Translations for expression in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
The constant sight of dissipation, precocious dissipation, in addition to her constant sickly state, had extinguished in her mind all the knowledge of good and evil that God had perhaps given her, but that no one had ever thought of developing. I shall always remember her, as she passed along the boulevards almost every day at the same hour, accompanied by her mother as assiduously as a real mother might have accompanied her daughter. I was very young then, and ready to accept for myself the easy morality of the age. I remember, however, the contempt and disgust which awoke in me at the sight of this scandalous chaperoning. Her face, too, was inexpressibly virginal in its expression of innocence and of melancholy suffering. She was like a figure of Resignation. | La vue continuelle de la débauche, une débauche précoce, alimentée par l'état continuellement maladif de cette fille, avait éteint en elle l'intelligence du mal et du bien que Dieu lui avait donnée peut-être, mais qu'il n'était venu à l'idée de personne de développer. Je me rappellerai toujours cette jeune fille, qui passait sur les boulevards presque tous les jours à la même heure. Sa mère l'accompagnait sans cesse, aussi assidûment qu'une vraie mère eût accompagné sa vraie fille. J'étais bien jeune alors, et prêt à accepter pour moi la facile morale de mon siècle. Je me souviens cependant que la vue de cette surveillance scandaleuse m'inspirait le mépris et le dégoût. Joignez à cela que jamais visage de vierge n'eut un pareil sentiment d'innocence, une pareille expression de souffrance mélancolique. On eût dit une figure de la Résignation. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Set, in an oval of indescribable grace, two black eyes, surmounted by eyebrows of so pure a curve that it seemed as if painted; veil these eyes with lovely lashes, which, when drooped, cast their shadow on the rosy hue of the cheeks; trace a delicate, straight nose, the nostrils a little open, in an ardent aspiration toward the life of the senses; design a regular mouth, with lips parted graciously over teeth as white as milk; colour the skin with the down of a peach that no hand has touched, and you will have the general aspect of that charming countenance. The hair, black as jet, waving naturally or not, was parted on the forehead in two large folds and draped back over the head, leaving in sight just the tip of the ears, in which there glittered two diamonds, worth four to five thousand francs each. How it was that her ardent life had left on Marguerite’s face the virginal, almost childlike expression, which characterized it, is a problem which we can but state, without attempting to solve it. | Dans un ovale d'une grâce indescriptible, mettez des yeux noirs surmontés de sourcils d'un arc si pur qu'il semblait peint; voilez ces yeux de grands cils qui, lorsqu'ils s'abaissaient, jetaient de l'ombre sur la teinte rose des joues; tracez un nez fin, droit, spirituel, aux narines un peu ouvertes par une aspiration ardente vers la vie sensuelle; dessinez une bouche régulière, dont les lèvres s'ouvraient gracieusement sur des dents blanches comme du lait; colorez la peau de ce velouté qui couvre les pêches qu'aucune main n'a touchées, et vous aurez l'ensemble de cette charmante tête. Les cheveux, noirs comme du jais, ondés naturellement ou non, s'ouvraient sur le front en deux larges bandeaux, et se perdaient derrière la tête, en laissant voir un bout des oreilles, auxquelles brillaient deux diamants d'une valeur de quatre à cinq mille francs chacun. Comment sa vie ardente laissait-elle au visage de Marguerite l'expression virginale, enfantine même qui le caractérisait? C'est ce que nous sommes forcés de constater sans le comprendre. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
The expression of his face as he said these words was not at all pleasant, and I had my own reasons for thinking that the stranger was mistaken, even supposing he meant what he said. But it was no affair of mine, I thought; and, besides, it was difficult to know what to do. The stranger kept hanging about just inside the inn door, peering round the corner like a cat waiting for a mouse. Once I stepped out myself into the road, but he immediately called me back, and, as I did not obey quick enough for his fancy, a most horrible change came over his tallowy face, and he ordered me in with an oath that made me Jump. As soon as I was back again he returned to his former manner, half-fawning, half-sneering, patted me on the shoulder, told me I was a good boy, and he had taken quite a fancy tome. "I have ason of my own," said he,"as like you as two blocks, and he's all the pride of my 'art. But the great thing for boys is discipline, sonny—discipline. Now, if you had sailed along of Bill, you wouldn't have stood there to be spoke to twice—not you. That was never Bill's way, nor the way of such as sailed with him. And here, sure enough, is my mate Bill, with a spy-glass under his arm, bless his old 'art, to be sure. You and me'll just go back into the parlor, sonny, and get behind the door, and we'll give Bill a little surprise—bless his 'art, I say again." So saying, the stranger backed along with me into the parlor, and put me behind him in the corner, so that we were both hidden by the open door. I was very uneasy and alarmed, as you may fancy, and it rather added to my fears to observe that the stranger was certainly frightened himself. He cleared the hilt of his cutlass and loosened the blade in the sheath, and all the time we were waiting there he kept swallowing as if he felt what we used to call a lump in the throat. | Il prononça ces mots d’un air dénué de toute bienveillance. Mais après tout ce n’était pas mon affaire, et d’ailleurs je ne savais quel parti prendre. L’étranger demeurait posté tout contre la porte de l’auberge, et surveillait le tournant comme un chat qui guette une souris. À un moment, je me hasardai sur la route, mais il me rappela aussitôt, et comme je n’obéissais pas assez vite à son gré, sa face cireuse prit une expression menaçante, et avec un blasphème qui me fit sursauter, il m’ordonna de revenir. Dès que je lui eus obéi, il revint à ses allures premières, mi-caressantes, mi-railleuses, me tapota l’épaule, me déclara que j’étais un brave garçon, et que je lui inspirais la plus vive sympathie. — J’ai moi-même un fils, ajouta-t-il, qui te ressemble comme deux gouttes d’eau, et il fait toute la joie de mon cœur. Mais le grand point pour les enfants est l’obéissance, fiston… l’obéissance. Or, si tu avais navigué avec Bill, tu n’aurais pas attendu que je te rappelle deux fois… certes non. Ce n’était pas l’habitude de Bill, ni de ceux qui naviguaient avec lui. Mais voilà, en vérité, mon camarade Bill, avec sa lunette d’approche sous le bras, Dieu le bénisse, ma foi ! Tu vas te reculer avec moi dans la salle, fiston, et te mettre derrière la porte : nous allons faire à Bill une petite surprise… Que Dieu le bénisse ! je le répète ! Ce disant, l’inconnu m’attira dans la salle et me plaça derrière lui dans un coin où la porte ouverte nous cachait tous les deux. J’étais fort ennuyé et inquiet, comme bien on pense, et mes craintes s’augmentaient encore de voir l’étranger, lui aussi, visiblement effrayé. Il dégagea la poignée de son coutelas, et en fit jouer la lame dans sa gaine ; et tout le temps que dura notre attente, il ne cessa de ravaler sa salive, comme s’il avait eu, comme on dit, un crapaud dans la gorge. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Every time the door opens her eyes brighten, and she thinks you are going to come in; then, when she sees that it is not you, her face resumes its sorrowful expression, a cold sweat breaks out over it, and her cheek-bones flush. | «Chaque fois que l'on ouvre la porte, ses yeux s'éclairent, et elle croit toujours que vous allez entrer; puis, quand elle voit que ce n'est pas vous, son visage reprend son expression douloureuse, se mouille d'une sueur froide, et les pommettes deviennent pourpres.» |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"Host," said he, "could you not contrive to get rid of this frantic boy for me? In conscience, I cannot kill him; and yet," added he, with a coldly menacing expression, "he annoys me. Where is he?" | — Voyons, l’hôte, dit-il, est-ce que vous ne me débarrasserez pas de ce frénétique ? En conscience, je ne puis le tuer, et cependant, ajouta-t-il avec une expression froidement menaçante, cependant il me gêne. Où est-il ? |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
As she passed me she turned pale, and a nervous smile tightened about her lips. For my part, my heart beat violently in my breast; but I succeeded in giving a cold expression to my face, as I bowed coldly to my former mistress, who just then reached her carriage, into which she got with her friend. | En passant à côté de moi, elle pâlit, et un sourire nerveux crispa ses lèvres. Quant à moi un violent battement de cœur m'ébranla la poitrine; mais je parvins à donner une expression froide à mon visage, et je saluai froidement mon ancienne maîtresse, qui rejoignit presque aussitôt sa voiture, dans laquelle elle monta avec son amie. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
The different groups began to crowd round the lawyer; and I noticed that all those faces which I recognized had thrown off the gloomy and despondent expression which they word a year ago. | Les groupes, en effet, se pressaient autour du notaire, et tous ces visages, que je reconnus, n’avaient plus leur expression morne et découragée de l’année précédente. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Lupin was standing with the paper in his hand; and I was able at my ease to watch, on his youthful features, that extraordinary mobility of expression which baffles all observers and constitutes his great strength and his chief safeguard. By what signs can one hope to identify a face which changes at pleasure, even without the help of make up, and whose every transient expression seems to be the final, definite expression? . . . By what signs? There was one which I knew well, an invariable sign: Two little crossed wrinkles that marked his forehead whenever he made a powerful effort of concentration. And I saw it at that moment, saw the tiny tell-tale cross, plainly and deeply scored. | Lupin cependant restait debout, la feuille à la main, et je pouvais constater à mon aise sur son visage si jeune, cette extraordinaire mobilité d’expression qui déroute les observateurs les plus habiles et qui est sa grande force, sa meilleure sauvegarde. À quels signes se rattacher pour identifier un visage qui se transforme à volonté, sans même les secours des fards, et dont chaque expression passagère semble être l’expression définitive ? À quels signes ? Il y en avait un que je connaissais, un signe immuable : deux petites rides en croix qui creusaient son front quand il donnait un violent effort d’attention. Et je la vis en cet instant, nette et profonde, la menue croix révélatrice. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
He looked at Baudru. The latter was asleep on the bench, his head rolling from side to side, his mouth half-opened, and an incredible expression of stupidity on his blotched face. No, such an adversary was incapable of deceiving old Ganimard. It was a stroke of luck—nothing more. | Il regarda Baudru. Il somnolait sur la banquette, et sa tête ballottait de droite et de gauche. La bouche un peu entr’ouverte, son visage avait une incroyable expression de bêtise. Non, ce n’était pas là un adversaire capable de rouler le vieux Ganimard. Le hasard l’avait servi, voilà tout. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
It was indeed our visitor of the morning who came bustling in, dangling his glasses more vigorously than ever, and with a very perturbed expression upon his aristocratic features. | C’était bien en effet notre visiteur du matin qui entrait ; il semblait agité et roulait rageusement entre ses doigts le cordon de son pince-nez ; ses traits fins et délicats avaient une expression de trouble et de lassitude. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
He was an exceedingly tall, square-shouldered man. His clean-shaven face wore a pleasant, almost smiling expression, which was not affected by the sadness of his eyes. He was dressed in a well-cut morning-coat, with a tan waistcoat and a dark tie fastened with a pearl pin, the value of which struck Lupin as considerable. | C’était un homme très grand, carré d’épaules, dont la figure, toute rasée, avait une expression aimable, presque souriante, que n’atténuait pas la tristesse des yeux. Il portait des vêtements de coupe élégante, un gilet de velours marron, et, à sa cravate, une perle que Lupin estima d’une valeur considérable. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
But Lupin was prepared for the attack, the more so as the baron's face had lost its assurance and gradually, under the slow impulse of rage and fear, acquired an expression of almost bestial ferocity that heralded the rebellion so long kept under control. | Mais Lupin prévoyait l’attaque, d’autant que le visage du baron avait perdu son assurance et pris peu à peu, sous une poussée lente de peur et de rage, une expression féroce, presque bestiale, qui annonçait la révolte, si longtemps contenue. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
With a sudden movement, he seized the man by the collar and looked at him with a keen, penetrating gaze; and found that he no longer saw the man Baudru. To be sure, he saw Baudru; but, at the same time, he saw the other, the real man, Lupin. He discovered the intense life in the eyes, he filled up the shrunken features, he perceived the real flesh beneath the flabby skin, the real mouth through the grimaces that deformed it. Those were the eyes and mouth of the other, and especially his keen, alert, mocking expression, so clear and youthful! | D’un geste brusque, il saisit l’homme par les parements de sa veste et le regarda profondément, violemment, mieux encore qu’il ne l’avait regardé aux Assises, et en vérité ce ne fut plus l’homme qu’il vit. C’était l’homme, mais c’était en même temps l’autre, le vrai. Aidé par une volonté complice, il retrouvait la vie ardente des yeux, il complétait le masque amaigri, il apercevait la chair réelle sous l’épiderme abîmé, la bouche réelle à travers le rictus qui la déformait. Et c’étaient les yeux de l’autre, la bouche de l’autre, c’était surtout son expression aiguë, vivante, moqueuse, spirituelle, si claire et si jeune ! |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
Ganimard started at the first glance which he gave into the room. He saw, lying on a sofa, the corpse of a young woman whose hands clutched a strip of red silk! One of the shoulders, which appeared above the low-cut bodice, bore the marks of two wounds surrounded with clotted blood. The distorted and almost blackened features still bore an expression of frenzied terror. | Au premier coup d’œil, Ganimard tressaillit. Il avait aperçu, couché sur un divan, le cadavre d’une jeune femme dont les mains se crispaient à un lambeau de soie rouge ! L’épaule, qui apparaissait hors du corsage échancré, portait la marque de deux blessures autour desquelles le sang s’était figé. La face, convulsée, presque noire, gardait une expression d’épouvante folle. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Her face, though still young, bore unmistakable traces of sorrow and resignation. And it now assumed an expression of anxiety as if some danger threatened her. She drew her son toward her. The child took her hand, and kissed it affectionately. | Sa figure, encore jeune, mais que les chagrins avaient flétrie, marquait une grande douceur et de la résignation. Cependant elle eut soudain, dans le silence, une expression d’angoisse, comme si un danger l’eût menacée. Elle attira son fils contre elle. L’enfant lui prit la main et l’embrassa tendrement. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
An expression of irresolution passed for an instant over her face, but her eyes had hardened again when she answered me. | Pendant une minute, un combat se livra dans l’âme de la jeune fille. Toutefois, ses traits avaient repris leur expression résolue, lorsqu’elle me répondit : |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
He stared in amazement at this woman whose features presented so striking a resemblance to Gabriel's, whose delicate, regular face had the same pallor, whose mouth wore the same hard and forbidding expression. No sister could have borne so great a likeness to her brother. There was not a doubt possible: it was the identical person. And, without believing for a moment that Gabriel had concealed himself in a woman's clothes, Lupin, on the contrary, received the distinct impression that it was a woman standing beside him and that the stripling who had pursued him with his hatred and struck him with the dagger was in very deed a woman. In order to follow their trade with greater ease, the Dugrival pair had accustomed her to disguise herself as a boy. | Il regardait stupéfié cette femme dont les traits offraient avec ceux de Gabriel une si frappante analogie, dont le visage, délicat et régulier, avait la même pâleur, dont la bouche avait la même expression dure et antipathique. Une sœur n’eût pas présenté avec un frère une telle ressemblance. À n’en pas douter, c’était le même être. Et, sans croire un instant que Gabriel se cachât sous des vêtements de femme, Lupin au contraire eut l’impression profonde qu’une femme était auprès de lui, et que l’adolescent qui l’avait poursuivi de sa haine et qui l’avait frappé d’un coup de poignard était bien vraiment une femme. Pour l’exercice plus commode de leur métier, les époux Dugrival l’avaient accoutumée à ce déguisement de garçon. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
But he interrupted himself. The young man's eyes wore the cruel expression which he knew so well. What was the use of trying to move him? | Mais il s’interrompit. Les yeux du jeune homme avaient cette expression cruelle qu’il connaissait si bien. Pouvait-il espérer le fléchir ? |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
I did not gain very much, however, by my inspection. Our visitor bore every mark of being an average commonplace British tradesman, obese, pompous, and slow. He wore rather baggy gray shepherd's check trousers, a not over-clean black frock-coat, unbuttoned in the front, and a drab waistcoat with a heavy brassy Albert chain, and a square pierced bit of metal dangling down as an ornament. A frayed top-hat and a faded brown overcoat with a wrinkled velvet collar lay upon a chair beside him. Altogether, look as I would, there was nothing remarkable about the man save his blazing red head, and the expression of extreme chagrin and discontent upon his features. | Mon inspection n’aboutit à rien de saillant : notre visiteur avait toute l’apparence du vulgaire commerçant anglais : obèse, pompeux et lent. Il portait un pantalon à carreaux gris et assez large, une redingote noire légèrement déboutonnée et un gilet gris ; une lourde chaîne Albert en cuivre et un morceau de métal en guise de breloque complétaient sa toilette. À côté de lui, sur une chaise, un chapeau haut de forme éraillé et un pardessus d’un brun passé avec un col de velours tout froissé n’apportèrent aucune lueur à mon investigation. Je ne distinguais aucun signe caractéristique, si ce n’est ses cheveux d’un roux ardent et une expression d’extrême mécontentement et même de chagrin répandue sur ses traits. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
Having left Lestrade at his rooms, we drove to our hotel, where we found lunch upon the table. Holmes was silent and buried in thought with a pained expression upon his face, as one who finds himself in a perplexing position. | Après avoir déposé Lestrade chez lui, nous rentrâmes à notre hôtel où nous trouvâmes le déjeuner servi. Holmes était silencieux et absorbé dans ses pensées avec une expression de tristesse, révélant une grande perplexité. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
When I reached Coombe Tracey I told Perkins to put up the horses, and I made inquiries for the lady whom I had come to interrogate. I had no difficulty in finding her rooms, which were central and well appointed. A maid showed me in without ceremony, and as I entered the sitting-room a lady, who was sitting before a Remington typewriter, sprang up with a pleasant smile of welcome. Her face fell, however, when she saw that I was a stranger, and she sat down again and asked me the object of my visit. The first impression left by Mrs. Lyons was one of extreme beauty. Her eyes and hair were of the same rich hazel colour, and her cheeks, though considerably freckled, were flushed with the exquisite bloom of the brunette, the dainty pink which lurks at the heart of the sulphur rose. Admiration was, I repeat, the first impression. But the second was criticism. There was something subtly wrong with the face, some coarseness of expression, some hardness, perhaps, of eye, some looseness of lip which marred its perfect beauty. But these, of course, are afterthoughts. At the moment I was simply conscious that I was in the presence of a very handsome woman, and that she was asking me the reasons for my visit. I had not quite understood until that instant how delicate my mission was. | En arrivant à Coombe Tracey, j’ordonnai à Perkins de dételer les chevaux, et je m’enquis de la dame que je venais interroger. Je la trouvai sans peine : elle habitait au centre de la petite localité. La bonne m’introduisit dans le salon, sans m’annoncer. Une femme, assise devant une machine à écrire, se leva et s’avança vers moi avec un sourire de bienvenue. Quand elle se trouva en face d’un étranger, ce sourire s’évanouit ; elle se rassit et s’informa de l’objet de ma visite. À première vue, Mme Laura Lyons produisait l’impression d’une très jolie femme. Ses yeux et ses cheveux avaient cette chaude coloration de la noisette ; ses joues, quoique marquées de quelques taches de rousseur, possédaient l’éclat exquis des brunes avec, aux pommettes, ce léger vermillon qui brille au cœur de la rose thé. La première impression, je le répète, engendrait l’admiration. La critique ne naissait qu’à un second examen. Le visage avait quelque chose de défectueux — une expression vulgaire, peut-être une dureté de l’œil ou un relâchement de la lèvre en altéraient la parfaite beauté. Mais la remarque de ces défectuosités ne venait qu’après une étude plus approfondie des traits. Sur le moment, je n’éprouvai que la sensation d’être en présence d’une très jolie femme, qui me demandait le motif de ma visite. Jusqu’alors, je ne m’étais nullement douté de la délicatesse de ma démarche. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"It is fear, Mr. Holmes. It is terror." She raised her veil as she spoke, and we could see that she was indeed in a pitiable state of agitation, her face all drawn and gray, with restless, frightened eyes, like those of some hunted animal. Her features and figure were those of a woman of thirty, but her hair was shot with premature gray, and her expression was weary and haggard. Sherlock Holmes ran her over with one of his quick, all-comprehensive glances. | — C’est de peur, monsieur Holmes, je dirai même d’effroi. À ces mots elle leva son voile, et nous pûmes voir qu’elle était en effet dans un état d’agitation pitoyable : ses traits étaient tirés, sa peau livide, ses yeux inquiets, effrayés, hagards comme ceux d’une bête traquée. Son extérieur était celui d’une femme de trente ans, mais avec des cheveux gris prématurés, et une expression de grande lassitude. Sherlock vit tout cela d’un de ses coups d’œil rapides et pénétrants. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
“Then let me have the private ones.” He leaned back, put his finger-tips together, and assumed his most impassive and judicial expression. | — Apprenez-moi maintenant ce qu’il ne connaît pas. » Holmes se renversa de nouveau dans son fauteuil et son visage reprit son expression grave et impassible. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |