Translations for court in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
Two guards attended the mercer who made him traverse a court and enter a corridor in which were three sentinels, opened a door and pushed him unceremoniously into a low room, where the only furniture was a table, a chair, and a commissary. The commissary was seated in the chair, and was writing at the table. | Deux gardes s’emparèrent du mercier, lui firent traverser une cour, le firent entrer dans un corridor où il y avait trois sentinelles, ouvrirent une porte et le poussèrent dans une chambre basse, où il n’y avait pour tout meuble qu’une table, une chaise et un commissaire. Le commissaire était assis sur la chaise et occupé à écrire sur la table. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
He passed along the same corridor as before, crossed one court, then a second side of a building; at length, at the gate of the entrance court he found a carriage surrounded by four guards on horseback. They made him enter this carriage, the officer placed himself by his side, the door was locked, and they were left in a rolling prison. The carriage was put in motion as slowly as a funeral car. Through the closely fastened windows the prisoner could perceive the houses and the pavement, that was all; but, true Parisian as he was, Bonacieux could recognize every street by the milestones, the signs, and the lamps. At the moment of arriving at St. Paul--the spot where such as were condemned at the Bastille were executed--he was near fainting and crossed himself twice. He thought the carriage was about to stop there. The carriage, however, passed on. Farther on, a still greater terror seized him on passing by the cemetery of St. Jean, where state criminals were buried. One thing, however, reassured him; he remembered that before they were buried their heads were generally cut off, and he felt that his head was still on his shoulders. But when he saw the carriage take the way to La Greve, when he perceived the pointed roof of the Hotel de Ville, and the carriage passed under the arcade, he believed it was over with him. He wished to confess to the officer, and upon his refusal, uttered such pitiable cries that the officer told him that if he continued to deafen him thus, he should put a gag in his mouth. This measure somewhat reassured Bonacieux. If they meant to execute him at La Greve, it could scarcely be worth while to gag him, as they had nearly reached the place of execution. Indeed, the carriage crossed the fatal spot without stopping. There remained, then, no other place to fear but the Traitor's Cross; the carriage was taking the direct road to it. | Il prit le même corridor qu’il avait déjà pris ; traversa une première cour, puis un second corps de logis ; enfin, à la porte de la cour d’entrée, il trouva une voiture entourée de quatre gardes à cheval. On le fit monter dans cette voiture, l’exempt se plaça près de lui, on ferma la portière à clé, et tous deux se retrouvèrent dans une prison roulante. La voiture se mit en mouvement, lente comme un char funèbre. À travers la grille cadenassée le prisonnier apercevait les maisons et le pavé, voilà tout ; mais en véritable Parisien qu’il était, Bonacieux reconnaissait chaque rue aux bornes, aux enseignes, aux réverbères. Au moment d’arriver à Saint-Paul, lieu où l’on exécutait les condamnés de la Bastille, il faillit s’évanouir et se signa deux fois. Il avait cru que la voiture devait s’arrêter là. La voiture passa cependant. Plus loin une grande terreur le prit encore, ce fut en côtoyant le cimetière Saint-Jean, où on enterrait les criminels d’état. Une seule chose le rassura un peu, c’est qu’avant de les enterrer on leur coupait généralement la tête, et que sa tête à lui était encore sur ses épaules. Mais lorsqu’il vit que la voiture prenait la route de la Grève, qu’il aperçut les toits aigus de l’Hôtel-de-Ville, que la voiture s’engagea sous l’arcade, il crut que tout était fini pour lui, voulut se confesser à l’exempt, et sur son refus poussa des cris si pitoyables que l’exempt annonça que, s’il continuait à l’assourdir ainsi, il lui mettrait un bâillon. Cette menace rassura quelque peu Bonacieux ; si on eût dû l’exécuter en Grève, ce n’était pas la peine de le bâillonner, puisqu’on était presque arrivé au lieu de l’exécution. En effet, la voiture traversa la place fatale sans s’arrêter. Il ne restait plus à craindre que la Croix-du-Trahoir : la voiture en prit justement le chemin. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Now, as at the moment in which d'Artagnan fixed his eyes upon the gentleman in the violet doublet, the gentleman made one of his most knowing and profound remarks respecting the Bearnese pony, his two auditors laughed even louder than before, and he himself, though contrary to his custom, allowed a pale smile (if I may allowed to use such an expression) to stray over his countenance. This time there could be no doubt; d'Artagnan was really insulted. Full, then, of this conviction, he pulled his cap down over his eyes, and endeavoring to copy some of the court airs he had picked up in Gascony among young traveling nobles, he advanced with one hand on the hilt of his sword and the other resting on his hip. Unfortunately, as he advanced, his anger increased at every step; and instead of the proper and lofty speech he had prepared as a prelude to his challenge, he found nothing at the tip of his tongue but a gross personality, which he accompanied with a furious gesture. | Or, comme au moment où d’Artagnan fixait son regard sur le gentilhomme au pourpoint violet, le gentilhomme faisait à l’endroit du bidet béarnais une de ses plus savantes et de ses plus profondes démonstrations, ses deux auditeurs éclatèrent de rire, et lui-même laissa visiblement, contre son habitude, errer, si l’on peut parler ainsi, un pâle sourire sur son visage. Cette fois, il n’y avait plus de doute : d’Artagnan était réellement insulté. Aussi, plein de cette conviction, enfonça-t-il son béret sur ses yeux, et, tâchant de copier quelques-uns des airs de cour qu’il avait surpris en Gascogne chez des seigneurs en voyage, il s’avança une main sur la garde de son épée et l’autre appuyée sur la hanche. Malheureusement, au fur et à mesure qu’il avançait, la colère l’aveuglait de plus en plus, et au lieu du discours digne et hautain qu’il avait préparé pour formuler sa provocation, il ne trouva plus au bout de sa langue qu’une personnalité grossière qu’il accompagna d’un geste furieux. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
D'Artagnan, stranger as he was to all the manners of a court, could not but perceive a little coldness in this reception. | D’Artagnan, tout étranger qu’il fût encore aux façons de cour, s’aperçut de la froideur de cet accueil. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Treville said to himself: "If the cardinal has set this young fox upon me, he will certainly not have failed--he, who knows how bitterly I execrate him--to tell his spy that the best means of making his court to me is to rail at him. Therefore, in spite of all my protestations, if it be as I suspect, my cunning gossip will assure me that he holds his Eminence in horror." | Tréville se disait à part lui : — Si le cardinal m’a dépêché ce jeune renard, il n’aura certes pas manqué, lui qui sait à quel point je l’exècre, de dire à son espion que le meilleur moyen de me faire la cour est de me dire pis que pendre de lui ; aussi, malgré mes protestations, le rusé compère va-t-il me répondre bien certainement qu’il a l’Éminence en horreur. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Treville said to himself: "If the cardinal has set this young fox upon me, he will certainly not have failed--he, who knows how bitterly I execrate him--to tell his spy that the best means of making his court to me is to rail at him. Therefore, in spite of all my protestations, if it be as I suspect, my cunning gossip will assure me that he holds his Eminence in horror." | Tréville se disait à part lui : — Si le cardinal m’a dépêché ce jeune renard, il n’aura certes pas manqué, lui qui sait à quel point je l’exècre, de dire à son espion que le meilleur moyen de me faire la cour est de me dire pis que pendre de lui ; aussi, malgré mes protestations, le rusé compère va-t-il me répondre bien certainement qu’il a l’Éminence en horreur. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Louis XIV absorbed all the smaller stars of his court in his own vast radiance; but his father, a sun PLURIBUS IMPAR, left his personal splendor to each of his favorites, his individual value to each of his courtiers. In addition to the leeves of the king and the cardinal, there might be reckoned in Paris at that time more than two hundred smaller but still noteworthy leeves. Among these two hundred leeves, that of Treville was one of the most sought. | Louis XIV absorba tous les petits astres de sa cour dans son vaste rayonnement ; mais son père, soleil pluribus impar , laissa sa splendeur personnelle à chacun de ses favoris, sa valeur individuelle à chacun de ses courtisans. Aussi outre le lever du roi et celui du cardinal, on comptait alors à Paris plus de deux cents petits levers un peu recherchés. Parmi les deux cents petits levers, celui de Tréville était un des plus courus. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
He opened his window. It opened on a court. Outside, everything was dark and quiet. He took from his desk a knotted rope, fastened it to the balcony in front of his window, and quietly descended as far as the window below, which was that of the of Imbert's office. He stood upon the balcony for a moment, motionless, with attentive ear and watchful eye, but the heavy curtains effectually concealed the interior of the room. He cautiously pushed on the double window. If no one had examined it, it ought to yield to the slightest pressure, for, during the afternoon, he had so fixed the bolt that it would not enter the staple. | Il ouvrit sa fenêtre. Elle donnait sur la cour, et l’espace, par la nuit sans lune et sans étoile, était obscur. Il tira de son armoire une corde à nœuds qu’il assujettit à la rampe du balcon, enjamba et se laissa glisser doucement, en s’aidant d’une gouttière, jusqu’à la fenêtre située au-dessous de la sienne. C’était celle du bureau, et le voile épais des rideaux molletonnés masquait la pièce. Debout sur le balcon, il resta un moment immobile, l’oreille tendue et l’œil aux aguets. Tranquillisé par le silence, il poussa légèrement les deux croisées. Si personne n’avait eu soin de les vérifier, elles devaient céder à l’effort, car lui, au cours de l’après-midi, en avait tourné l’espagnolette de façon qu’elle n’entrât plus dans les gâches. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"If you leave it to a court of law to clear the matter up," said he, "of course you can hardly avoid publicity. On the other hand, if you convince the police authorities that there is no possible case against you, I do not know that there is any reason that the details should find their way into the papers. Inspector Bradstreet would, I am sure, make notes upon anything which you might tell us, and submit it to the proper authorities. The case would then never go into court at all." | — Il est bien certain que si vous vous en rapportez à un tribunal pour juger cette affaire, vous éviterez difficilement la publicité. D’un autre côté si vous arrivez à convaincre les gros bonnets de la police qu’on ne peut porter aucune accusation contre vous, les journaux se tairont. L’inspecteur Bradstreet prendra, j’en suis sûr, note de ce que vous lui direz et soumettra l’affaire à qui de droit, sans qu’il soit question de tribunaux. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
The court of his hotel, situated in the Rue du Vieux-Colombier, resembled a camp from by six o'clock in the morning in summer and eight o'clock in winter. From fifty to sixty Musketeers, who appeared to replace one another in order always to present an imposing number, paraded constantly, armed to the teeth and ready for anything. On one of those immense staircases, upon whose space modern civilization would build a whole house, ascended and descended the office seekers of Paris, who ran after any sort of favor--gentlemen from the provinces anxious to be enrolled, and servants in all sorts of liveries, bringing and carrying messages between their masters and M. de Treville. In the antechamber, upon long circular benches, reposed the elect; that is to say, those who were called. In this apartment a continued buzzing prevailed from morning till night, while M. de Treville, in his office contiguous to this antechamber, received visits, listened to complaints, gave his orders, and like the king in his balcony at the Louvre, had only to place himself at the window to review both his men and arms. | La cour de son hôtel, situé rue du Vieux-Colombier, ressemblait à un camp, et cela dès six heures du matin en été et dès huit heures en hiver. Cinquante à soixante mousquetaires, qui semblaient s’y relayer pour présenter un nombre toujours imposant, s’y promenaient sans cesse armés en guerre et prêts à tout. Le long d’un de ses grands escaliers sur l’emplacement desquels notre civilisation moderne bâtirait une maison tout entière, montaient et descendaient les solliciteurs de Paris qui couraient après une faveur quelconque, les gentilshommes de province avides d’être enrôlés, et les laquais chamarrés de toutes couleurs, qui venaient apporter à M. de Tréville les messages de leurs maîtres ou de leurs maîtresses. Dans l’antichambre, sur de longues banquettes circulaires, reposaient les élus, c’est-à-dire ceux qui étaient convoqués. Un bourdonnement durait là depuis le matin jusqu’au soir, tandis que M. de Tréville, dans son cabinet contigu à cette antichambre, recevait les visites, écoutait les plaintes, donnait ses ordres, et, comme le roi à son balcon du Louvre, n’avait qu’à se mettre à sa fenêtre pour passer la revue des hommes et des armes. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Coffee was served on the terrace overlooking the court of honor and the flower garden in front of the principal facade. The regimental band played on the lawn, and scores of soldiers and peasants wandered through the park. | On servit le café sur la terrasse qui domine la cour d’honneur et le jardin français du côté de la façade principale. Au milieu de la pelouse, la musique du régiment se mit à jouer, et la foule des paysans et des soldats se répandit dans les allées du parc. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"Doubtless! Are you not aware that we are never seen one without the others, and that we are called among the Musketeers and the Guards, at court and in the city, Athos, Porthos, and Aramis, or the Three Inseparables? And yet, as you come from Dax or Pau--" | — Sans doute ; ne savez-vous pas qu’on ne nous voit jamais l’un sans l’autre, et qu’on nous appelle dans les mousquetaires et dans les gardes, à la cour et à la ville, Athos, Porthos et Aramis, ou les trois inséparables ? Après cela, comme vous arrivez de Dax ou de Pau… |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Yes, yes," continued M. de Treville, growing warmer as he spoke, "and his majesty was right; for, upon my honor, it is true that the Musketeers make but a miserable figure at court. The cardinal related yesterday while playing with the king, with an air of condolence very displeasing to me, that the day before yesterday those DAMNED MUSKETEERS, those DAREDEVILS--he dwelt upon those words with an ironical tone still more displeasing to me--those BRAGGARTS, added he, glancing at me with his tiger- cat's eye, had made a riot in the Rue Ferou in a cabaret, and that a party of his Guards (I thought he was going to laugh in my face) had been forced to arrest the rioters! MORBLEU! You must know something about it. Arrest Musketeers! You were among them--you were! Don't deny it; you were recognized, and the cardinal named you. But it's all my fault; yes, it's all my fault, because it is myself who selects my men. You, Aramis, why the devil did you ask me for a uniform when you would have been so much better in a cassock? And you, Porthos, do you only wear such a fine golden baldric to suspend a sword of straw from it? And Athos--I don't see Athos. Where is he?" | — Oui, oui, continua M. de Tréville en s’animant, oui, et Sa Majesté avait raison, car, sur mon honneur, il est vrai que les mousquetaires font triste figure à la cour. M. le cardinal racontait hier au jeu du roi, avec un air de condoléance qui me déplut fort, qu’avant-hier ces damnés mousquetaires, ces diables-à-quatre, et il appuyait sur ces mots avec un accent ironique qui me déplut encore davantage ; ces pourfendeurs, ajoutait-il en me regardant de son œil de chat-tigre, s’étaient attardés rue Férou, dans un cabaret, et qu’une ronde de ses gardes, j’ai cru qu’il allait me rire au nez, avait été forcée d’arrêter les perturbateurs. Morbleu ! vous devez en savoir quelque chose ! Arrêter des mousquetaires ! Vous en étiez, vous autres, ne vous en défendez pas, on vous a reconnus, et le cardinal vous a nommés. Voilà bien ma faute, oui, ma faute, puisque c’est moi qui choisis mes hommes. Voyons, vous, Aramis, pourquoi diable m’avez-vous demandé la casaque quand vous alliez être si bien sous la soutane ! Voyons, vous, Porthos, n’avez-vous un si beau baudrier d’or que pour y suspendre une épée de paille ? Et Athos ? je ne vois pas Athos. Où est-il ? |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Alice had never been in a court of justice before, but she had read about them in books, and she was quite pleased to find that she knew the name of nearly everything there. “That’s the judge,” she said to herself, “because of his great wig.” | C’était la première fois qu’Alice se trouvait dans une cour de justice, mais elle en avait lu des descriptions dans les livres, et elle fut toute contente de voir qu’elle savait le nom de presque tout ce qu’il y avait là. “Ça, c’est le juge,” se dit-elle; “je le reconnais à sa grande perruque.” |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
For some minutes the whole court was in confusion, getting the Dormouse turned out, and, by the time they had settled down again, the cook had disappeared. | Pendant quelques instants, toute la cour fut sens dessus dessous pour mettre le Loir à la porte; et, quand le calme fut rétabli, la cuisinière avait disparu. |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
"I can at least suggest a supposition, derived from the statements made by the servant. The victim, who enjoyed a greater reputation on account of her looks than through her talent as a singer, went to Russia, two years ago, and brought back with her a magnificent sapphire, which she appears to have received from some person of importance at the court. Since then, she went by the name of Jenny Saphir and seems generally to have been very proud of that present, although, for prudence sake, she never wore it. I daresay that we shall not be far out if we presume the theft of the sapphire to have been the cause of the crime." | « Je puis tout au moins avancer une hypothèse, qui résulte des déclarations de la bonne. La victime, dont le talent de chanteuse était médiocre, mais que l’on connaissait pour sa beauté, a fait, il y a deux ans, un voyage en Russie, d’où elle est revenue avec un magnifique saphir que lui avait donné, paraît-il, un personnage de la cour. Jenny Saphir, comme on appelait la jeune femme depuis ce jour, était très fière de ce cadeau, bien que, par prudence, elle ne le portât pas. N’est-il pas à supposer que le vol du saphir fut la cause du crime ? |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"No nonsense! We are not here to sleep. At the slightest sound, open the windows of the court and call me. Pay attention also to the water-side. Ten metres of perpendicular rock is no obstacle to those devils.” | — Pas de bêtises, hein ? On n’est pas ici pour dormir. À la moindre alerte, ouvrez les fenêtres de la cour et appelez-moi. Attention aussi du côté de l’eau. Dix mètres de falaise droite, des diables de leur calibre, ça ne les effraye pas. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"The Coroner: That is for the court to decide. I need not point out to you that your refusal to answer will prejudice your case considerably in any future proceedings which may arise. | « Le coroner . — Le tribunal statuera sur ce point. Inutile de vous dire, n’est-ce pas, que votre persistance à ne pas répondre à cette question aggravera considérablement les charges qui pèsent contre vous. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"In view of your health, nothing. You are yourself aware that you will soon have to answer for your deed at a higher court than the Assizes. I will keep your confession, and, if McCarthy is condemned, I shall be forced to use it. If not, it shall never be seen by mortal eye; and your secret, whether you be alive or dead, shall be safe with us." | — À cause de votre état, rien. Vous savez vous-même que vous aurez bientôt à répondre de votre acte devant un tribunal plus élevé que les assises. Je garderai votre confession ; si Mac Carthy est condamné, je serai forcé de la produire ; sinon, elle ne sera jamais vue par aucun mortel et votre secret, que vous soyez vivant ou mort, ne sera pas divulgué. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“It only remains to indicate the part which she had played throughout. There can be no doubt that Stapleton exercised an influence over her which may have been love or may have been fear, or very possibly both, since they are by no means incompatible emotions. It was, at least, absolutely effective. At his command she consented to pass as his sister, though he found the limits of his power over her when he endeavoured to make her the direct accessory to murder. She was ready to warn Sir Henry so far as she could without implicating her husband, and again and again she tried to do so. Stapleton himself seems to have been capable of jealousy, and when he saw the baronet paying court to the lady, even though it was part of his own plan, still he could not help interrupting with a passionate outburst which revealed the fiery soul which his self-contained manner so cleverly concealed. By encouraging the intimacy he made it certain that Sir Henry would frequently come to Merripit House, and that he would sooner or later get the opportunity which he desired. On the day of the crisis, however, his wife turned suddenly against him. She had learned something of the death of the convict, and she knew that the hound was being kept in the outhouse on the evening that Sir Henry was coming to dinner. She taxed her husband with his intended crime, and a furious scene followed, in which he showed her for the first time that she had a rival in his love. Her fidelity turned in an instant to bitter hatred, and he saw that she would betray him. He tied her up, therefore, that she might have no chance of warning Sir Henry, and he hoped, no doubt, that when the whole countryside put down the baronet’s death to the curse of his family, as they certainly would do, he could win his wife back to accept an accomplished fact, and to keep silent upon what she knew. In this I fancy that in any case he made a miscalculation, and that, if we had not been there, his doom would none the less have been sealed. A woman of Spanish blood does not condone such an injury so lightly. And now, my dear Watson, without referring to my notes, I cannot give you a more detailed account of this curious case. I do not know that anything essential has been left unexplained.” | « Quel rôle a joué Mme Stapleton ? Il est incontestable que, soit par l’amour, soit par la crainte — peut-être par ces deux sentiments — son mari exerçait sur elle une réelle influence. Sur son ordre, elle consentit à passer pour sa sœur ; mais toutefois cette influence cessa, dès qu’il essaya de la convertir en un instrument de meurtre. Elle avait tenté d’avertir sir Henry autant qu’elle pouvait le faire sans compromettre son mari. « De son côté, Stapleton connut les tortures de la jalousie. Quand il vit le baronnet courtiser sa femme — quoique cela rentrât dans ses plans — il ne sut pas maîtriser un accès de colère ; ce fut une faute grave, qui dévoila toute la violence de son caractère, si habilement dissimulée jusqu’alors sous ses manières froides et compassées. En encourageant l’intimité des deux jeunes gens, il provoquait les fréquentes visites de sir Henry à Merripit house et préparait pour une heure quelconque l’opportunité qu’il désirait. « Le jour de la crise, sa femme se retourna subitement contre lui. On avait vaguement parlé de la mort de Selden et Mme Stapleton avait découvert, dans le pavillon du verger, la présence du chien, ce même soir où sir Henry venait dîner chez eux. « Elle accusa son mari de préméditer un crime. Une scène furieuse éclata, au cours de laquelle le naturaliste lui laissa entrevoir qu’elle avait une rivale. Sa fidélité se changea aussitôt en une haine féroce. Il comprit qu’elle le trahirait. Pour lui ôter toute possibilité de communiquer avec sir Henry, il l’enferma. Il espérait sans doute — ce qui se serait certainement produit — que toute la contrée mettrait la mort du baronnet sur le compte du maléfice héréditaire, et qu’il amènerait sa femme à accepter le fait accompli et à se taire. « En tout cas, j’estime qu’il se trompait et que, même sans notre intervention, son arrêt était irrévocablement prononcé. Une femme d’origine espagnole ne pardonne pas aussi facilement un semblable affront. « Maintenant, mon cher Watson, je ne pourrais, sans recourir à mes notes, vous fournir plus de détails sur cette curieuse affaire. Je ne crois pas avoir rien oublié d’essentiel. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
On entering the court of his hotel, Buckingham sprang from his horse, and without thinking what became of the animal, threw the bridle on his neck, and sprang toward the vestibule. D'Artagnan did the same, with a little more concern, however, for the noble creatures, whose merits he fully appreciated; but he had the satisfaction of seeing three or four grooms run from the kitchens and the stables, and busy themselves with the steeds. | En entrant dans la cour de l’hôtel, Buckingham sauta à bas de son cheval, et sans s’inquiéter de ce qu’il deviendrait, il lui jeta la bride sur le cou et s’élança vers le perron. D’Artagnan en fit autant avec un peu plus d’inquiétude, cependant, pour ces nobles animaux dont il avait pu apprécier le mérite ; mais il eut la consolation de voir que trois ou quatre valets s’étaient déjà élancés des cuisines et des écuries, et s’emparaient aussitôt de leurs montures. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |