Translations for movement in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
I went up to her; she made no movement, and I sat down and took the hand which was lying on the sofa. | Je m'approchai d'elle, sans qu'elle fît un mouvement, je m'assis et pris celle de ses mains qui reposait sur le canapé. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Anne of Austria, who, in consequence of the seizure of her letter, expected reproaches, was much astonished the next day to see the king make some attempts at reconciliation with her. Her first movement was repellent. Her womanly pride and her queenly dignity had both been so cruelly offended that she could not come round at the first advance; but, overpersuaded by the advice of her women, she at last had the appearance of beginning to forget. The king took advantage of this favorable moment to tell her that her had the intention of shortly giving a fete. | Anne d’Autriche, qui, à la suite de la saisie de sa lettre, s’attendait à quelque reproche, fut fort étonnée de voir le lendemain le roi faire près d’elle des tentatives de rapprochement. Son premier mouvement fut répulsif ; son orgueil de femme et sa dignité de reine avaient été tous deux si cruellement offensés, qu’elle ne pouvait revenir ainsi du premier coup ; mais, vaincue par le conseil de ses femmes, elle eut enfin l’air de commencer à oublier. Le roi profita de ce premier moment de retour pour lui dire qu’incessamment il comptait donner une fête. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
On looking around him, however, as he could perceive no threatening object, as nothing indicated that he ran any real danger, as the bench was comfortably covered with a well-stuffed cushion, as the wall was ornamented with a beautiful Cordova leather, and as large red damask curtains, fastened back by gold clasps, floated before the window, he perceived by degrees that his fear was exaggerated, and he began to turn his head to the right and the left, upward and downward. At this movement, which nobody opposed, he resumed a little courage, and ventured to draw up one leg and then the other. At length, with the help of his two hands he lifted himself from the bench, and found himself on his feet. | Cependant, comme en regardant autour de lui il ne voyait aucun objet menaçant, comme rien n’indiquait qu’il courût un danger réel, comme la banquette était convenablement rembourrée, comme la muraille était recouverte d’un beau cuir de Cordoue, comme de grands rideaux de damas rouge flottaient devant la fenêtre, retenus par des embrasses d’or, il comprit peu à peu que sa frayeur était exagérée et il commença de remuer la tête à droite et à gauche et de bas en haut. À ce mouvement, auquel personne ne s’opposa, il reprit un peu de courage et se risqua à remuer une jambe, puis l’autre ; enfin, en s’aidant de ses deux mains, il se souleva sur sa banquette et se trouva sur ses pieds. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
The voice became more and more indistinct; a tumultuous movement shook the partition. The victim resisted as much as a woman could resist four men. | La voix devint de plus en plus étouffée ; un mouvement tumultueux fit retentir les boiseries. La victime résistait autant qu’une femme peut résister à quatre hommes. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
But at the street gate, Porthos was talking with the soldier on guard. Between the two talkers there was just enough room for a man to pass. D'Artagnan thought it would suffice for him, and he sprang forward like a dart between them. But d'Artagnan had reckoned without the wind. As he was about to pass, the wind blew out Porthos's long cloak, and d'Artagnan rushed straight into the middle of it. Without doubt, Porthos had reasons for not abandoning this part of his vestments, for instead of quitting his hold on the flap in his hand, he pulled it toward him, so that d'Artagnan rolled himself up in the velvet by a movement of rotation explained by the persistency of Porthos. | Mais, à la porte de la rue, causait Porthos avec un soldat aux gardes. Entre les deux causeurs, il y avait juste l’espace d’un homme. D’Artagnan crut que cet espace lui suffirait, et il s’élança pour passer comme une flèche entre eux deux. Mais d’Artagnan avait compté sans le vent. Comme il allait passer, le vent s’engouffra dans le long manteau de Porthos, et d’Artagnan vint donner droit dans le manteau. Sans doute, Porthos avait des raisons de ne pas abandonner cette partie essentielle de son vêtement, car, au lieu de laisser aller le pan qu’il tenait, il tira à lui, de sorte que d’Artagnan s’enroula dans le velours par un mouvement de rotation qu’explique la résistance de l’obstiné Porthos. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
“Who is coming now?” she said, with an impatient movement. | —Qui vient encore? dit-elle avec un mouvement d'impatience. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Porthos foamed with rage, and made a movement to rush after d'Artagnan. | Porthos écuma de rage et fit un mouvement pour se précipiter sur d’Artagnan. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
There was a movement and an exclamation from my right, and, peering through the gloom, I saw Whitney, pale, haggard, and unkempt, staring out at me. | Quelqu’un à ma droite fit un brusque mouvement et poussa une exclamation ; alors, ma vue perçant l’obscurité, je découvris devant moi, me regardant avec fixité, Whitney en personne, mais un Whitney, pâle, hagard, abruti. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
He had pitched, as I have said, against the bulwarks, where he lay like some horrible, ungainly sort of puppet; life-size, indeed, but how different from life's color or life's comeliness! In that position, I could easily have my way with him, and as the habit of tragical adventures had worn off almost all my terror for the dead, I took him by the waist as if he had been a sack of bran, and, with one good heave, tumbled him overboard. He went in with a sounding plunge, the red cap came off, and remained floating on the surface, and as soon as the splash subsided, I could see him and Israel lying side by side, both wavering with the tremulous movement of the water. O'Brien, though still quite a young man, was very bald. There he lay with that bald head across the knees of the man who had killed him, and the quick fishes steering to and fro over both. | Il avait culbuté, comme je l’ai dit, contre les bastingages, où il gisait pareil à quelque hideux pantin disloqué, de grandeur naturelle, certes, mais combien éloigné des couleurs et de la souplesse de la vie ! Dans cette position, j’en vins à bout facilement ; et mes aventures tragiques ayant, par l’habitude, fort émoussé mon horreur des morts, je le pris à bras le corps tel un vulgaire sac de son, et, d’une bonne poussée, l’envoyai par-dessus bord. Il s’enfonça avec un plouc ! retentissant, perdant son bonnet rouge qui se mit à flotter à la surface. Dès que l’eau eut repris son niveau, je vis O’Brien côte à côte avec Israël, tous deux agités par le mouvement ondulatoire de l’eau. O’Brien, malgré sa jeunesse, était très chauve. Il gisait là, sa calvitie posée sur les genoux de l’homme qui l’avait tué, et les poissons rapides évoluaient capricieusement sur tous deux. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
She could not tell, when she woke, how long she had slept. But the broad light of day was filling the boudoir; and she perceived, at the first movement which she made, that her bonds were cut. Then she turned her head and saw her husband standing beside her, looking at her: | Elle ne sut pas au juste, en se réveillant, combien de temps elle avait dormi. Mais la clarté du grand jour pénétrait dans le boudoir, et elle constata, au premier mouvement qu’elle fit, que les bandes étaient coupées. Alors elle tourna la tête et vit auprès d’elle son mari qui la regardait. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
She made a movement of recoil. She had felt the workman's heavy hand on her hand; and that hateful touch revolted her. | Elle eut un mouvement de recul. Elle avait vu sur sa main la main sale de l’ouvrier, et ce contact odieux la révoltait. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Had it been otherwise, I must long ago have perished; but as it was, it is surprising how easily and securely my little and light boat could ride. Often, as I still lay at the bottom, and kept no more than an eye above the gunwale, I would see a big blue summit heaving close above me; yet the coracle would but bounce a little, dance as if on springs, and subside on the other side into the trough as lightly as a bird. I began after a little to grow very bold, and sat up to try my skill at paddling. But even a small change in the disposition of the weight will produce violent changes in the behavior of a coracle. And I had hardly moved before the boat, giving up at once her gentle, dancing movement, ran straight down a slope of water so steep that it made me giddy, and struck her nose, with a spout of spray, deep into the side of the next wave. | En tout autre cas, j’eusse péri depuis longtemps ; mais dans ces conditions, j’étais étonné de voir combien facile et sûre était la marche de ma petite et légère pirogue. Souvent, alors que je me tenais encore couché au fond et risquais seulement un œil par-dessus le plat-bord, je voyais une grosse éminence bleue se dresser, proche et menaçante ; mais le coracle ne faisait que bondir un peu, danser comme sur des ressorts, et s’enfonçait de l’autre côté dans le creux aussi légèrement qu’un oiseau. Je ne tardai pas à m’enhardir, et je m’assis pour éprouver mon adresse à pagayer. Mais le plus petit changement dans la répartition du poids produisait de violentes perturbations dans l’allure du coracle. Et j’avais à peine fait un mouvement que le canot, abandonnant du coup son délicat balancement, se précipita d’emblée à bas d’une pente d’eau si abrupte qu’elle me donna le vertige, et alla dans un jet d’écume piquer du nez profondément dans le flanc de la lame suivante. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
She suppressed a movement of fury: | Elle réprima un mouvement de rage. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
But d'Artagnan had on the preceding day served his apprenticeship. Fresh sharpened by his victory, full of hopes of future favor, he was resolved not to recoil a step. So the two swords were crossed close to the hilts, and as d'Artagnan stood firm, it was his adversary who made the retreating step; but d'Artagnan seized the moment at which, in this movement, the sword of Bernajoux deviated from the line. He freed his weapon, made a lunge, and touched his adversary on the shoulder. d'Artagnan immediately made a step backward and raised his sword; but Bernajoux cried out that it was nothing, and rushing blindly upon him, absolutely spitted himself upon d'Artagnan's sword. As, however, he did not fall, as he did not declare himself conquered, but only broke away toward the hotel of M. de la Tremouille, in whose service he had a relative, d'Artagnan was ignorant of the seriousness of the last wound his adversary had received, and pressing him warmly, without doubt would soon have completed his work with a third blow, when the noise which arose from the street being heard in the tennis court, two of the friends of the Guardsman, who had seen him go out after exchanging some words with d'Artagnan, rushed, sword in hand, from the court, and fell upon the conqueror. But Athos, Porthos, and Aramis quickly appeared in their turn, and the moment the two Guardsmen attacked their young companion, drove them back. Bernajoux now fell, and as the Guardsmen were only two against four, they began to cry, "To the rescue! The Hotel de la Tremouille!" At these cries, all who were in the hotel rushed out and fell upon the four companions, who on their side cried aloud, "To the rescue, Musketeers!" | Mais d’Artagnan avait fait la veille son apprentissage, et tout frais émoulu de sa victoire, tout gonflé de sa future faveur, il était résolu à ne pas reculer d’un pas : aussi les deux fers se trouvèrent-ils engagés jusqu’à la garde, et comme d’Artagnan tenait ferme à sa place, ce fut son adversaire qui fit un pas de retraite. Mais d’Artagnan saisit le moment où, dans ce mouvement, le fer de Bernajoux déviait de la ligne, il dégagea, se fendit et toucha son adversaire à l’épaule. Aussitôt, il fit, à son tour, un pas de retraite et releva son épée ; mais Bernajoux lui cria que ce n’était rien, et se fendant aveuglément sur lui, il s’enferra de lui-même. Cependant, comme il ne tombait pas, comme il ne se déclarait pas vaincu, mais que seulement il rompait du côté de l’hôtel de M. de La Trémouille au service duquel il avait un parent, d’Artagnan, ignorant lui-même la gravité de la dernière blessure que son adversaire avait reçue, le pressait vivement, et sans doute allait l’achever d’un troisième coup, lorsque la rumeur qui s’élevait de la rue s’étant étendue jusqu’au jeu de paume, deux des amis du garde, qui l’avaient entendu échanger quelques paroles avec d’Artagnan et qui l’avaient vu sortir à la suite de ces paroles, se précipitèrent l’épée à la main hors du tripot et tombèrent sur le vainqueur. Mais aussitôt Athos, Porthos et Aramis parurent à leur tour, et au moment où les deux gardes attaquaient leur jeune camarade, les forcèrent à se retourner. — En ce moment Bernajoux tomba, et comme les gardes étaient seulement deux contre quatre, ils se mirent à crier : « À nous, l’hôtel de La Trémouille ! » À ces cris, tout ce qui était dans l’hôtel sortit, se ruant sur les quatre compagnons, qui de leur côté se mirent à crier : « À nous, mousquetaires ! » |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
Although Athos was scarcely thirty years old, and was of great personal beauty and intelligence of mind, no one knew whether he had ever had a mistress. He never spoke of women. He certainly did not prevent others from speaking of them before him, although it was easy to perceive that this kind of conversation, in which he only mingled by bitter words and misanthropic remarks, was very disagreeable to him. His reserve, his roughness, and his silence made almost an old man of him. He had, then, in order not to disturb his habits, accustomed Grimaud to obey him upon a simple gesture or upon a simple movement of his lips. He never spoke to him, except under the most extraordinary occasions. Sometimes, Grimaud, who feared his master as he did fire, while entertaining a strong attachment to his person and a great veneration for his talents, believed he perfectly understood what he wanted, flew to execute the order received, and did precisely the contrary. Athos then shrugged his shoulders, and, without putting himself in a passion, thrashed Grimaud. On these days he spoke a little. | Quoique Athos eût à peine trente ans et fût d’une grande beauté de corps et d’esprit, personne ne lui connaissait de maîtresse. Jamais il ne parlait de femmes. Seulement il n’empêchait pas qu’on en parlât devant lui, quoiqu’il fût facile de voir que ce genre de conversation, auquel il ne se mêlait que par des mots amers et des aperçus misanthropiques, lui était parfaitement désagréable. Sa réserve, sa sauvagerie et son mutisme en faisaient presque un vieillard ; il avait donc, pour ne point déroger à ses habitudes, habitué Grimaud à lui obéir sur un simple geste ou sur un simple mouvement des lèvres. Il ne lui parlait que dans des circonstances suprêmes. Quelquefois Grimaud, qui craignait son maître comme le feu, tout en ayant pour sa personne un grand attachement et pour son génie une grande vénération, croyait avoir parfaitement compris ce qu’il désirait, s’élançait pour exécuter l’ordre reçu, et faisait précisément le contraire. Alors Athos haussait les épaules, et, sans se mettre en colère, rossait Grimaud. Ces jours-là, il parlait un peu. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
A key turned in the lock . . . . The door was flung wide open. The count appeared on the threshold of the boudoir. And the expression of his face was so terrible that Yvonne began to tremble. He entered the room. Five or six steps separated him from her. With a supreme effort, she tried to stir, but all movement was impossible; and, when she attempted to speak, she could only flutter her lips and emit incoherent sounds. She felt herself lost. The thought of death unhinged her. Her knees gave way beneath her and she sank into a huddled heap, with a moan. | Un bruit de serrure… La porte s’ouvrit violemment. Le comte apparut au seuil du boudoir. Et l’expression de son visage était si terrible qu’Yvonne se mit à trembler. Il avança. Cinq ou six pas le séparaient d’elle. Dans un effort suprême, elle tenta un mouvement, mais il lui fut impossible de bouger, et, comme elle cherchait à prononcer des paroles, elle ne put qu’agiter ses lèvres et qu’émettre des sons incohérents. Elle se sentit perdue. L’idée de la mort la bouleversa. Ses genoux fléchirent, et elle s’affaissa sur elle-même avec un gémissement. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
She passed in front of me. I said nothing, but bowed very low. Mingled with the other passengers, she advanced to the gangway with my kodak in her hand. It occurred to me that she would not dare to expose me publicly, but she might do so when she reached a more private place. However, when she had passed only a few feet down the gangway, with a movement of simulated awkwardness, she let the camera fall into the water between the vessel and the pier. Then she walked down the gangway, and was quickly lost to sight in the crowd. She had passed out of my life forever. | Elle passa devant moi, je la saluai très bas, sans un mot. Mêlée aux autres voyageurs, elle se dirigea vers la passerelle, mon kodak à la main. Sans doute, pensai-je, elle n’ose pas, en public. C’est dans une heure, dans un instant, qu’elle le donnera. Mais, arrivée au milieu de la passerelle, par un mouvement de maladresse simulée, elle le laissa tomber dans l’eau, entre le mur du quai et le flanc du navire. Puis, je la vis s’éloigner. Sa jolie silhouette se perdit dans la foule, m’apparut de nouveau et disparut. C’était fini, fini pour jamais. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
“You poor old beggar, what a guy you look! But how on earth did you manage to pull off that trick? You must be confoundedly clever, or else you had the devil's own luck.... So, on the first night, you used the breathing-time they left you to rig yourself in these togs! Not a bad idea. Who could ever suspect a scarecrow?... They were so accustomed to seeing it stuck up in its tree! But, poor old daddy, how uncomfortable you must have felt, lying flat up there on your stomach, with your arms and legs dangling down! All day long, like that! The deuce of an attitude! And how you must have been put to it, when you ventured to move a limb, eh? And how you must have funked going to sleep!... And then you had to eat! And drink! And you heard the sentry and felt the barrel of his gun within a yard of your nose! Brrrr!... But the trickiest of all, you know, was your bit of straw!... Upon my word, when I think that, without a sound, without a movement so to speak, you had to fish out lengths of straw from your toggery, fix them end to end, let your apparatus down to the water and suck up the heavenly moisture drop by drop.... Upon my word, one could scream with admiration.... Well done, Trainard....” And he added, between his teeth, “Only you're in a very unappetizing state, my man. Haven't you washed yourself all this month, you old pig? After all, you had as much water as you wanted!... Here, you people, I hand him over to you. I'm going to wash my hands, that's what I'm going to do.” | « Mon pauvre bonhomme, t’en as une touche. Mais comment as-tu réussi ce coup-là ? Il faut que tu sois diantrement habile, ou plutôt que tu aies eu une sacrée venette !… Alors, comme ça, la première nuit, tu as profité du répit qu’on te laissait pour t’introduire dans cette défroque ? Pas bête. Un épouvantail, comment aurait-on pu avoir l’idée ?… On avait tellement l’habitude de le voir accroché à son arbre. Mais, mon pauvre vieux, ce que tu devais être mal ! à plat ventre ! les jambes et les bras pendants ! toute la journée comme ça ! Fichue position ! Et quelles manœuvres pour risquer un mouvement, hein ? Quelle frousse quand tu t’endormais ! Et il fallait manger ! Et il fallait boire ! Et tu entendais la sentinelle ! et tu devinais le canon de son fusil à un mètre de ta frimousse ! Brrr… Mais le plus chouette, vois-tu, c’est ton fétu de paille ! Vrai, quand on pense que, sans bruit, sans geste pour ainsi dire, tu devais extirper des brins de paille de ta défroque, les ajuster bout à bout, projeter ton appareil jusqu’au bassin, et biberonner, goutte à goutte, un peu de l’eau bienfaisante… Vrai, c’est à hurler d’admiration… Bravo, père Traînard ! » Et il ajouta entre ses dents : « Seulement, tu sens trop mauvais, mon bonhomme. Tu ne t’es donc pas lavé depuis un mois, saligaud ? Tu avais pourtant de l’eau à discrétion. Tenez, vous autres, je vous le passe. Moi, je vais me laver les mains. » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"Preoccupied as Monsieur was with the letter he had received, he did not observe that; but I, whom the strange fashion in which that letter came into the house had placed on my guard--I did not lose a movement of his features." | — Monsieur n’a pas remarqué cela, préoccupé qu’il était de la lettre qu’il venait de recevoir, mais moi, au contraire, que l’étrange façon dont cette lettre était parvenue à la maison avait mis sur mes gardes, je n’ai pas perdu un mouvement de sa physionomie. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
We had gathered in a little group at the bottom of the chasm, some forty feet beneath the mouth of the cave, when a huge rock rolled suddenly downwards—and shot past us with tremendous force. It was the narrowest escape for one or all of us. We could not ourselves see whence the rock had come, but our half-breed servants, who were still at the opening of the cave, said that it had flown past them, and must therefore have fallen from the summit. Looking upwards, we could see no sign of movement above us amidst the green jungle which topped the cliff. There could be little doubt, however, that the stone was aimed at us, so the incident surely pointed to humanity—and malevolent humanity—upon the plateau. | Nous formions un petit groupe a quelques pieds sous l’orifice de la caverne, quand un bloc énorme s’abattit près de nous avec une force terrible. Nous l’avions échappé belle ! Et comme nous nous demandions d’où le bloc avait pu partir, nos métis, qui en ce moment débouchaient tout juste de l’orifice, nous dirent qu’ils l’avaient vu rouler devant eux. Il fallait donc qu’il fût parti du sommet de la crevasse. Nous levâmes les yeux, mais sans distinguer aucun mouvement dans l’amas des broussailles vertes. Cependant, nous ne pouvions pas douter que la pierre nous visât : preuve qu’il y avait sur le plateau une humanité, et une humanité hostile ! |
The Lost World, by Arthur Conan Doyle | Le Monde perdu, de Arthur Conan Doyle |