the kindness of the aged Brawford, the hundred millions that she had inherited, the obstacles that prevented her from obtaining the enjoyment of her inheritance, the moneys she had been obliged to borrow at an exorbitant rate of interest, here endless contentions with Brawford's nephews, and the litigation! the injunctions! in fact, everything! Et dès l’abord on traita « notre sauveur » comme un ami d’ancienne date. Au dessert l’intimité était complète, et les confidences allèrent bon train. Arsène raconta sa vie, la vie de son père, intègre magistrat, les tristesses de son enfance, les difficultés du présent. Gervaise, à son tour, dit sa jeunesse, son mariage, les bontés du vieux Brawford, les cent millions dont elle avait hérité, les obstacles qui retardaient l’entrée en jouissance, les emprunts qu’elle avait dû contracter à des taux exorbitants, ses interminables démêlés avec les neveux de Brawford, et les oppositions ! et les séquestres ! tout enfin !
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc
Porthos, as we have seen, had a character exactly opposite to that of Athos. He not only talked much, but he talked loudly, little caring, we must render him that justice, whether anybody listened to him or not. He talked for the pleasure of talking and for the pleasure of hearing himself talk. He spoke upon all subjects except the sciences, alleging in this respect the inveterate hatred he had borne to scholars from his childhood. He had not so noble an air as Athos, and the commencement of their intimacy often rendered him unjust toward that gentleman, whom he endeavored to eclipse by his splendid dress. But with his simple Musketeer's uniform and nothing but the manner in which he threw back his head and advanced his foot, Athos instantly took the place which was his due and consigned the ostentatious Porthos to the second rank. Porthos consoled himself by filling the antechamber of M. de Treville and the guardroom of the Louvre with the accounts of his love scrapes, after having passed from professional ladies to military ladies, from the lawyer's dame to the baroness, there was question of nothing less with Porthos than a foreign princess, who was enormously fond of him. Porthos, comme on a pu le voir, avait un caractère tout opposé à celui d’Athos : non seulement il parlait beaucoup, mais il parlait haut ; peu lui importait au reste, il faut lui rendre cette justice, qu’on l’écoutât ou non : il parlait pour le plaisir de parler et pour le plaisir de s’entendre ; il parlait de toutes choses, excepté de sciences, excipant à cet endroit de la haine invétérée que depuis son enfance il portait, disait-il, aux savants. Il avait moins grand air qu’Athos, et le sentiment de son infériorité à ce sujet l’avait, dans le commencement de leur liaison, rendu souvent injuste pour ce gentilhomme, qu’il s’était alors efforcé de dépasser par ses splendides toilettes. Mais, avec sa simple casaque de mousquetaire et rien que par la façon dont il rejetait la tête en arrière et avançait le pied, Athos prenait à l’instant même la place qui lui était due et reléguait le fastueux Porthos au second rang. Porthos s’en consolait en remplissant l’antichambre de M. de Tréville du bruit de ses bonnes fortunes, dont Athos ne parlait jamais, et pour le moment, après avoir passé de la noblesse de robe à la noblesse d’épée, de la robine à la baronne, il n’était question de rien de moins pour Porthos que d’une princesse étrangère qui lui voulait un bien énorme.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
She was, in fact, a dreamer. Left to her own devices from childhood, she had read all the books of chivalry, all the colourless romances of olden-time that littered the ancestral presses; and she looked upon life as a fairy-tale in which the beauteous maidens are always happy, while the others wait till death for the bridegroom who does not come. Why should she marry one of her cousins when they were only after her money, the millions which she had inherited from her mother? She might as well remain an old maid and go on dreaming.... C’était une rêveuse, en effet. Livrée à elle-même depuis son enfance, elle avait lu tous les livres de chevalerie, tous les fades romans d’autrefois qui traînaient dans les armoires de ses aïeules, et elle voyait la vie comme un conte de fées où les jeunes filles très belles sont toujours heureuses, tandis que les autres attendent jusqu’à la mort le fiancé qui ne vient pas. Pourquoi eût-elle épousé l’un de ses cousins, puisqu’ils n’en voulaient qu’à sa dot, aux millions que sa mère lui avait laissés ? Autant rester vieille fille et rêver…
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
"What you yourself have told me. I picture to myself the life of the mother and child down there in the country; the illness of the mother, the schemes of and inventions of the child sell the precious stones in order to save his mother's life, or, at least, soothe her dying moments. Her illness overcomes her. She dies. Years roll on. The child becomes a man; and then—and now I will give my imagination a free rein—let us suppose that the man feels a desire to return to the home of his childhood, that he does so, and that he meets there certain people who suspect and accuse his mother....do you realize the sorrow and anguish of such an interview in the very house wherein the original drama was played?" — Ce que vous-même m’en avez dit. Je me représente la vie de la mère et de l’enfant, là-bas, au fond de la province, la mère qui tombe malade, les ruses et les inventions du petit pour vendre les pierreries et sauver sa mère ou tout au moins adoucir ses derniers moments. Le mal l’emporte. Elle meurt. Des années passent. L’enfant grandit, devient un homme. Et alors — et pour cette fois, je veux bien admettre que mon imagination se donne libre cours — supposons que cet homme éprouve le besoin de revenir dans les lieux où il a vécu son enfance, qu’il les revoie, qu’il retrouve ceux qui ont soupçonné, accusé sa mère… pensez-vous à l’intérêt poignant d’une telle entrevue dans la vieille maison où se sont déroulées les péripéties du drame ?
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc