Translations for hatred in French

Here are paragraphs from public domain books translated:
"So that now it is no longer hatred, but vengeance." — De sorte que maintenant ce n’est plus de la haine, c’est de la vengeance.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
All at once the captain stopped, as if struck by a sudden suspicion. This great hatred which the young traveler manifested so loudly for this man, who--a rather improbable thing--had stolen his father's letter from him--was there not some perfidy concealed under this hatred? Might not this young man be sent by his Eminence? Might he not have come for the purpose of laying a snare for him? This pretended d'Artagnan--was he not an emissary of the cardinal, whom the cardinal sought to introduce into Treville's house, to place near him, to win his confidence, and afterward to ruin him as had been done in a thousand other instances? He fixed his eyes upon d'Artagnan even more earnestly than before. He was moderately reassured however, by the aspect of that countenance, full of astute intelligence and affected humility. "I know he is a Gascon," reflected he, "but he may be one for the cardinal as well as for me. Let us try him." Tout à coup Tréville s’arrêta frappé d’un soupçon subit. Cette grande haine que manifestait si hautement le jeune voyageur pour cet homme, qui, chose assez peu vraisemblable, lui avait dérobé la lettre de son père, cette haine ne cachait-elle pas quelque perfidie ? ce jeune homme n’était-il pas envoyé par Son Éminence ? ne venait-il pas pour lui tendre quelque piége ? ce prétendu d’Artagnan n’était-il pas un émissaire du cardinal qu’on cherchait à introduire dans sa maison, et qu’on avait placé près de lui pour surprendre sa confiance et pour le perdre plus tard, comme cela s’était mille fois pratiqué ? Il regarda d’Artagnan plus fixement encore cette seconde fois que la première. Il fut médiocrement rassuré par l’aspect de cette physionomie pétillante d’esprit astucieux et d’humilité affectée. — Je sais bien qu’il est Gascon, pensa-t-il, mais il peut l’être aussi bien pour le cardinal que pour moi. Voyons, éprouvons-le.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
"Then, upon seeing my Musketeers they changed their minds, and forgot their private hatred for partisan hatred; for your Majesty cannot be ignorant that the Musketeers, who belong to the king and nobody but the king, are the natural enemies of the Guardsmen, who belong to the cardinal." — Alors, quand ils ont vu mes mousquetaires, ils ont changé d’idée et ils ont oublié leur haine particulière pour la haine de corps ; car Votre Majesté n’ignore pas que les mousquetaires, qui sont au roi et rien qu’au roi, sont les ennemis naturels des gardes, qui sont à M. le cardinal.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
She did not answer. With her figure drawn up and her head flung back a little, she retained her hard and impenetrable air. Nevertheless, he thought he noticed that the lines of her mouth showed not so much cruelty as bitterness. Her eyes, her beautiful dark eyes, revealed melancholy. And Lupin, without as yet understanding, received a vague intuition of what was passing within her. He seized her hand. She pushed him away, with a start of revolt in which he felt hatred, almost repulsion. And, when he insisted, she cried: Elle se taisait, et, le buste droit, la tête un peu renversée, elle conservait son air énigmatique et dur. Pourtant il crut voir que le dessin de sa bouche offrait moins de cruauté que d’amertume. Ses yeux, ses beaux yeux noirs, révélaient de la mélancolie. Et Lupin, sans comprendre encore, avait l’intuition confuse de ce qui se passait en elle. Il lui saisit la main. Elle le repoussa, en un sursaut de révolte où il sentait de la haine, presque de la répulsion. Et comme il insistait, elle s’écria :
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
She shook with joy and began to pace the room, throwing sidelong glances at the bed, like a wild beast that does not for a moment take its eyes from its victim. And never had Lupin beheld greater hatred and savagery in any human being. Elle tremblait de joie, et elle se mit à marcher à travers la chambre avec des allures de bête fauve qui ne lâche pas de l’œil sa victime. Et jamais Lupin n’avait senti dans un être plus de haine et de sauvagerie.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
This cry was generally heeded; for the Musketeers were known to be enemies of the cardinal, and were beloved on account of the hatred they bore to his Eminence. Thus the soldiers of other companies than those which belonged to the Red Duke, as Aramis had called him, often took part with the king's Musketeers in these quarrels. Of three Guardsmen of the company of M. Dessessart who were passing, two came to the assistance of the four companions, while the other ran toward the hotel of M. de Treville, crying, "To the rescue, Musketeers! To the rescue!" As usual, this hotel was full of soldiers of this company, who hastened to the succor of their comrades. The MELEE became general, but strength was on the side of the Musketeers. The cardinal's Guards and M. de la Tremouille's people retreated into the hotel, the doors of which they closed just in time to prevent their enemies from entering with them. As to the wounded man, he had been taken in at once, and, as we have said, in a very bad state. Ce cri était ordinairement entendu ; car on savait les mousquetaires ennemis de Son Éminence, et on les aimait pour la haine qu’ils portaient au cardinal. Aussi les gardes des autres compagnies que celles appartenant au duc Rouge, comme l’avait appelé Aramis, prenaient-ils en général parti dans ces sortes de querelles pour les mousquetaires du roi. De trois gardes de la compagnie de M. des Essarts qui passaient, deux vinrent donc en aide aux quatre compagnons, tandis que l’autre courait à l’hôtel de M. de Tréville, criant : « À nous, mousquetaires, à nous ! » Comme d’habitude, l’hôtel de M. de Tréville était plein de soldats de cette arme, qui accoururent au secours de leurs camarades ; la mêlée devint générale, mais la force était aux mousquetaires : les gardes du cardinal et les gens de M. de La Trémouille se retirèrent dans l’hôtel, dont ils fermèrent les portes assez à temps pour empêcher que leurs ennemis n’y fissent irruption en même temps qu’eux. Quant au blessé, il y avait été tout d’abord transporté, et comme nous l’avons dit, en fort mauvais état.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
Then, suddenly, the image of her husband appeared before her, that gloomy face which no smile ever lit up, those pitiless eyes in which, for years, she had felt so much hatred and malice. Tout de suite, l’image de son mari la heurta, cette figure sombre qu’aucun sourire n’éclairait jamais, ce regard impitoyable où, depuis des années, elle sentait tant de rancune et de haine.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
Porthos, as we have seen, had a character exactly opposite to that of Athos. He not only talked much, but he talked loudly, little caring, we must render him that justice, whether anybody listened to him or not. He talked for the pleasure of talking and for the pleasure of hearing himself talk. He spoke upon all subjects except the sciences, alleging in this respect the inveterate hatred he had borne to scholars from his childhood. He had not so noble an air as Athos, and the commencement of their intimacy often rendered him unjust toward that gentleman, whom he endeavored to eclipse by his splendid dress. But with his simple Musketeer's uniform and nothing but the manner in which he threw back his head and advanced his foot, Athos instantly took the place which was his due and consigned the ostentatious Porthos to the second rank. Porthos consoled himself by filling the antechamber of M. de Treville and the guardroom of the Louvre with the accounts of his love scrapes, after having passed from professional ladies to military ladies, from the lawyer's dame to the baroness, there was question of nothing less with Porthos than a foreign princess, who was enormously fond of him. Porthos, comme on a pu le voir, avait un caractère tout opposé à celui d’Athos : non seulement il parlait beaucoup, mais il parlait haut ; peu lui importait au reste, il faut lui rendre cette justice, qu’on l’écoutât ou non : il parlait pour le plaisir de parler et pour le plaisir de s’entendre ; il parlait de toutes choses, excepté de sciences, excipant à cet endroit de la haine invétérée que depuis son enfance il portait, disait-il, aux savants. Il avait moins grand air qu’Athos, et le sentiment de son infériorité à ce sujet l’avait, dans le commencement de leur liaison, rendu souvent injuste pour ce gentilhomme, qu’il s’était alors efforcé de dépasser par ses splendides toilettes. Mais, avec sa simple casaque de mousquetaire et rien que par la façon dont il rejetait la tête en arrière et avançait le pied, Athos prenait à l’instant même la place qui lui était due et reléguait le fastueux Porthos au second rang. Porthos s’en consolait en remplissant l’antichambre de M. de Tréville du bruit de ses bonnes fortunes, dont Athos ne parlait jamais, et pour le moment, après avoir passé de la noblesse de robe à la noblesse d’épée, de la robine à la baronne, il n’était question de rien de moins pour Porthos que d’une princesse étrangère qui lui voulait un bien énorme.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
All these things drove the old duke crazy. His hatred of Lupin assumed morbid proportions. Much as it went against the grain, he called on the prefect of police, who advised him to be on his guard: Tout cela mettait le vieux gentilhomme hors de lui. Sa haine contre Lupin prenait des proportions maladives. Bien que la démarche lui coûtât, il se rendit chez le Préfet de police qui lui conseilla de se méfier.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
On leaving the convent he entered into the magistracy, became president on the place of his uncle, embraced the cardinal's party, which did not prove want of sagacity, became chancellor, served his Eminence with zeal in his hatred against the queen- mother and his vengeance against Anne of Austria, stimulated the judges in the affair of Calais, encouraged the attempts of M. de Laffemas, chief gamekeeper of France; then, at length, invested with the entire confidence of the cardinal--a confidence which he had so well earned--he received the singular commission for the execution of which he presented himself in the queen's apartments. En sortant du couvent, il entra dans la magistrature, devint président à mortier à la place de son oncle, embrassa le parti du cardinal, ce qui ne prouvait pas peu de sagacité, devint chancelier, servit Son Éminence avec zèle dans sa haine contre la reine mère et sa vengeance contre Anne d’Autriche, stimula les juges dans l’affaire de Chalais, encouragea les essais de M. de Laffemas, grand gibecier de France, puis enfin, investi de toute la confiance du cardinal, confiance qu’il avait si bien gagnée, il en vint à recevoir la singulière commission pour l’exécution de laquelle il se présentait chez la reine.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
He stared in amazement at this woman whose features presented so striking a resemblance to Gabriel's, whose delicate, regular face had the same pallor, whose mouth wore the same hard and forbidding expression. No sister could have borne so great a likeness to her brother. There was not a doubt possible: it was the identical person. And, without believing for a moment that Gabriel had concealed himself in a woman's clothes, Lupin, on the contrary, received the distinct impression that it was a woman standing beside him and that the stripling who had pursued him with his hatred and struck him with the dagger was in very deed a woman. In order to follow their trade with greater ease, the Dugrival pair had accustomed her to disguise herself as a boy. Il regardait stupéfié cette femme dont les traits offraient avec ceux de Gabriel une si frappante analogie, dont le visage, délicat et régulier, avait la même pâleur, dont la bouche avait la même expression dure et antipathique. Une sœur n’eût pas présenté avec un frère une telle ressemblance. À n’en pas douter, c’était le même être. Et, sans croire un instant que Gabriel se cachât sous des vêtements de femme, Lupin au contraire eut l’impression profonde qu’une femme était auprès de lui, et que l’adolescent qui l’avait poursuivi de sa haine et qui l’avait frappé d’un coup de poignard était bien vraiment une femme. Pour l’exercice plus commode de leur métier, les époux Dugrival l’avaient accoutumée à ce déguisement de garçon.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
"My husband had been at liberty these two or three days. I have not yet had time to see him again. He is a worthy, honest man who entertains neither love nor hatred for anybody. He will do anything I wish. He will set out upon receiving an order from me, without knowing what he carries, and he will carry your Majesty's letter, without even knowing it is from your Majesty, to the address which is on it." — Mon mari a été remis en liberté il y a deux ou trois jours ; je n’ai pas encore eu le temps de le revoir. C’est un brave et honnête homme qui n’a ni haine, ni amour pour personne. Il fera ce que je voudrai : il partira sur un ordre de moi, sans savoir ce qu’il porte, et il remettra la lettre de Votre Majesté, sans même savoir qu’elle est de Votre Majesté, à l’adresse qu’elle indiquera.
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas
When the butler had gone I walked over to the black window, and I looked through a blurred pane at the driving clouds and at the tossing outline of the wind-swept trees. It is a wild night indoors, and what must it be in a stone hut upon the moor? What passion of hatred can it be which leads a man to lurk in such a place at such a time? And what deep and earnest purpose can he have which calls for such a trial? There, in that hut upon the moor, seems to lie the very centre of that problem which has vexed me so sorely. I swear that another day shall not have passed before I have done all that man can do to reach the heart of the mystery. « Le valet de chambre sorti, je m’approchai de la fenêtre. Dehors, il faisait noir. À travers les vitres recouvertes de buée, je contemplai les nuages que le vent chassait dans le ciel et la cime des arbres qui se courbait sous la bourrasque. « La nuit, déjà dure pour les gens calfeutrés dans une maison confortable, devait être terrible pour ceux qui n’avaient d’autre abri sur la lande qu’une hutte de pierre ! « Fallait-il qu’elle fût profonde, la haine qui poussait un homme à errer à une pareille heure et dans un tel endroit ! Seul un mobile bien puissant pouvait justifier une semblable séquestration du monde ! « Ainsi donc, dans une hutte de la lande, se trouvait la solution du problème que je brûlais du désir de résoudre. « Je jurai que vingt-quatre heures ne s’écouleraient pas sans que j’eusse tenté tout ce qu’il est humainement possible de faire pour aller jusqu’au tréfonds même de ce mystère. »
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
Anxious, furious and full of hatred, he resolved to take every precaution necessary not only to prevent his falling into a trap himself, but to make his enemy fall into one, now that the opportunity offered. And, on the next day, which was the 29th of December, the date fixed by Lupin, after spending the night in studying the old manor-house in the Rue de Surène and convincing himself that there was no other outlet than the front door, he warned his men that he was going on a dangerous expedition and arrived with them on the field of battle. Inquiet, la rage au cœur, plein de haine, il résolut de prendre toutes les précautions nécessaires, non seulement pour ne pas tomber dans un guet-apens, mais même pour ne pas manquer, puisque l’occasion s’en présentait, de prendre son ennemi au piège. Et le lendemain, qui était le 28 décembre, jour fixé par Lupin, après avoir étudié, toute la nuit, le vieil hôtel de la rue de Surène, et s’être convaincu qu’il n’y avait d’autre issue que la grande porte, après avoir prévenu ses hommes qu’il allait accomplir une expédition dangereuse, c’est avec eux qu’il arriva sur le champ de bataille.
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc
“It only remains to indicate the part which she had played throughout. There can be no doubt that Stapleton exercised an influence over her which may have been love or may have been fear, or very possibly both, since they are by no means incompatible emotions. It was, at least, absolutely effective. At his command she consented to pass as his sister, though he found the limits of his power over her when he endeavoured to make her the direct accessory to murder. She was ready to warn Sir Henry so far as she could without implicating her husband, and again and again she tried to do so. Stapleton himself seems to have been capable of jealousy, and when he saw the baronet paying court to the lady, even though it was part of his own plan, still he could not help interrupting with a passionate outburst which revealed the fiery soul which his self-contained manner so cleverly concealed. By encouraging the intimacy he made it certain that Sir Henry would frequently come to Merripit House, and that he would sooner or later get the opportunity which he desired. On the day of the crisis, however, his wife turned suddenly against him. She had learned something of the death of the convict, and she knew that the hound was being kept in the outhouse on the evening that Sir Henry was coming to dinner. She taxed her husband with his intended crime, and a furious scene followed, in which he showed her for the first time that she had a rival in his love. Her fidelity turned in an instant to bitter hatred, and he saw that she would betray him. He tied her up, therefore, that she might have no chance of warning Sir Henry, and he hoped, no doubt, that when the whole countryside put down the baronet’s death to the curse of his family, as they certainly would do, he could win his wife back to accept an accomplished fact, and to keep silent upon what she knew. In this I fancy that in any case he made a miscalculation, and that, if we had not been there, his doom would none the less have been sealed. A woman of Spanish blood does not condone such an injury so lightly. And now, my dear Watson, without referring to my notes, I cannot give you a more detailed account of this curious case. I do not know that anything essential has been left unexplained.” « Quel rôle a joué Mme Stapleton ? Il est incontestable que, soit par l’amour, soit par la crainte — peut-être par ces deux sentiments — son mari exerçait sur elle une réelle influence. Sur son ordre, elle consentit à passer pour sa sœur ; mais toutefois cette influence cessa, dès qu’il essaya de la convertir en un instrument de meurtre. Elle avait tenté d’avertir sir Henry autant qu’elle pouvait le faire sans compromettre son mari. « De son côté, Stapleton connut les tortures de la jalousie. Quand il vit le baronnet courtiser sa femme — quoique cela rentrât dans ses plans — il ne sut pas maîtriser un accès de colère ; ce fut une faute grave, qui dévoila toute la violence de son caractère, si habilement dissimulée jusqu’alors sous ses manières froides et compassées. En encourageant l’intimité des deux jeunes gens, il provoquait les fréquentes visites de sir Henry à Merripit house et préparait pour une heure quelconque l’opportunité qu’il désirait. « Le jour de la crise, sa femme se retourna subitement contre lui. On avait vaguement parlé de la mort de Selden et Mme Stapleton avait découvert, dans le pavillon du verger, la présence du chien, ce même soir où sir Henry venait dîner chez eux. « Elle accusa son mari de préméditer un crime. Une scène furieuse éclata, au cours de laquelle le naturaliste lui laissa entrevoir qu’elle avait une rivale. Sa fidélité se changea aussitôt en une haine féroce. Il comprit qu’elle le trahirait. Pour lui ôter toute possibilité de communiquer avec sir Henry, il l’enferma. Il espérait sans doute — ce qui se serait certainement produit — que toute la contrée mettrait la mort du baronnet sur le compte du maléfice héréditaire, et qu’il amènerait sa femme à accepter le fait accompli et à se taire. « En tout cas, j’estime qu’il se trompait et que, même sans notre intervention, son arrêt était irrévocablement prononcé. Une femme d’origine espagnole ne pardonne pas aussi facilement un semblable affront. « Maintenant, mon cher Watson, je ne pourrais, sans recourir à mes notes, vous fournir plus de détails sur cette curieuse affaire. Je ne crois pas avoir rien oublié d’essentiel.
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle
Now that we had the clue to his action, each of us could cast back and remember some sinister act upon the part of the half-breed—his constant desire to know our plans, his arrest outside our tent when he was over-hearing them, the furtive looks of hatred which from time to time one or other of us had surprised. We were still discussing it, endeavoring to adjust our minds to these new conditions, when a singular scene in the plain below arrested our attention. À présent que l’acte du métis nous éclairait sur ses façons d’être, tous nous nous remémorions de lui quelque trait suspect : son constant désir de connaître nos plans ; son arrestation un soir par Zambo qui l’avait surpris aux écoutes derrière notre tente ; les furtifs regards de haine qui lui échappaient parfois. Et nous discutions, essayant d’élever nos esprits à la hauteur des difficultés nouvelles, quand une scène étrange, au-dessous de nous, dans la plaine, attira notre attention.
The Lost World, by Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle
Far down at the base of the cliff I saw, as I looked over, a tangled mass of branches and splintered trunk. It was our beech tree. Had the edge of the platform crumbled and let it through? For a moment this explanation was in all our minds. The next, from the farther side of the rocky pinnacle before us a swarthy face, the face of Gomez the half-breed, was slowly protruded. Yes, it was Gomez, but no longer the Gomez of the demure smile and the mask-like expression. Here was a face with flashing eyes and distorted features, a face convulsed with hatred and with the mad joy of gratified revenge. Je regardai au bas de la falaise : il y avait là des branches emmêlées, un tronc fracassé, toute une masse confuse, — notre hêtre ! Le bord de la plate-forme avait-il cédé sous l’arbre ? À peine l’idée m’en venait-elle qu’à l’extrémité opposée de l’aiguille une face basanée surgit lentement, la face de Gomez le métis : non pas telle que nous la connaissions encore, figée, comme un masque, dans un sourire d’humilité, mais les yeux étincelants, les traits tordus, et tout entière convulsée par la haine, par la joie folle de la vengeance !
The Lost World, by Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle
A face was gazing into mine—at the distance of only a foot or two. The creature that owned it had been crouching behind the parasite, and had looked round it at the same instant that I did. It was a human face—or at least it was far more human than any monkey's that I have ever seen. It was long, whitish, and blotched with pimples, the nose flattened, and the lower jaw projecting, with a bristle of coarse whiskers round the chin. The eyes, which were under thick and heavy brows, were bestial and ferocious, and as it opened its mouth to snarl what sounded like a curse at me I observed that it had curved, sharp canine teeth. For an instant I read hatred and menace in the evil eyes. Then, as quick as a flash, came an expression of overpowering fear. There was a crash of broken boughs as it dived wildly down into the tangle of green. I caught a glimpse of a hairy body like that of a reddish pig, and then it was gone amid a swirl of leaves and branches. À la distance d’un pied ou deux, un visage était braqué sur mon visage. L’être auquel il appartenait, masqué jusque-là par la touffe broussailleuse, avait fait en même temps que moi le même mouvement ; et son visage était un visage humain, du moins plus humain que celui d’aucun singe de ma connaissance : long, blanchâtre, pustuleux, avec un nez aplati, une mâchoire inférieure très proéminente, un collier de poils raides autour du menton ; les yeux, sous des sourcils épais, luisaient d’une férocité bestiale, et, la bouche s’étant ouverte pour un grognement qui me fit l’effet d’une imprécation, j’en remarquai les canines, courbes et pointues. Un instant, je lus, dans les yeux mauvais qui me regardaient, la haine et la menace. Puis, rapide comme l’éclair, une expression d’affreuse terreur les envahit. Le visage plongea ; des branches craquèrent et se cassèrent ; je n’eus que le temps d’entrevoir un corps à longs poils comme ceux d’un porc rouge ; et tout se perdit dans un remous de tiges et de feuilles.
The Lost World, by Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle
We were able now to take a more leisurely view of the Indians whom we had rescued. They were small men, wiry, active, and well-built, with lank black hair tied up in a bunch behind their heads with a leathern thong, and leathern also were their loin-clothes. Their faces were hairless, well formed, and good-humoured. The lobes of their ears, hanging ragged and bloody, showed that they had been pierced for some ornaments which their captors had torn out. Their speech, though unintelligible to us, was fluent among themselves, and as they pointed to each other and uttered the word "Accala" many times over, we gathered that this was the name of the nation. Occasionally, with faces which were convulsed with fear and hatred, they shook their clenched hands at the woods round and cried: "Doda! Doda!" which was surely their term for their enemies. Nous pouvions, maintenant, examiner à loisir nos Indiens. C’étaient des hommes petits, nerveux, alertes, bien bâtis, qui portaient leurs maigres cheveux noirs relevés derrière la tête au moyen d’une courroie de cuir, et qui n’avaient pour vêtement qu’une ceinture de cuir autour des reins. Leur visage, sans un poil de barbe, offrait des lignes harmonieuses et un air de bonne humeur. Nous devinions chez eux l’usage des ornements d’oreilles à ce que, pour les en dépouiller, on leur avait déchiré et ensanglanté les lobes. Ils parlaient une langue fluide, absolument inintelligible pour nous ; comme le mot « Accala » y revenait à tout bout de champ, nous conjecturâmes qu’il était le nom de la peuplade. Par intervalles, ils tournaient vers le bois des figures convulsées de peur et de haine, ils tendaient le poing, ils criaient : « Doda ! Doda ! » ce qui était sûrement le terme dont ils désignaient leurs ennemis.
The Lost World, by Arthur Conan Doyle Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle