Translations for impression in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
“I knew Mlle. Gautier only by sight,” I said; “her death made on me the impression that the death of a pretty woman must always make on a young man who had liked seeing her. I wished to buy something at her sale, and I bid higher and higher for this book out of mere obstinacy and to annoy someone else, who was equally keen to obtain it, and who seemed to defy me to the contest. I repeat, then, that the book is yours, and once more I beg you to accept it; do not treat me as if I were an auctioneer, and let it be the pledge between us of a longer and more intimate acquaintance.” | —Je n'ai connu Mademoiselle Gautier que de vue, lui dis-je; sa mort m'a fait l'impression que fait toujours sur un jeune homme la mort d'une jolie femme qu'il avait du plaisir à rencontrer. J'ai voulu acheter quelque chose à sa vente et je me suis entêté à renchérir sur ce volume, je ne sais pourquoi, pour le plaisir de faire enrager un monsieur qui s'acharnait dessus et semblait me défier de l'avoir. Je vous le répète donc, monsieur, ce livre est à votre disposition et je vous prie de nouveau de l'accepter pour que vous ne le teniez pas de moi comme je le tiens d'un commissaire-priseur, et pour qu'il soit entre nous l'engagement d'une connaissance plus longue et de relations plus intimes. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I fell on my knees. I do not know how long the impression of what I saw will last, but I do not think that, till my turn comes, any human thing can make so deep an impression on me. | «Je suis tombée à genoux. Je ne sais pas combien de temps durera l'impression que m'a produite ce spectacle, mais je ne crois pas que, jusqu'à ce que j'en sois arrivée au même moment, une chose humaine pourra m'impressionner autant. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
I must tell you, my friend, that for two years the sight of this girl had made a strange impression on me whenever I came across her. Without knowing why, I turned pale and my heart beat violently. I have a friend who studies the occult sciences, and he would call what I experienced “the affinity of fluids”; as for me, I only know that I was fated to fall in love with Marguerite, and that I foresaw it. | Il faut que vous sachiez, mon ami, que depuis deux ans la vue de cette fille, lorsque je la rencontrais, me causait une impression étrange. Sans que je susse pourquoi, je devenais pâle et mon cœur battait violemment. J'ai un de mes amis qui s'occupe de sciences occultes, et qui appellerait ce que j'éprouvais l'affinité des fluides; moi, je crois tout simplement que j'étais destiné à devenir amoureux de Marguerite, et que je le pressentais. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Though, indeed, I made this reflection, the first impression produced on me by my future mistress was so strong that it still persisted. I refused obstinately to see in her a woman like other women, and, with the vanity so common to all men, I was ready to believe that she could not but share the attraction which drew me to her. | J'avais beau me faire cette réflexion, la première impression produite par ma future maîtresse sur moi avait été si forte qu'elle subsistait toujours. Je m'entêtais encore à ne pas voir en elle une fille semblable aux autres, et, avec la vanité si commune à tous les hommes, j'étais prêt à croire qu'elle partageait invinciblement pour moi l'attraction que j'avais pour elle. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Doubtless Marguerite perceived the impression made on me by the presence of this man, for she smiled to me again, and, turning her back to the count, appeared to be very attentive to the play. At the third entr’acte she turned and said two words: the count left the box, and Marguerite beckoned to me to come to her. | Sans doute, Marguerite s'apercevait de l'impression produite sur moi par la présence de cet homme dans sa loge, car elle me sourit de nouveau, et tournant le dos au comte, elle parut fort attentive à la pièce. Au troisième entr'acte, elle se retourna, dit deux mots; le comte quitta la loge, et Marguerite me fit signe de venir la voir. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Need I tell you the impression which this scene made upon me, or can you not imagine it? | Vous dire l'impression que cette scène me causait, c'est inutile; vous le devinez, n'est-ce pas? |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
It is certainly the fact that she made a very definite impression upon me, that many of my friends had noticed it and that they had been much amused when they saw who it was that made this impression upon me. | Toujours est-il qu'elle me causait une impression réelle, que plusieurs de mes amis en avaient été témoins, et qu'ils avaient beaucoup ri en reconnaissant de qui cette impression me venait. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Louise d'Ernemont, meanwhile, had branched off to the left, along the Rue Raynouard, a quiet old street in which Franklin and Balzac once lived, one of those streets which, lined with old-fashioned houses and walled gardens, give you the impression of being in a country-town. The Seine flows at the foot of the slope which the street crowns; and a number of lanes run down to the river. | Louise d’Ernemont cependant avait obliqué sur la gauche par la rue Raynouard, vieille rue paisible où Franklin et Balzac vécurent, et qui, bordée d’anciennes maisons et de jardins discrets, vous donne une impression de province. Au pied du coteau qu’elle domine, la Seine coule, et des ruelles descendent vers le fleuve. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
I received your letter this morning. I was in need of it. Will my answer reach you in time? Will you ever see me again? This is a happy day, and it has made me forget all the days I have passed for the last six weeks. I seem as if I am better, in spite of the feeling of sadness under the impression of which I replied to you. | «J'ai reçu votre lettre ce matin. J'en avais besoin. Ma réponse vous arrivera-t-elle à temps? Me verrez-vous encore? Voilà une journée heureuse qui me fait oublier toutes celles que j'ai passées depuis six semaines. Il me semble que je vais mieux, malgré le sentiment de tristesse sous l'impression duquel je vous ai répondu. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Of all the problems which have been submitted to my friend Mr. Sherlock Holmes for solution during the years of our intimacy, there were only two which I was the means of introducing to his notice—that of Mr. Hatherley's thumb, and that of Colonel Warburton's madness. Of these the latter may have afforded a finer field for an acute and original observer, but the other was so strange in its inception and so dramatic in its details, that it may be the more worthy of being placed upon record, even if it gave my friend fewer openings for those deductive methods of reasoning by which he achieved such remarkable results. The story has, I believe, been told more than once in the newspapers, but, like all such narratives, its effect is much less striking when set forth en bloc in a single half-column of print than when the facts slowly evolve before your own eyes, and the mystery clears gradually away as each new discovery furnishes a step which leads on to the complete truth. At the time the circumstances made a deep impression upon me, and the lapse of two years has hardly served to weaken the effect. | Parmi tous les problèmes soumis à mon ami M. Sherlock Holmes pendant les années de notre intimité, deux seulement lui furent signalés par moi : celui qui avait trait au pouce de M. Hatherley, et celui de la folie du colonel Warburton. Le dernier est sans doute le plus intéressant pour un esprit aussi observateur que le sien ; toutefois l’autre est si étrange dans son début, si dramatique dans ses détails, qu’il vaut la peine d’être raconté, quoique mon ami n’ait pas eu l’occasion d’y employer toutes ses merveilleuses facultés d’analyse. L’histoire a été reproduite plus d’une fois dans les journaux ; mais, comme toujours, un simple entrefilet frappe moins le lecteur, que la série des faits se développant sous ses yeux et dévoilant peu à peu le mystère qui les enveloppe. Les détails de cette affaire firent alors une profonde impression sur moi et deux ans écoulés depuis n’en ont guère diminué l’effet. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
You had only been gone an hour when your father presented himself. I won’t say what impression his severe face made upon me. Your father had the old theory that a courtesan is a being without heart or reason, a sort of machine for coining gold, always ready, like the machine, to bruise the hand that gives her everything, and to tear in pieces, without pity or discernment, those who set her in motion. | «Vous étiez parti depuis une heure quand votre père se présenta. Je vous fais grâce de l'impression que me causa son visage sévère. Votre père était imbu des vieilles théories, qui veulent que toute courtisane soit un être sans cœur, sans raison, une espèce de machine à prendre de l'or, toujours prête, comme les machines de fer, à broyer la main qui lui tend quelque chose, et à déchirer sans pitié, sans discernement celui qui la fait vivre et agir. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
He laughed as he uttered these words, but his laugh met with no echo; and we find the same impression of awkward silence in all the accounts of the evening that appeared during the next few days. The people standing near him did not know what to say. One of them tried to jest: | Il riait en prononçant ces paroles, mais son rire n’eut pas d’écho, et les jours suivants, dans tous les récits qui parurent au sujet de cette soirée, on retrouva la même impression de gêne et de silence. Les assistants ne savaient plus que dire. Quelqu’un voulut plaisanter : |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
A square balustraded gallery ran round the top of the old hall, approached by a double stair. From this central point two long corridors extended the whole length of the building, from which all the bedrooms opened. My own was in the same wing as Baskerville’s and almost next door to it. These rooms appeared to be much more modern than the central part of the house, and the bright paper and numerous candles did something to remove the sombre impression which our arrival had left upon my mind. | Une galerie courait autour du hall. On y accédait par un escalier à double révolution. De ce point central, deux corridors, sur lesquels s’ouvraient les chambres, traversaient toute la longueur du château. Ma chambre était située dans la même aile que celle de sir Henry et presque porte à porte. Ces pièces étaient meublées d’une façon plus moderne que le reste de la maison ; le papier, clair, et les innombrables bougies, allumées un peu partout, effacèrent en partie la sombre impression ressentie dés notre arrivée. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
I drew aside my curtains before I went to bed and looked out from my window. It opened upon the grassy space which lay in front of the hall door. Beyond, two copses of trees moaned and swung in a rising wind. A half moon broke through the rifts of racing clouds. In its cold light I saw beyond the trees a broken fringe of rocks and the long, low curve of the melancholy moor. I closed the curtain, feeling that my last impression was in keeping with the rest. | Avant de me coucher, j’ouvris mes rideaux pour jeter un coup d’œil sur la campagne. Ma fenêtre donnait sur la pelouse, devant la porte du hall. Au delà, deux bouquets d’arbres s’agitaient en gémissant sous le souffle du vent. Une partie du disque de la lune apparaissait dans une déchirure des nuages. À cette pâle clarté, je vis, derrière les arbres, la dentelure des roches, ainsi que l’interminable et mélancolique déclivité de la lande. Je refermai mon rideau avec la sensation que cette dernière impression ne le cédait en rien à celles déjà éprouvées. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"Witness: I was so disturbed and excited as I rushed out into the open, that I could think of nothing except of my father. Yet I have a vague impression that as I ran forward something lay upon the ground to the left of me. It seemed to me to be something gray in color, a coat of some sort, or a plaid perhaps. When I rose from my father I looked round for it, but it was gone. | « Le témoin . — J’étais si bouleversé et ému au moment où je me précipitai vers l’étang que je ne pensai à rien en dehors de mon père. Cependant j’ai la vague impression qu’en me rapprochant il y avait à gauche, par terre, un objet de couleur grise qui aurait pu être un paletot, un plaid, peut-être. Lorsque je me relevai d’auprès de mon père, je cherchai cet objet, mais il avait disparu. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"I signed the paper as directed, and the lawyer took it away with him. The singular incident made, as you may think, the deepest impression upon me, and I pondered over it, and turned it every way in my mind without being able to make anything of it. Yet I could not shake off the vague feeling of dread which it left behind though the sensation grew less keen as the weeks passed, and nothing happened to disturb the usual routine of our lives. I could see a change in my uncle, however. He drank more than ever, and he was less inclined for any sort of society. Most of his time he would spend in his room, with the door locked upon the inside, but sometimes he would emerge in a sort of drunken frenzy, and would burst out of the house and tear about the garden with a revolver in his hand, screaming out that he was afraid of no man, and that he was not to be cooped up, like a sheep in a pen, by man or devil. When these hot fits were over, however, he would rush tumultuously in at the door, and lock and bar it behind him, like a man who can brazen it out no longer against the terror which lies at the roots of his soul. At such times I have seen his face, even on a cold day, glisten with moisture, as though it were new raised from a basin. | Je signai le testament et l’avoué l’emporta. Comme vous le pensez, ce singulier incident m’émotionna beaucoup : j’y réfléchis longuement, j’examinai la question à tous les points de vue sans pouvoir la résoudre et je demeurai sous une impression de terreur qui s’atténua, toutefois, avec le temps. Rien du reste ne vint troubler notre existence. Mon oncle, cependant, n’était plus le même : il buvait plus que jamais et devenait de moins en moins sociable. Il passait la plus grande partie de son temps enfermé dans sa chambre ; parfois il sortait comme un fou de la maison, et arpentait le jardin, revolver au poing, en criant qu’il n’avait peur de personne et que ni Dieu ni diable ne sauraient le garder parqué comme un mouton dans son enclos. Dès que ces accès étaient passés, il se précipitait sur la porte, la fermait à clef, et plaçait à l’intérieur une barre de sûreté, agissant comme un homme qui ne peut se soustraire plus longtemps à une terreur enracinée au dedans de lui-même. Ces jours-là, même par une température très basse, j’avais remarqué que son visage était inondé de sueur. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
However, the appearance of the new arrival greatly modified the unfavorable impression produced by his precipitant action. He was correctly and elegantly dressed, wore a tasteful cravat, correct gloves, and his face was refined and intelligent. But, where the devil had I seen that face before? Because, beyond all possible doubt, I had seen it. And yet the memory of it was so vague and indistinct that I felt it would be useless to try to recall it at that time. | L’aspect du nouveau venu cependant, et son attitude, eussent plutôt atténué la mauvaise impression produite par son acte. De la correction, de l’élégance presque, une cravate de bon goût, des gants propres, un visage énergique… Mais, au fait, où diable avais-je vu ce visage ? Car, le doute n’était point possible, je l’avais vu. Du moins, plus exactement, je retrouvais en moi la sorte de souvenir que laisse la vision d’un portrait plusieurs fois aperçu et dont on n’a jamais contemplé l’original. Et, en même temps, je sentais l’inutilité de tout effort de mémoire, tellement ce souvenir était inconsistant et vague. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
When I reached Coombe Tracey I told Perkins to put up the horses, and I made inquiries for the lady whom I had come to interrogate. I had no difficulty in finding her rooms, which were central and well appointed. A maid showed me in without ceremony, and as I entered the sitting-room a lady, who was sitting before a Remington typewriter, sprang up with a pleasant smile of welcome. Her face fell, however, when she saw that I was a stranger, and she sat down again and asked me the object of my visit. The first impression left by Mrs. Lyons was one of extreme beauty. Her eyes and hair were of the same rich hazel colour, and her cheeks, though considerably freckled, were flushed with the exquisite bloom of the brunette, the dainty pink which lurks at the heart of the sulphur rose. Admiration was, I repeat, the first impression. But the second was criticism. There was something subtly wrong with the face, some coarseness of expression, some hardness, perhaps, of eye, some looseness of lip which marred its perfect beauty. But these, of course, are afterthoughts. At the moment I was simply conscious that I was in the presence of a very handsome woman, and that she was asking me the reasons for my visit. I had not quite understood until that instant how delicate my mission was. | En arrivant à Coombe Tracey, j’ordonnai à Perkins de dételer les chevaux, et je m’enquis de la dame que je venais interroger. Je la trouvai sans peine : elle habitait au centre de la petite localité. La bonne m’introduisit dans le salon, sans m’annoncer. Une femme, assise devant une machine à écrire, se leva et s’avança vers moi avec un sourire de bienvenue. Quand elle se trouva en face d’un étranger, ce sourire s’évanouit ; elle se rassit et s’informa de l’objet de ma visite. À première vue, Mme Laura Lyons produisait l’impression d’une très jolie femme. Ses yeux et ses cheveux avaient cette chaude coloration de la noisette ; ses joues, quoique marquées de quelques taches de rousseur, possédaient l’éclat exquis des brunes avec, aux pommettes, ce léger vermillon qui brille au cœur de la rose thé. La première impression, je le répète, engendrait l’admiration. La critique ne naissait qu’à un second examen. Le visage avait quelque chose de défectueux — une expression vulgaire, peut-être une dureté de l’œil ou un relâchement de la lèvre en altéraient la parfaite beauté. Mais la remarque de ces défectuosités ne venait qu’après une étude plus approfondie des traits. Sur le moment, je n’éprouvai que la sensation d’être en présence d’une très jolie femme, qui me demandait le motif de ma visite. Jusqu’alors, je ne m’étais nullement douté de la délicatesse de ma démarche. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
My first impression as I opened the door was that a fire had broken out, for the room was so filled with smoke that the light of the lamp upon the table was blurred by it. As I entered, however, my fears were set at rest, for it was the acrid fumes of strong, coarse tobacco, which took me by the throat and set me coughing. Through the haze I had a vague vision of Holmes in his dressing-gown coiled up in an armchair with his black clay pipe between his lips. Several rolls of paper lay around him. | En ouvrant la porte, ma première impression fut qu’il y avait le feu à la maison. La fumée obscurcissait tellement la pièce qu’on voyait à peine la flamme de la lampe placée sur la table. Je fis quelques pas dans le salon et mes craintes s’apaisèrent aussitôt : ce n’était que la fumée produite par un tabac grossier. Elle me saisit à la gorge et me fit tousser. Enfin, à travers cet épais nuage, je finis par découvrir Holmes, enveloppé dans sa robe de chambre, enfoui dans un large fauteuil et tenant entre ses dents le tuyau d’une pipe en terre très culottée. Plusieurs rouleaux de papier jonchaient le tapis autour de lui. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
“I can well remember driving up to his house in the evening, some three weeks before the fatal event. He chanced to be at his hall door. I had descended from my gig and was standing in front of him, when I saw his eyes fix themselves over my shoulder, and stare past me with an expression of the most dreadful horror. I whisked round and had just time to catch a glimpse of something which I took to be a large black calf passing at the head of the drive. So excited and alarmed was he that I was compelled to go down to the spot where the animal had been and look around for it. It was gone, however, and the incident appeared to make the worst impression upon his mind. I stayed with him all the evening, and it was on that occasion, to explain the emotion which he had shown, that he confided to my keeping that narrative which I read to you when first I came. I mention this small episode because it assumes some importance in view of the tragedy which followed, but I was convinced at the time that the matter was entirely trivial and that his excitement had no justification. | « Je me souviens parfaitement d’un incident qui a précédé sa mort de quelques semaines. Un soir, j’arrivai au château en voiture. Par hasard, sir Charles se trouvait sur sa porte. J’étais descendu de mon tilbury et je lui faisais face. Tout à coup ses regards passèrent par-dessus mon épaule et j’y lus aussitôt une expression de terreur. Je me retournai juste à temps pour distinguer confusément, au détour de la route, quelque chose que je pris pour un énorme veau noir. « Cette apparition émut tellement sir Charles qu’il courut à l’endroit où il avait vu l’animal et qu’il le chercha partout des yeux. Mais la bête avait disparu. Cet incident produisit une déplorable impression sur son esprit. « Je passai toute la soirée avec lui, et ce fut pour expliquer l’émotion ressentie qu’il confia à ma garde l’écrit que je vous ai lu. Ce petit épisode n’a d’importance que par la tragédie qui a suivi ; sur le moment, je n’y en attachai aucune et je jugeai puérile l’exaltation de mon ami. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |