Translations for daughter in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
“Then, in less than a month’s time we shall be in some village, walking by the river side, and drinking milk. Does it seem strange that Marguerite Gautier should speak to you like that? The fact is, my friend, that when this Paris life, which seems to make me so happy, doesn’t burn me, it wearies me, and then I have sudden aspirations toward a calmer existence which might recall my childhood. One has always had a childhood, whatever one becomes. Don’t be alarmed; I am not going to tell you that I am the daughter of a colonel on half-pay, and that I was brought up at Saint-Denis. I am a poor country girl, and six years ago I could not write my own name. You are relieved, aren’t you? Why is it you are the first whom I have ever asked to share the joy of this desire of mine? I suppose because I feel that you love me for myself and not for yourself, while all the others have only loved me for themselves. | —Alors, avant un mois, nous serons dans quelque village, à nous promener au bord de l'eau et à boire du lait. Cela vous semble étrange que je parle ainsi, moi, Marguerite Gautier; cela vient, mon ami, de ce que quand cette vie de Paris, qui semble me rendre si heureuse, ne me brûle pas, elle m'ennuie, et alors j'ai des aspirations soudaines vers une existence plus calme qui me rappellerait mon enfance. On a toujours eu une enfance, quoi que l'on soit devenue. Oh! soyez tranquille, je ne vais pas vous dire que je suis la fille d'un colonel en retraite et que j'ai été élevée à Saint-Denis. Je suis une pauvre fille de la campagne, et je ne savais pas écrire mon nom il y a six ans. Vous voilà rassuré, n'est-ce pas? Pourquoi est-ce à vous le premier à qui je m'adresse pour partager la joie du désir qui m'est venu? Sans doute parce que j'ai reconnu que vous m'aimiez pour moi et non pour vous, tandis que les autres ne m'ont jamais aimée que pour eux. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
One day the girl’s face was transfigured. In the midst of all the debauches mapped out by her mother, it seemed to her as if God had left over for her one happiness. And why indeed should God, who had made her without strength, have left her without consolation, under the sorrowful burden of her life? One day, then, she realized that she was to have a child, and all that remained to her of chastity leaped for joy. The soul has strange refuges. Louise ran to tell the good news to her mother. It is a shameful thing to speak of, but we are not telling tales of pleasant sins; we are telling of true facts, which it would be better, no doubt, to pass over in silence, if we did not believe that it is needful from time to time to reveal the martyrdom of those who are condemned without bearing, scorned without judging; shameful it is, but this mother answered the daughter that they had already scarce enough for two, and would certainly not have enough for three; that such children are useless, and a lying-in is so much time lost. | Un jour, le visage de cette fille s'éclaira. Au milieu des débauches dont sa mère tenait le programme, il sembla à la pécheresse que Dieu lui permettait un bonheur. Et pourquoi, après tout, Dieu, qui l'avait faite sans force, l'aurait-il laissée sans consolation, sous le poids douloureux de sa vie? Un jour donc, elle s'aperçut qu'elle était enceinte, et ce qu'il y avait en elle de chaste encore tressaillit de joie. L'âme a d'étranges refuges. Louise courut annoncer à sa mère cette nouvelle qui la rendait si joyeuse. C'est honteux à dire, cependant nous ne faisons pas ici de l'immoralité à plaisir, nous racontons un fait vrai, que nous ferions peut-être mieux de taire, si nous ne croyions qu'il faut de temps en temps révéler les martyres de ces êtres, que l'on condamne sans les entendre, que l'on méprise sans les juger; c'est honteux, disons-nous, mais la mère répondit à sa fille qu'elles n'avaient déjà pas trop pour deux et qu'elles n'auraient pas assez pour trois; que de pareils enfants sont inutiles et qu'une grossesse est du temps perdu. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Is there anything sadder in the world than the old age of vice, especially in woman? She preserves no dignity, she inspires no interest. The everlasting repentance, not of the evil ways followed, but of the plans that have miscarried, the money that has been spent in vain, is as saddening a thing as one can well meet with. I knew an aged woman who had once been “gay,” whose only link with the past was a daughter almost as beautiful as she herself had been. This poor creature to whom her mother had never said, “You are my child,” except to bid her nourish her old age as she herself had nourished her youth, was called Louise, and, being obedient to her mother, she abandoned herself without volition, without passion, without pleasure, as she would have worked at any other profession that might have been taught her. | En effet, quoi de plus triste à voir que la vieillesse du vice, surtout chez la femme? Elle ne renferme aucune dignité et n'inspire aucun intérêt. Ce repentir éternel, non pas de la mauvaise route suivie, mais des calculs mal faits et de l'argent mal employé, est une des plus attristantes choses que l'on puisse entendre. J'ai connu une ancienne femme galante à qui il ne restait plus de son passé qu'une fille presque aussi belle que, au dire de ses contemporains, avait été sa mère. Cette pauvre enfant à qui sa mère n'avait jamais dit: tu es ma fille, que pour lui ordonner de nourrir sa vieillesse comme elle-même avait nourri son enfance, cette pauvre créature se nommait Louise, et, obéissant à sa mère, elle se livrait sans volonté, sans passion, sans plaisir, comme elle eût fait un métier si l'on eût songé à lui en apprendre un. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
This is what I was told on the subject. In the spring of 1847 Marguerite was so ill that the doctors ordered her to take the waters, and she went to Bagneres. Among the invalids was the daughter of this duke; she was not only suffering from the same complaint, but she was so like Marguerite in appearance that they might have been taken for sisters; the young duchess was in the last stage of consumption, and a few days after Marguerite’s arrival she died. One morning, the duke, who had remained at Bagneres to be near the soil that had buried a part of his heart, caught sight of Marguerite at a turn of the road. He seemed to see the shadow of his child, and going up to her, he took her hands, embraced and wept over her, and without even asking her who she was, begged her to let him love in her the living image of his dead child. Marguerite, alone at Bagneres with her maid, and not being in any fear of compromising herself, granted the duke’s request. Some people who knew her, happening to be at Bagneres, took upon themselves to explain Mademoiselle Gautier’s true position to the duke. It was a blow to the old man, for the resemblance with his daughter was ended in one direction, but it was too late. She had become a necessity to his heart, his only pretext, his only excuse, for living. He made no reproaches, he had indeed no right to do so, but he asked her if she felt herself capable of changing her mode of life, offering her in return for the sacrifice every compensation that she could desire. She consented. | Voici ce qu'on m'a raconté à ce sujet. Au printemps de 1842, Marguerite était si faible, si changée que les médecins lui ordonnèrent les eaux, et qu'elle partit pour Bagnères. Là, parmi les malades, se trouvait la fille de ce duc, laquelle avait non seulement la même maladie, mais encore le même visage que Marguerite, au point qu'on eût pu les prendre pour les deux sœurs. Seulement la jeune duchesse était au troisième degré de la phtisie, et peu de jours après l'arrivée de Marguerite elle succombait. Un matin, le duc, resté à Bagnères comme on reste sur le sol qui ensevelit une partie du cœur, aperçut Marguerite au détour d'une allée. Il lui sembla voir passer l'ombre de son enfant et, marchant vers elle, il lui prit les mains, l'embrassa en pleurant, et, sans lui demander qui elle était, implora la permission de la voir et d'aimer en elle l'image vivante de sa fille morte. Marguerite, seule à Bagnères avec sa femme de chambre, et d'ailleurs n'ayant aucune crainte de se compromettre, accorda au duc ce qu'il lui demandait. Il se trouvait à Bagnères des gens qui la connaissaient, et qui vinrent officiellement avertir le duc de la véritable position de mademoiselle Gautier. Ce fut un coup pour le vieillard, car là cessait la ressemblance avec sa fille; mais il était trop tard. La jeune femme était devenue un besoin de son cœur et son seul prétexte, sa seule excuse de vivre encore. Il ne lui fit aucun reproche, il n'avait pas le droit de lui en faire, mais il lui demanda si elle se sentait capable de changer sa vie, lui offrant en échange de ce sacrifice toutes les compensations qu'elle pourrait désirer. Elle promit. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
This liaison, whose motive and origin were quite unknown, caused a great sensation, for the duke, already known for his immense fortune, now became known for his prodigality. All this was set down to the debauchery of a rich old man, and everything was believed except the truth. The father’s sentiment for Marguerite had, in truth, so pure a cause that anything but a communion of hearts would have seemed to him a kind of incest, and he had never spoken to her a word which his daughter might not have heard. | Cette liaison, dont on ne connaissait ni la véritable origine, ni le véritable motif, causa une grande sensation ici, car le duc, connu par sa grande fortune, se faisait connaître maintenant par sa prodigalité. On attribua au libertinage, fréquent chez les vieillards riches, ce rapprochement du vieux duc et de la jeune femme. On supposa tout, excepté ce qui était. Cependant le sentiment de ce père pour Marguerite avait une cause si chaste, que tout autre rapport que des rapports de cœur avec elle lui eût semblé un inceste, et jamais il ne lui avait dit un mot que sa fille n'eût pu entendre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Ah, my dear fellow, how old-fashioned you are! How many of the richest and most fashionable men of the best families I have seen quite ready to do what I advise you to do, and without an effort, without shame, without remorse, Why, one sees it every day. How do you suppose the kept women in Paris could live in the style they do, if they had not three or four lovers at once? No single fortune, however large, could suffice for the expenses of a woman like Marguerite. A fortune of five hundred thousand francs a year is, in France, an enormous fortune; well, my dear friend, five hundred thousand francs a year would still be too little, and for this reason: a man with such an income has a large house, horses, servants, carriages; he shoots, has friends, often he is married, he has children, he races, gambles, travels, and what not. All these habits are so much a part of his position that he can not forego them without appearing to have lost all his money, and without causing scandal. Taking it all round, with five hundred thousand francs a year he can not give a woman more than forty or fifty thousand francs in the year, and that is already a good deal. Well, other lovers make up for the rest of her expenses. With Marguerite, it is still more convenient; she has chanced by a miracle on an old man worth ten millions, whose wife and daughter are dead; who has only some nephews, themselves rich, and who gives her all she wants without asking anything in return. But she can not ask him for more than seventy thousand francs a year; and I am sure that if she did ask for more, despite his health and the affection he has for her he would not give it to her. | —Ah! Mon cher, que vous êtes arriéré! Combien en ai-je vus, et des plus nobles, des plus élégants, des plus riches, faire ce que je vous conseille et cela, sans efforts, sans honte, sans remords! Mais cela se voit tous les jours. Mais comment voudriez-vous que les femmes entretenues de Paris fissent pour soutenir le train qu'elles mènent, si elles n'avaient pas trois ou quatre amants à la fois? Il n'y a pas de fortune, si considérable qu'elle soit, qui puisse subvenir seule aux dépenses d'une femme comme Marguerite. Une fortune de cinq cent mille francs de rente est une fortune énorme en France; eh bien, mon cher ami, cinq cent mille francs de rente n'en viendraient pas à bout, et voici pourquoi: un homme qui a un pareil revenu a une maison montée, des chevaux, des domestiques, des voitures, des chasses, des amis; souvent il est marié, il a des enfants, il fait courir, il joue, il voyage, que sais-je, moi! Toutes ces habitudes sont prises de telle façon qu'il ne peut s'en défaire sans passer pour être ruiné et sans faire scandale. Tout compte fait, avec cinq cent mille francs par an, il ne peut pas donner à une femme plus de quarante ou cinquante mille francs dans l'année, et encore c'est beaucoup. Eh bien, d'autres amours complètent la dépense annuelle de la femme. Avec Marguerite, c'est encore plus commode; elle est tombée par un miracle du ciel sur un vieillard riche à dix millions, dont la femme et la fille sont mortes, qui n'a plus que des neveux riches eux-mêmes, qui lui donne tout ce qu'elle veut sans rien lui demander en échange; mais elle ne peut pas lui demander plus de soixante-dix mille francs par an, et je suis sûre que si elle lui en demandait davantage, malgré sa fortune et l'affection qu'il a pour elle, il le lui refuserait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
His daughter, named Blanche, had that transparence of eyes, that serenity of the mouth, which indicates a soul that conceives only holy thoughts and lips that repeat only pious words. She welcomed her brother’s return with smiles, not knowing, in the purity of her youth, that far away a courtesan had sacrificed her own happiness at the mere invocation of her name. | Sa fille, nommée Blanche, avait cette transparence des yeux et du regard, cette sérénité de la bouche qui prouvent que l'âme ne conçoit que de saintes pensées et que les lèvres ne disent que de pieuses paroles. Elle souriait au retour de son frère, ignorant, la chaste jeune fille, que loin d'elle une courtisane avait sacrifié son bonheur à la seule invocation de son nom. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
As we stepped into the street, we saw my neighbour enter a baker's shop. She bought two rolls and placed them in a little basket which her daughter was carrying and which seemed already to contain some other provisions. Then they went in the direction of the outer boulevards and followed them as far as the Place de l'Étoile, where they turned down the Avenue Kléber to walk toward Passy. | En arrivant dans la rue, nous aperçûmes ma voisine qui entrait chez un boulanger. Elle acheta deux petits pains qu’elle plaça dans un menu panier que portait sa fille et qui semblait déjà contenir des provisions. Puis elles se dirigèrent du côté des boulevards extérieurs, qu’elles suivirent jusqu’à la place de l’Étoile. L’avenue Kléber les conduisit à l’entrée de Passy. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
All of them, at the moment when we caught sight of them, were sitting in separate groups on the benches and steps; and all were eating. Not very far from my neighbour and her daughter, the workman's family and the beggar couple were sharing their provisions; while the footman, the gentleman in the soiled suit, the infantry corporal and the two lean sisters were making a common stock of their sliced ham, their tins of sardines and their gruyère cheese. | Toutes, à la minute où nous les vîmes, assises par groupes isolés sur les bancs et les marches, elles mangeaient. Non loin de ma voisine et de sa fille, la famille d’ouvriers et le couple de mendiants fusionnaient, tandis que le valet de chambre, le monsieur à la jaquette malpropre, le caporal d’infanterie et les deux sœurs maigres, réunissaient leurs tranches de jambon, leurs boîtes de sardines et leur fromage de gruyère. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Then lamentations broke forth. The two lean sisters and the workman's wife fell upon their knees and made the sign of the cross. The lady with the little dog and the beggar-woman kissed each other and sobbed; and we saw Louise d'Ernemont pressing her daughter sadly to her. | Alors des lamentations retentirent. Les deux sœurs maigres et la femme de l’ouvrier se jetèrent à genoux et firent le signe de la croix. La demoiselle au petit chien et la mendiante s’embrassèrent en sanglotant, et nous surprîmes Louise d’Ernemont qui serrait sa fille contre elle, d’un mouvement triste. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"And now there is only she to be described. She is my niece; but when my brother died five years ago and left her alone in the world I adopted her, and have looked upon her ever since as my daughter. She is a sunbeam in my house—sweet, loving, beautiful, a wonderful manager and house-keeper, yet as tender and quiet and gentle as a woman could be. She is my right hand. I do not know what I could do without her. In only one matter has she ever gone against my wishes. Twice my boy has asked her to marry him, for he loves her devotedly, but each time she has refused him. I think that if any one could have drawn him into the right path it would have been she, and that his marriage might have changed his whole life; but now, alas! it is too late—for ever too late! | Et il ne reste plus qu’elle à vous décrire : c’est ma nièce. Quand mon frère mourut il y a cinq ans, cette enfant restait seule au monde ; je l’ai adoptée, et l’ai depuis regardée comme ma fille. C’est mon rayon de soleil ; elle est douce, tendre, charmante, excellente ménagère, maîtresse de maison parfaite, et cependant aussi tranquille, aimable et sensible que femme peut l’être. Elle est mon bras droit, je ne sais ce que je deviendrais sans elle. Elle ne m’a résisté que sur un seul point. Deux fois, mon fils l’a demandée en mariage, car il l’aime tendrement, mais chaque fois elle l’a refusé. Je crois que si quelqu’un avait pu le ramener dans le droit chemin, c’est elle, et que ce mariage l’aurait transformé ; mais hélas ! maintenant, il est trop tard, trop tard à jamais ! |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“Finally, my dear child, let me tell you all, for I have not yet told you all, let me tell you what has brought me to Paris. I have a daughter, as I have told you, young, beautiful, pure as an angel. She loves, and she, too, has made this love the dream of her life. I wrote all that to Armand, but, absorbed in you, he made no reply. Well, my daughter is about to marry. She is to marry the man whom she loves; she enters an honourable family, which requires that mine has to be no less honourable. The family of the man who is to become my son-in-law has learned what manner of life Armand is leading in Paris, and has declared to me that the marriage must be broken off if Armand continues this life. The future of a child who has done nothing against you, and who has the right of looking forward to a happy future, is in your hands. Have you the right, have you the strength, to shatter it? In the name of your love and of your repentance, Marguerite, grant me the happiness of my child.” | «Enfin, mon enfant, sachez tout, car je ne vous ai pas tout dit, sachez donc ce qui m'amenait à Paris. J'ai une fille, je viens de vous le dire, jeune, belle, pure comme un ange. Elle aime, et elle aussi elle a fait de cet amour le rêve de sa vie. J'avais écrit tout cela à Armand, mais tout occupé de vous, il ne m'a pas répondu. Eh bien, ma fille va se marier. Elle épouse l'homme qu'elle aime, elle entre dans une famille honorable qui veut que tout soit honorable dans la mienne. La famille de l'homme qui doit devenir mon gendre a appris comment Armand vit à Paris, et m'a déclaré reprendre sa parole si Armand continue cette vie. L'avenir d'une enfant qui ne vous a rien fait, et qui a le droit de compter sur l'avenir, est entre vos mains. «Avez-vous le droit et vous sentez-vous la force de le briser? Au nom de votre amour et de votre repentir, Marguerite, accordez-moi le bonheur de ma fille. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“I repeat, she is not that villain's daughter.” | — Je vous répète qu’elle n’est pas la fille de ce misérable. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
“Watch, doctor. Let us pretend that we are alarmed about M. Darcieux's health and spend the night in here. The bedrooms of both the father and daughter are close by. If anything happens, we are sure to hear.” | — Veiller, docteur. Prétextons que la santé de M. Darcieux nous inquiète, et couchons dans cette petite salle. Les deux chambres du père et de la fille sont proches. En cas d’alerte, nous sommes sûrs de tout entendre. » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"Some years ago—to be definite, in May, 1884—there came to Lee a gentleman, Neville St. Clair by name, who appeared to have plenty of money. He took a large villa, laid out the grounds very nicely, and lived generally in good style. By degrees he made friends in the neighborhood, and in 1887 he married the daughter of a local brewer, by whom he now has two children. He had no occupation, but was interested in several companies, and went into town as a rule in the morning, returning by the 5.14 from Cannon Street every night. Mr. St. Clair is now thirty-seven years of age, is a man of temperate habits, a good husband, a very affectionate father, and a man who is popular with all who know him. I may add that his whole debts at the present moment, as far as we have been able to ascertain, amount to ₤88 10 s. , while he has £220 standing to his credit in the Capital and Counties Bank. There is no reason, therefore, to think that money troubles have been weighing upon his mind. | — Il y a quelques années, pour être précis, en mai 1884, il vint à Lee un individu qui s’appelait Neville Saint-Clair et qui passait pour être très riche. Il prit une grande villa et en arrangea les abords avec goût et vécut sur un assez grand pied. Peu à peu il se fit des amis dans les environs et, en 1887, il épousa la fille d’un brasseur du cru de laquelle il a eu deux enfants. Il n’avait pas d’occupation, mais faisait partie de plusieurs compagnies et allait généralement à la ville le matin, revenant chaque soir par le train qui part de Canon-street à 5 h. 14. M. Saint-Clair a maintenant trente-sept ans ; c’est un homme d’habitudes sobres, un bon mari, un père très tendre et un homme populaire parmi tous ceux qui le connaissent. J’ajouterai que, d’après nos renseignements, ses dettes, à l’heure actuelle, se montent à quatre-vingt huit livres dix shillings tandis qu’il a un crédit de deux cent vingt livres dans les banques de la capitale et du comté. Il n’y a donc aucune raison de supposer que ses ennemis, s’il en a, soient des créanciers intransigeants. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
I wept silently, my friend, at all these reflections which I had so often made, and which, in the mouth of your father, took a yet more serious reality. I said to myself all that your father dared not say to me, though it had come to his lips twenty times: that I was, after all, only a kept woman, and that whatever excuse I gave for our liaison, it would always look like calculation on my part; that my past life left me no right to dream of such a future, and that I was accepting responsibilities for which my habits and reputation were far from giving any guarantee. In short, I loved you, Armand. The paternal way in which M. Duval had spoken to me; the pure memories that he awakened in me; the respect of this old man, which I would gain; yours, which I was sure of gaining later on: all that called up in my heart thoughts which raised me in my own eyes with a sort of holy pride, unknown till then. When I thought that one day this old man, who was now imploring me for the future of his son, would bid his daughter mingle my name with her prayers, as the name of a mysterious friend, I seemed to become transformed, and I felt a pride in myself. | «Je pleurais silencieusement, mon ami, devant toutes ces réflexions que j'avais faites bien souvent, et qui, dans la bouche de votre père, acquéraient encore une plus sérieuse réalité. Je me disais tout ce que votre père n'osait pas me dire, et ce qui vingt fois lui était venu sur les lèvres: que je n'étais après tout qu'une fille entretenue, et que quelque raison que je donnasse à notre liaison, elle aurait toujours l'air d'un calcul; que ma vie passée ne me laissait aucun droit de rêver un pareil avenir, et que j'acceptais des responsabilités auxquelles mes habitudes et ma réputation ne donnaient aucune garantie. Enfin, je vous aimais, Armand. La manière paternelle dont me parlait M. Duval, les chastes sentiments qu'il évoquait en moi, l'estime de ce vieillard loyal que j'allais conquérir, la vôtre que j'étais sûre d'avoir plus tard, tout cela éveillait en mon cœur de nobles pensées qui me relevaient à mes propres yeux, et faisaient parler de saintes vanités, inconnues jusqu'alors. Quand je songeais qu'un jour ce vieillard, qui m'implorait pour l'avenir de son fils, dirait à sa fille de mêler mon nom à ses prières, comme le nom d'une mystérieuse amie, je me transformais et j'étais fière de moi. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"His mother and his sister Pauline, who had ended by marrying a cousin of the same name at Geneva, were both dead. The old servant-woman took care of him and they lived together in the Passy house. Years passed without any notable vent; but, suddenly, in 1812, an unexpected incident happened. The old servant made a series of strange revelations on her death-bed, in the presence of two witnesses whom she sent for. She declared that the farmer-general had carried to his house at Passy a number of bags filled with gold and silver and that those bags had disappeared a few days before the arrest. According to earlier confidences made by Charles d'Ernemont, who had them from his father, the treasures were hidden in the garden, between the rotunda, the sundial and the well. In proof of her statement, she produced three pictures, or rather, for they were not yet framed, three canvases, which the farmer-general had painted during his captivity and which he had succeeded in conveying to her, with instructions to hand them to his wife, his son and his daughter. Tempted by the lure of wealth, Charles and the old servant had kept silence. Then came the law-suits, the recovery of the house, Charles's madness, the servant's own useless searches; and the treasures were still there." | — Sa mère, et sa sœur Pauline (laquelle avait fini par se marier à Genève avec un de ses cousins) étant mortes toutes deux, la vieille servante prit soin de lui, et ils vécurent ensemble dans la maison de Passy. Des années se passèrent sans événement notable, mais soudain, en 1812, un coup de théâtre. À son lit de mort, devant deux témoins qu’elle appela, la vieille servante fit d’étranges révélations. Elle déclara que, au début de la Révolution, le fermier général avait transporté dans sa maison de Passy des sacs remplis d’or et d’argent, et que ces sacs avaient disparu quelques jours avant l’arrestation. D’après des confidences antérieures de Charles d’Ernemont, qui les tenait de son père, les trésors se trouvaient cachés dans le jardin, entre la rotonde, le cadran solaire et le puits. Comme preuve elle montra trois tableaux, ou plutôt, car ils n’étaient pas encadrés, trois toiles que le fermier général avait peintes durant sa captivité et qu’il avait réussi à lui faire passer avec l’ordre de les remettre à sa femme, à son fils et à sa fille. Tentés par l’appât des richesses, Charles et la vieille bonne avaient gardé le silence. Puis étaient venus les procès, la conquête de la maison, la folie de Charles, les recherches personnelles et inutiles de la servante, et les trésors étaient toujours là. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
The consultation thereupon took place in Lupin's presence. M. Darcieux's face was worn, with much suffering and his eyes were bright with fever. He complained particularly, that day, of his heart. After the auscultation, he questioned the doctor with obvious anxiety; and each reply seemed to give him relief. He also spoke of Jeanne and expressed his conviction that they were deceiving him and that his daughter had escaped yet more accidents. He continued perturbed, in spite of the doctor's denials. He wanted to have the police informed and inquiries set on foot. | La consultation eut alors lieu en présence de Lupin. M. Darcieux avait une figure amaigrie par la souffrance et des yeux brûlés de fièvre. Ce jour-là, il se plaignit surtout de son cœur. Après l’auscultation, il interrogea le médecin avec une anxiété visible, et chaque réponse semblait un soulagement pour lui. Il parla aussi de Jeanne, persuadé qu’on le trompait et que sa fille avait échappé à d’autres accidents. Malgré les dénégations du docteur, il était inquiet. Il aurait voulu que la police fût avertie et qu’on fît des enquêtes. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"To Clotilde Lothman von Saxe-Meningen, second daughter of the King of Scandinavia. You may know the strict principles of her family. She is herself the very soul of delicacy. A shadow of a doubt as to my conduct would bring the matter to an end." | — Avec Clotilde Lothman de Saxe-Meiningen, seconde fille du roi de Scandinavie : Vous connaissez les principes arrêtés de sa famille. Elle est elle-même très stricte sur ce qui est point d’honneur. L’ombre d’un doute sur ma conduite anéantirait ce projet. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
Then an illustrated paper published a photographic scene: the duke, his daughter and his son-in-law sitting at a table playing three-handed auction-bridge. | Puis une feuille d’illustrations publia une scène photographiée : le duc, son gendre et sa fille, assis autour d’une table, et jouant au piquet voleur. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
“The Duc de Sarzeau-Vendôme has the honour to inform you of the approaching marriage of his daughter Angélique, Princesse de Bourbon-Condé, with Monsieur Arsène Lupin, and to request....” | Le duc de Sarzeau-Vendôme a l’honneur de vous faire part du mariage de sa fille Angélique, princesse de Bourbon-Condé, avec Monsieur Arsène Lupin, et vous prie… |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
“Well, sir, embrace me once, as you would embrace your daughter, and I swear to you that that kiss, the only chaste kiss I have ever had, will make me strong against my love, and that within a week your son will be once more at your side, perhaps unhappy for a time, but cured forever.” | «—Eh bien, monsieur, embrassez-moi une fois comme vous embrasseriez votre fille, et je vous jure que ce baiser, le seul vraiment chaste que j'aie reçu, me fera forte contre mon amour, et qu'avant huit jours votre fils sera retourné auprès de vous, peut-être malheureux pour quelque temps, mais guéri pour jamais. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
“Yes, but how about the five hundred thousand francs?... And, still worse, uncle, the scandal?... Think of this: your daughter, Angélique de Sarzeau-Vendôme, married to that swindler, that thief.... No, no, it would never do....” | — Oui, mais les cinq cent mille francs… Et puis le scandale surtout, mon oncle… Pensez à ceci : votre fille, Angélique de Sarzeau-Vendôme, mariée à cet escroc, à ce brigand… Non, non à aucun prix… |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |