Translations for desert in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
Paris for two hours past had been dark, and seemed a desert. Eleven o'clock sounded from all the clocks of the Faubourg St. Germain. It was delightful weather. D'Artagnan was passing along a lane on the spot where the Rue d'Assas is now situated, breathing the balmy emanations which were borne upon the wind from the Rue de Vaugirard, and which arose from the gardens refreshed by the dews of evening and the breeze of night. From a distance resounded, deadened, however, by good shutters, the songs of the tipplers, enjoying themselves in the cabarets scattered along the plain. Arrived at the end of the lane, d'Artagnan turned to the left. The house in which Aramis dwelt was situated between the Rue Cassette and the Rue Servandoni. Paris depuis deux heures était sombre et commençait à se faire désert. Onze heures sonnaient à toutes les horloges du faubourg Saint-Germain, il faisait un temps doux, d’Artagnan suivait une ruelle située sur l’emplacement où passe aujourd’hui la rue d’Assas, respirant les émanations embaumées qui venaient avec le vent de la rue de Vaugirard et qu’envoyaient les jardins rafraîchis par la rosée du soir et par la brise de la nuit. Au loin résonnaient, assourdis cependant par de bons volets, quelques cabarets perdus dans la plaine. Arrivé au bout de la ruelle, d’Artagnan tourna à gauche. La maison qu’habitait Aramis se trouvait située entre la rue Cassette et la rue des Jardins-Saint-Sulpice.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
Paris for two hours past had been dark, and seemed a desert. Eleven o'clock sounded from all the clocks of the Faubourg St. Germain. It was delightful weather. D'Artagnan was passing along a lane on the spot where the Rue d'Assas is now situated, breathing the balmy emanations which were borne upon the wind from the Rue de Vaugirard, and which arose from the gardens refreshed by the dews of evening and the breeze of night. From a distance resounded, deadened, however, by good shutters, the songs of the tipplers, enjoying themselves in the cabarets scattered along the plain. Arrived at the end of the lane, d'Artagnan turned to the left. The house in which Aramis dwelt was situated between the Rue Cassette and the Rue Servandoni. Paris depuis deux heures était sombre et commençait à se faire désert. Onze heures sonnaient à toutes les horloges du faubourg Saint-Germain, il faisait un temps doux, d’Artagnan suivait une ruelle située sur l’emplacement où passe aujourd’hui la rue d’Assas, respirant les émanations embaumées qui venaient avec le vent de la rue de Vaugirard et qu’envoyaient les jardins rafraîchis par la rosée du soir et par la brise de la nuit. Au loin résonnaient, assourdis cependant par de bons volets, quelques cabarets perdus dans la plaine. Arrivé au bout de la ruelle, d’Artagnan tourna à gauche. La maison qu’habitait Aramis se trouvait située entre la rue Cassette et la rue des Jardins-Saint-Sulpice.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
Manon Lescaut is a touching story. I know every detail of it, and yet whenever I come across the volume the same sympathy always draws me to it; I open it, and for the hundredth time I live over again with the heroine of the Abbe Prevost. Now this heroine is so true to life that I feel as if I had known her; and thus the sort of comparison between her and Marguerite gave me an unusual inclination to read it, and my indulgence passed into pity, almost into a kind of love for the poor girl to whom I owed the volume. Manon died in the desert, it is true, but in the arms of the man who loved her with the whole energy of his soul; who, when she was dead, dug a grave for her, and watered it with his tears, and buried his heart in it; while Marguerite, a sinner like Manon, and perhaps converted like her, had died in a sumptuous bed (it seemed, after what I had seen, the bed of her past), but in that desert of the heart, a more barren, a vaster, a more pitiless desert than that in which Manon had found her last resting-place. Certes, Manon Lescaut est une touchante histoire dont pas un détail ne m'est inconnu, et cependant lorsque je trouve ce volume sous ma main, ma sympathie pour lui m'attire toujours, je l'ouvre et pour la centième fois je revis avec l'héroïne de l'abbé Prévost. Or, cette héroïne est tellement vraie, qu'il me semble l'avoir connue. Dans ces circonstances nouvelles, l'espèce de comparaison faite entre elle et Marguerite donnait pour moi un attrait inattendu à cette lecture, et mon indulgence s'augmenta de pitié, presque d'amour pour la pauvre fille à l'héritage de laquelle je devais ce volume. Manon était morte dans un désert, il est vrai, mais dans les bras de l'homme qui l'aimait avec toutes les énergies de l'âme, qui, morte, lui creusa une fosse, l'arrosa de ses larmes et y ensevelit son cœur; tandis que Marguerite, pécheresse comme Manon, et peut-être convertie comme elle, était morte au sein d'un luxe somptueux, s'il fallait en croire ce que j'avais vu, dans le lit de son passé, mais aussi au milieu de ce désert du cœur, bien plus aride, bien plus vaste, bien plus impitoyable que celui dans lequel avait été enterrée Manon.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Manon Lescaut is a touching story. I know every detail of it, and yet whenever I come across the volume the same sympathy always draws me to it; I open it, and for the hundredth time I live over again with the heroine of the Abbe Prevost. Now this heroine is so true to life that I feel as if I had known her; and thus the sort of comparison between her and Marguerite gave me an unusual inclination to read it, and my indulgence passed into pity, almost into a kind of love for the poor girl to whom I owed the volume. Manon died in the desert, it is true, but in the arms of the man who loved her with the whole energy of his soul; who, when she was dead, dug a grave for her, and watered it with his tears, and buried his heart in it; while Marguerite, a sinner like Manon, and perhaps converted like her, had died in a sumptuous bed (it seemed, after what I had seen, the bed of her past), but in that desert of the heart, a more barren, a vaster, a more pitiless desert than that in which Manon had found her last resting-place. Certes, Manon Lescaut est une touchante histoire dont pas un détail ne m'est inconnu, et cependant lorsque je trouve ce volume sous ma main, ma sympathie pour lui m'attire toujours, je l'ouvre et pour la centième fois je revis avec l'héroïne de l'abbé Prévost. Or, cette héroïne est tellement vraie, qu'il me semble l'avoir connue. Dans ces circonstances nouvelles, l'espèce de comparaison faite entre elle et Marguerite donnait pour moi un attrait inattendu à cette lecture, et mon indulgence s'augmenta de pitié, presque d'amour pour la pauvre fille à l'héritage de laquelle je devais ce volume. Manon était morte dans un désert, il est vrai, mais dans les bras de l'homme qui l'aimait avec toutes les énergies de l'âme, qui, morte, lui creusa une fosse, l'arrosa de ses larmes et y ensevelit son cœur; tandis que Marguerite, pécheresse comme Manon, et peut-être convertie comme elle, était morte au sein d'un luxe somptueux, s'il fallait en croire ce que j'avais vu, dans le lit de son passé, mais aussi au milieu de ce désert du cœur, bien plus aride, bien plus vaste, bien plus impitoyable que celui dans lequel avait été enterrée Manon.
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils
Well, that was about the last news we had of the three pirates. Only once we heard a gunshot a great way off, and supposed them to be hunting. A council was held and it was decided that we must desert them on the island—to the huge glee, I must say, of Ben Gunn, and with the strong approval of Gray. We left a good stock of powder and shot, the bulk of the salt goat, a few medicines and some other necessaries, tools, clothing, a spare sail, a fathom or two of rope, and, by the particular desire of the doctor, a handsome present of tobacco. Ce furent à peu près les dernières nouvelles que nous eûmes des trois pirates. Une seule fois seulement nous entendîmes un coup de feu très lointain : ils chassaient probablement. On tint conseil, et — à la jubilation de Ben Gunn, je regrette de le dire, et avec la pleine approbation de Gray — on décida de les abandonner sur l’île. Nous leur laissâmes de la poudre et des balles en bonne quantité, le plus gros de la chèvre salée, quelques médicaments et autres objets de nécessité, des outils, des vêtements, une voile de rechange, deux ou trois brasses de corde, et, sur les instances du docteur, une jolie provision de tabac.
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson
After the repast, coffee was served by the ladies, who gave the gentlemen permission to smoke their cigarettes, provided they would not desert the salon. The conversation was general, and finally one of the guests chanced to speak of celebrated crimes. And that gave the Marquis de Rouzieres, who delighted to tease the count, an opportunity to mention the affair of the Queen's Necklace, a subject that the count detested. Après le repas, ces dames servirent le café, et les messieurs eurent l’autorisation d’une cigarette, à condition de ne point déserter le salon. On causa. L’une des jeunes filles s’amusa à faire les cartes et à dire la bonne aventure. Puis on en vint à parler de crimes célèbres. Et c’est à ce propos que M. de Rouzières, qui ne manquait jamais l’occasion de taquiner le comte, rappela l’aventure du collier, sujet de conversation que M. de Dreux avait en horreur.
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc
“Away in Algeria, uncle, on the verge of the desert, when we find ourselves face to face with a wild beast, we do not send for the gendarmes. We take our rifle and we shoot the wild beast. Otherwise, the beast would tear us to pieces with its claws.” « Là-bas, mon oncle, aux confins du désert, quand nous nous trouvons en face d’une bête fauve, nous ne prévenons pas les gendarmes, nous prenons notre carabine et nous l’abattons, la bête fauve, sans quoi c’est elle qui nous écrase sous sa griffe.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
“Away in Algeria, uncle, on the verge of the desert, when we find ourselves face to face with a wild beast, we do not send for the gendarmes. We take our rifle and we shoot the wild beast. Otherwise, the beast would tear us to pieces with its claws.” « Là-bas, mon oncle, aux confins du désert, quand nous nous trouvons en face d’une bête fauve, nous ne prévenons pas les gendarmes, nous prenons notre carabine et nous l’abattons, la bête fauve, sans quoi c’est elle qui nous écrase sous sa griffe.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
The sun was already sinking when I reached the summit of the hill, and the long slopes beneath me were all golden-green on one side and grey shadow on the other. A haze lay low upon the farthest sky-line, out of which jutted the fantastic shapes of Belliver and Vixen Tor. Over the wide expanse there was no sound and no movement. One great grey bird, a gull or curlew, soared aloft in the blue heaven. He and I seemed to be the only living things between the huge arch of the sky and the desert beneath it. The barren scene, the sense of loneliness, and the mystery and urgency of my task all struck a chill into my heart. The boy was nowhere to be seen. But down beneath me in a cleft of the hills there was a circle of the old stone huts, and in the middle of them there was one which retained sufficient roof to act as a screen against the weather. My heart leaped within me as I saw it. This must be the burrow where the stranger lurked. At last my foot was on the threshold of his hiding-place—his secret was within my grasp. Le soleil était à son déclin lorsque je parvins au sommet de la colline. Les longues pentes qui dévalaient vers la plaine revêtaient, du côté de l’occident, des teintes dorées, tandis que, de l’autre côté, l’ombre croissante les colorait d’un gris sombre. Le brouillard, au-dessus duquel le Belliver et le pic du Renard faisaient encore saillie, montait lentement sur l’horizon. Aucun bruit ne troublait le silence de la lande. Un grand oiseau gris — une mouette ou un courlis — planait dans le ciel bleu. Lui et moi, nous semblions être les deux seules créatures vivantes s’agitant entre l’arc immense du firmament et le désert qui se développait au-dessous. Ce paysage aride, cette impression de solitude, ce mystère, ainsi que les dangers de l’heure présente, tout cela me glaçait le cœur. Le gamin entrevu à travers le télescope de Frankland restait invisible. Mais, en bas, dans la déchirure de la colline, se dressaient de nombreuses huttes de pierre dont l’agglomération affectait la forme d’un immense cercle. Il en était une qui conservait encore une toiture suffisante pour abriter quelqu’un contre les intempéries des saisons. À cette vue, mon cœur battit à tout rompre. Mon inconnu gîtait certainement là ! Je touchais à sa cachette — son secret était à portée de ma main !
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
The sun was already sinking when I reached the summit of the hill, and the long slopes beneath me were all golden-green on one side and grey shadow on the other. A haze lay low upon the farthest sky-line, out of which jutted the fantastic shapes of Belliver and Vixen Tor. Over the wide expanse there was no sound and no movement. One great grey bird, a gull or curlew, soared aloft in the blue heaven. He and I seemed to be the only living things between the huge arch of the sky and the desert beneath it. The barren scene, the sense of loneliness, and the mystery and urgency of my task all struck a chill into my heart. The boy was nowhere to be seen. But down beneath me in a cleft of the hills there was a circle of the old stone huts, and in the middle of them there was one which retained sufficient roof to act as a screen against the weather. My heart leaped within me as I saw it. This must be the burrow where the stranger lurked. At last my foot was on the threshold of his hiding-place—his secret was within my grasp. Le soleil était à son déclin lorsque je parvins au sommet de la colline. Les longues pentes qui dévalaient vers la plaine revêtaient, du côté de l’occident, des teintes dorées, tandis que, de l’autre côté, l’ombre croissante les colorait d’un gris sombre. Le brouillard, au-dessus duquel le Belliver et le pic du Renard faisaient encore saillie, montait lentement sur l’horizon. Aucun bruit ne troublait le silence de la lande. Un grand oiseau gris — une mouette ou un courlis — planait dans le ciel bleu. Lui et moi, nous semblions être les deux seules créatures vivantes s’agitant entre l’arc immense du firmament et le désert qui se développait au-dessous. Ce paysage aride, cette impression de solitude, ce mystère, ainsi que les dangers de l’heure présente, tout cela me glaçait le cœur. Le gamin entrevu à travers le télescope de Frankland restait invisible. Mais, en bas, dans la déchirure de la colline, se dressaient de nombreuses huttes de pierre dont l’agglomération affectait la forme d’un immense cercle. Il en était une qui conservait encore une toiture suffisante pour abriter quelqu’un contre les intempéries des saisons. À cette vue, mon cœur battit à tout rompre. Mon inconnu gîtait certainement là ! Je touchais à sa cachette — son secret était à portée de ma main !
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle