Translations for madness in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
Buckingham, left alone, walked toward a mirror. His Musketeer's uniform became him marvelously. At thirty-five, which was then his age, he passed, with just title, for the handsomest gentleman and the most elegant cavalier of France or England. The favorite of two kings, immensely rich, all-powerful in a kingdom which he disordered at his fancy and calmed again at his caprice, George Villiers, Duke of Buckingham, had lived one of those fabulous existences which survive, in the course of centuries, to astonish posterity. Sure of himself, convinced of his own power, certain that the laws which rule other men could not reach him, he went straight to the object he aimed at, even were this object were so elevated and so dazzling that it would have been madness for any other even to have contemplated it. It was thus he had succeeded in approaching several times the beautiful and proud Anne of Austria, and in making himself loved by dazzling her. | Buckingham, resté seul, s’approcha d’une glace. Cet habit de mousquetaire lui allait à merveille. À trente-cinq ans qu’il avait alors, il passait à juste titre pour le plus beau gentilhomme et pour le plus élégant cavalier de France et d’Angleterre. Favori de deux rois, riche à millions, tout-puissant dans un royaume qu’il bouleversait à sa fantaisie et calmait à son caprice, George Villiers, duc de Buckingham, avait entrepris une de ces existences fabuleuses qui restent dans le cours des siècles comme un étonnement pour la postérité. Aussi, sûr de lui-même, convaincu de sa puissance, certain que les lois qui régissent les autres hommes ne pouvaient l’atteindre, allait-il droit au but qu’il s’était fixé, ce but fût-il si élevé et si éblouissant que c’eût été folie pour un autre que de l’envisager seulement. C’est ainsi qu’il était arrivé à s’approcher plusieurs fois de la belle et fière Anne d’Autriche et à s’en faire aimer, à force d’éblouissement. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"You shall not go! . . . It would be madness. . . ." | — Vous ne partirez pas !… Ce serait de la folie. » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"His mother and his sister Pauline, who had ended by marrying a cousin of the same name at Geneva, were both dead. The old servant-woman took care of him and they lived together in the Passy house. Years passed without any notable vent; but, suddenly, in 1812, an unexpected incident happened. The old servant made a series of strange revelations on her death-bed, in the presence of two witnesses whom she sent for. She declared that the farmer-general had carried to his house at Passy a number of bags filled with gold and silver and that those bags had disappeared a few days before the arrest. According to earlier confidences made by Charles d'Ernemont, who had them from his father, the treasures were hidden in the garden, between the rotunda, the sundial and the well. In proof of her statement, she produced three pictures, or rather, for they were not yet framed, three canvases, which the farmer-general had painted during his captivity and which he had succeeded in conveying to her, with instructions to hand them to his wife, his son and his daughter. Tempted by the lure of wealth, Charles and the old servant had kept silence. Then came the law-suits, the recovery of the house, Charles's madness, the servant's own useless searches; and the treasures were still there." | — Sa mère, et sa sœur Pauline (laquelle avait fini par se marier à Genève avec un de ses cousins) étant mortes toutes deux, la vieille servante prit soin de lui, et ils vécurent ensemble dans la maison de Passy. Des années se passèrent sans événement notable, mais soudain, en 1812, un coup de théâtre. À son lit de mort, devant deux témoins qu’elle appela, la vieille servante fit d’étranges révélations. Elle déclara que, au début de la Révolution, le fermier général avait transporté dans sa maison de Passy des sacs remplis d’or et d’argent, et que ces sacs avaient disparu quelques jours avant l’arrestation. D’après des confidences antérieures de Charles d’Ernemont, qui les tenait de son père, les trésors se trouvaient cachés dans le jardin, entre la rotonde, le cadran solaire et le puits. Comme preuve elle montra trois tableaux, ou plutôt, car ils n’étaient pas encadrés, trois toiles que le fermier général avait peintes durant sa captivité et qu’il avait réussi à lui faire passer avec l’ordre de les remettre à sa femme, à son fils et à sa fille. Tentés par l’appât des richesses, Charles et la vieille bonne avaient gardé le silence. Puis étaient venus les procès, la conquête de la maison, la folie de Charles, les recherches personnelles et inutiles de la servante, et les trésors étaient toujours là. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Of all the problems which have been submitted to my friend Mr. Sherlock Holmes for solution during the years of our intimacy, there were only two which I was the means of introducing to his notice—that of Mr. Hatherley's thumb, and that of Colonel Warburton's madness. Of these the latter may have afforded a finer field for an acute and original observer, but the other was so strange in its inception and so dramatic in its details, that it may be the more worthy of being placed upon record, even if it gave my friend fewer openings for those deductive methods of reasoning by which he achieved such remarkable results. The story has, I believe, been told more than once in the newspapers, but, like all such narratives, its effect is much less striking when set forth en bloc in a single half-column of print than when the facts slowly evolve before your own eyes, and the mystery clears gradually away as each new discovery furnishes a step which leads on to the complete truth. At the time the circumstances made a deep impression upon me, and the lapse of two years has hardly served to weaken the effect. | Parmi tous les problèmes soumis à mon ami M. Sherlock Holmes pendant les années de notre intimité, deux seulement lui furent signalés par moi : celui qui avait trait au pouce de M. Hatherley, et celui de la folie du colonel Warburton. Le dernier est sans doute le plus intéressant pour un esprit aussi observateur que le sien ; toutefois l’autre est si étrange dans son début, si dramatique dans ses détails, qu’il vaut la peine d’être raconté, quoique mon ami n’ait pas eu l’occasion d’y employer toutes ses merveilleuses facultés d’analyse. L’histoire a été reproduite plus d’une fois dans les journaux ; mais, comme toujours, un simple entrefilet frappe moins le lecteur, que la série des faits se développant sous ses yeux et dévoilant peu à peu le mystère qui les enveloppe. Les détails de cette affaire firent alors une profonde impression sur moi et deux ans écoulés depuis n’en ont guère diminué l’effet. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |