Translations for mystery in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
“What can I do, Marguerite? I love you too much and I am jealous of the least of your thoughts. What you proposed to me just now made me frantic with delight, but the mystery in its carrying out hurts me dreadfully.” | —Que voulez-vous, Marguerite, je vous aime trop, et je suis jaloux de la moindre de vos pensées. Ce que vous m'avez proposé tout à l'heure me rendrait fou de joie, mais le mystère qui précède l'exécution de ce projet me serre le cœur. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Add to this double apprehension the mystery that still hung over the behavior of my friends; their unexplained desertion of the stockade; their inexplicable cession of the chart; or, harder still to understand, the doctor's last warning to Silver, "Look out for squalls when you find it;" and you will readily believe how little taste I found in my breakfast, and with how uneasy a heart I set forth behind my captors on the quest for treasure. | Qu’on ajoute à cette double crainte le mystère qui enveloppait encore la conduite de mes amis : leur abandon inexpliqué de la palanque ; l’inexplicable remise de la carte avec, plus incompréhensible encore, le dernier avertissement du docteur Livesey à Silver : « Veillez au grain quand vous le trouverez », et l’on concevra aisément que je déjeunai sans goût et que je me mis en marche avec un serrement de cœur derrière mes geôliers partis à la conquête du trésor. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
The more I reflected the more I said to myself that Marguerite had no reason for feigning a love which she did not feel, and I said to myself also that women have two ways of loving, one of which may arise from the other: they love with the heart or with the senses. Often a woman takes a lover in obedience to the mere will of the senses, and learns without expecting it the mystery of immaterial love, and lives henceforth only through her heart; often a girl who has sought in marriage only the union of two pure affections receives the sudden revelation of physical love, that energetic conclusion of the purest impressions of the soul. | Plus j'y réfléchissais, plus je me disais que Marguerite n'avait aucune raison de feindre un amour qu'elle n'aurait pas ressenti, et je me disais aussi que les femmes ont deux façons d'aimer qui peuvent résulter l'une de l'autre: elles aiment avec le cœur ou avec les sens. Souvent une femme prend un amant pour obéir à la seule volonté de ses sens, et apprend, sans s'y être attendue, le mystère de l'amour immatériel et ne vit plus que par son cœur; souvent une jeune fille, ne cherchant dans le mariage que la réunion de deux affections pures, reçoit cette soudaine révélation de l'amour physique, cette énergique conclusion des plus chastes impressions de l'âme. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"I ask permission to scrutinize the prisoner at closer range. There is some mystery about him that I must solve." | — Je demande l’autorisation d’examiner l’accusé de plus près. Il y a là un mystère qu’il faut que j’éclaircisse. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
To be loved by a pure young girl, to be the first to reveal to her the strange mystery of love, is indeed a great happiness, but it is the simplest thing in the world. To take captive a heart which has had no experience of attack, is to enter an unfortified and ungarrisoned city. Education, family feeling, the sense of duty, the family, are strong sentinels, but there are no sentinels so vigilant as not to be deceived by a girl of sixteen to whom nature, by the voice of the man she loves, gives the first counsels of love, all the more ardent because they seem so pure. | Être aimé d'une jeune fille chaste, lui révéler le premier cet étrange mystère de l'amour, certes, c'est une grande félicité, mais c'est la chose du monde la plus simple. S'emparer d'un cœur qui n'a pas l'habitude des attaques, c'est entrer dans une ville ouverte et sans garnison. L'éducation, le sentiment des devoirs et la famille sont de très fortes sentinelles; mais il n'y a sentinelles si vigilantes que ne trompe une fille de seize ans, à qui, par la voix de l'homme qu'elle aime, la nature donne ses premiers conseils d'amour qui sont d'autant plus ardents qu'ils paraissent plus purs. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
All these facts, being republished in the columns of the public press, served to stimulate curiosity; and, strange to say, but quite obvious to those who have the key to the mystery, the arrest of the presumed assassin only complicated the question and prolonged the excitement. Two days later, the newspapers published the following item: | Tous ces faits rappelés par les feuilles publiques stimulèrent la curiosité, et, chose bizarre, mais facile à comprendre pour ceux qui ont le mot de l’énigme, ce fut précisément l’arrestation de l’assassin présumé qui compliqua le mystère et prolongea l’émotion. Le surlendemain, en effet, les journaux publiaient la nouvelle suivante : |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
I seated myself in his arm-chair and warmed my hands before his crackling fire, for a sharp frost had set in, and the windows were thick with the ice crystals. "I suppose," I remarked, "that, homely as it looks, this thing has some deadly story linked on to it—that it is the clew which will guide you in the solution of some mystery and the punishment of some crime." | Je m’assis dans un fauteuil ; il faisait un froid noir, les vitres étaient couvertes de givre et tout en me chauffant les mains au feu qui pétillait dans la cheminée : — Je suppose, dis-je, que le fait qui vous occupe, quelque simple qu’il paraisse, a trait à un meurtre quelconque et que voilà l’indice au moyen duquel vous découvrirez un mystère et vous punirez un crime. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Ah, so you admit it! You signed your theft and you signed your ruin at the same time. There was nothing left to be done but to find you. Find you? No, better than that. Sensible people don't find Lupin: they make him come to them! That was a masterly notion. It belongs to my young nephew, who loathes you as much as I do, if possible, and who knows you thoroughly, through reading all the books that have been written about you. He knows your prying nature, your need to be always plotting, your mania for hunting in the dark and unravelling what others have failed to unravel. He also knows that sort of sham kindness of yours, the drivelling sentimentality that makes you shed crocodile tears over the people you victimize; and he planned the whole farce! He invented the story of the two burglars, the second theft of fifty thousand francs! Oh, I swear to you, before Heaven, that the stab which I gave myself with my own hands never hurt me! And I swear to you, before Heaven, that we spent a glorious time waiting for you, the boy and I, peeping out at your confederates who prowled under our windows, taking their bearings! And there was no mistake about it: you were bound to come! Seeing that you had restored the Widow Dugrival's fifty thousand francs, it was, out of the question that you should allow the Widow Dugrival to be robbed of her fifty thousand francs! You were bound to come, attracted by the scent of the mystery. You were bound to come, for swagger, out of vanity! And you come!" | — Hein, tu l’avoues. C’était signer ton vol, et c’était signer ta perte aussi. Il n’y avait plus qu’à te trouver. À te trouver ? Non, mieux que cela. On ne trouve pas Lupin, on le fait venir ! Ça, c’est une idée de maître. Elle est de mon gosse de neveu, qui t’exècre autant que moi, si possible, et qui te connaît à fond par tous les livres qui ont été écrits sur toi. Il connaît ta curiosité, ton besoin d’intrigue, ta manie de chercher dans les ténèbres, et de débrouiller ce que les autres n’ont pas réussi à débrouiller. Il connaît aussi cette espèce de fausse bonté qui est la tienne, la sensiblerie bébête qui te fait verser des larmes de crocodile sur tes victimes. Et il a organisé la comédie ! il a inventé l’histoire des deux cambrioleurs ! le second vol des cinquante mille francs ! Ah ! je te jure Dieu que le coup de couteau que je me suis fichu de mes propres mains ne m’a pas fait mal ! Et je te jure Dieu que nous avons passé de jolis moments à t’attendre, le petit et moi, à lorgner tes complices qui rôdaient sous nos fenêtres et qui étudiaient la place. Et pas d’erreur, tu devais venir ! Puisque tu avais rendu les cinquante mille francs à la veuve Dugrival, il n’était pas possible que tu admettes que la veuve Dugrival soit dépouillée de ses cinquante mille francs ? Tu devais venir, attiré par l’odeur du mystère. Tu devais venir, par gloriole, par vanité ! Et tu es venu ! » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
For the whole mystery lay in this: how had the ruffians entered the house and how did they manage to leave it? There was no outlet open to them. Was it one of the tenants? A careful inquiry proved the absurdity of such a supposition. | Car tout le mystère résidait en ceci : comment les bandits avaient-ils pénétré dans la maison, et comment avaient-ils pu en sortir ? Aucune issue ne s’offrait à eux. Était-ce un des locataires ? Une enquête minutieuse prouva l’absurdité d’une telle supposition. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"When you combine the ideas of whistles at night, the presence of a band of gypsies who are on intimate terms with this old doctor, the fact that we have every reason to believe that the doctor has an interest in preventing his step-daughter's marriage, the dying allusion to a band, and, finally, the fact that Miss Helen Stoner heard a metallic clang, which might have been caused by one of those metal bars which secured the shutters falling back into their place, I think that there is good ground to think that the mystery may be cleared along those lines." | — Si vous faites un rapprochement entre ces sifflements de la nuit, et la présence d’une bande de bohémiens en intimité avec ce vieux docteur, les fortes présomptions que celui-ci a intérêt à empêcher le mariage de sa belle-fille, l’allusion de la mourante à une bande, et enfin le fait que Miss Helen Stoner a entendu un choc métallique qui aurait pu être causé par le déplacement d’une des barres de fer des volets, il me semble qu’il faut chercher de ce côté l’explication du mystère. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"I do not wish to make a mystery," said he, laughing. "The matter was perfectly simple. You, of course, saw that every one in the street was an accomplice. They were all engaged for the evening." | — Je n’ai pas l’intention de faire de mystère, dit-il en riant. La chose est bien simple. Vous avez compris naturellement que tous les gens qui se trouvaient dans la rue étaient des complices ? Ils étaient tous loués pour l’après-midi. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"There is no mystery, my dear madam," said he, smiling. "The left arm of your jacket is spattered with mud in no less than seven places. The marks are perfectly fresh. There is no vehicle save a dog-cart which throws up mud in that way, and then only when you sit on the left-hand side of the driver." | — Il n’y a là aucun mystère, chère madame, dit-il en souriant. La manche gauche de votre jaquette est tachetée de boue en sept endroits ; les marques en sont encore fraîches ; il n’y a qu’un dog-cart pour éclabousser de cette manière ; surtout lorsqu’on est assis à la gauche du conducteur. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"To-morrow afternoon at four o'clock, Sherlock Holmes, the famous English detective, for whom such a thing as mystery does not exist; Sherlock Holmes, the most remarkable solver of enigmas the world has ever known, that marvelous man who would seem to be the creation of a romantic novelist—Sherlock Holmes will be my guest!" | — Demain, à quatre heures du soir, Sherlock Holmes, le grand policier anglais pour qui il n’est point de mystère, Sherlock Holmes, le plus extraordinaire déchiffreur d’énigmes que l’on ait jamais vu, le prodigieux personnage qui semble forgé de toutes pièces par l’imagination d’un romancier, Sherlock Holmes sera mon hôte. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
Of all the problems which have been submitted to my friend Mr. Sherlock Holmes for solution during the years of our intimacy, there were only two which I was the means of introducing to his notice—that of Mr. Hatherley's thumb, and that of Colonel Warburton's madness. Of these the latter may have afforded a finer field for an acute and original observer, but the other was so strange in its inception and so dramatic in its details, that it may be the more worthy of being placed upon record, even if it gave my friend fewer openings for those deductive methods of reasoning by which he achieved such remarkable results. The story has, I believe, been told more than once in the newspapers, but, like all such narratives, its effect is much less striking when set forth en bloc in a single half-column of print than when the facts slowly evolve before your own eyes, and the mystery clears gradually away as each new discovery furnishes a step which leads on to the complete truth. At the time the circumstances made a deep impression upon me, and the lapse of two years has hardly served to weaken the effect. | Parmi tous les problèmes soumis à mon ami M. Sherlock Holmes pendant les années de notre intimité, deux seulement lui furent signalés par moi : celui qui avait trait au pouce de M. Hatherley, et celui de la folie du colonel Warburton. Le dernier est sans doute le plus intéressant pour un esprit aussi observateur que le sien ; toutefois l’autre est si étrange dans son début, si dramatique dans ses détails, qu’il vaut la peine d’être raconté, quoique mon ami n’ait pas eu l’occasion d’y employer toutes ses merveilleuses facultés d’analyse. L’histoire a été reproduite plus d’une fois dans les journaux ; mais, comme toujours, un simple entrefilet frappe moins le lecteur, que la série des faits se développant sous ses yeux et dévoilant peu à peu le mystère qui les enveloppe. Les détails de cette affaire firent alors une profonde impression sur moi et deux ans écoulés depuis n’en ont guère diminué l’effet. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"This is indeed a mystery," I remarked. "What do you imagine that it means?" | — C’est un mystère, en effet, dis-je. En avez-vous la clef ? |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
And yet he lied as he said it, for it chanced that after breakfast I met Mrs. Barrymore in the long corridor with the sun full upon her face. She was a large, impassive, heavy-featured woman with a stern set expression of mouth. But her tell-tale eyes were red and glanced at me from between swollen lids. It was she, then, who wept in the night, and if she did so her husband must know it. Yet he had taken the obvious risk of discovery in declaring that it was not so. Why had he done this? And why did she weep so bitterly? Already round this pale-faced, handsome, black-bearded man there was gathering an atmosphere of mystery and of gloom. It was he who had been the first to discover the body of Sir Charles, and we had only his word for all the circumstances which led up to the old man’s death. Was it possible that it was Barrymore, after all, whom we had seen in the cab in Regent Street? The beard might well have been the same. The cabman had described a somewhat shorter man, but such an impression might easily have been erroneous. How could I settle the point for ever? Obviously the first thing to do was to see the Grimpen postmaster, and find whether the test telegram had really been placed in Barrymore’s own hands. Be the answer what it might, I should at least have something to report to Sherlock Holmes. | Le domestique mentait certainement, car, après le déjeuner, je rencontrai Mme Barrymore dans le corridor. Elle se trouvait en pleine lumière. C’était une grande femme, impassible, aux traits accentués, ayant, sur les lèvres, un pli amer ; Elle avait les yeux rouges et, à travers ses paupières gonflées, son regard se posa sur moi. Elle avait dû pleurer toute la nuit, et, s’il en était ainsi, son mari ne pouvait l’ignorer. Alors pourquoi avait-il accepté le risque de cette découverte en déclarant le contraire ? Pourquoi ce ton affirmatif ? Et pourquoi — surtout — sa femme pleurait-elle si convulsivement ? Déjà une atmosphère de mystère et d’obscurité se formait autour de cet homme au teint pâle, porteur d’une superbe barbe noire. N’était-ce pas lui qui, le premier, avait découvert le cadavre de sir Charles Baskerville ? N’était-il pas le seul témoin qui pût nous renseigner sur les circonstances de la mort du vieux gentilhomme ? Qu’y avait-il d’impossible à ce qu’il fût le voyageur entrevu dans le cab, à Londres ? Sa barbe ressemblait étonnamment à celle de l’inconnu. Le cocher nous avait bien dépeint son client comme un homme plutôt petit… Mais ne pouvait-il pas s’être trompé ? Comment tirer cette affaire au clair ? Évidemment le plus pressé était d’interroger le directeur du bureau de poste de Grimpen et de savoir si le télégramme adressé à Barrymore lui avait été remis en mains propres. Quelle que fût la réponse, j’aurais au moins un détail à communiquer à Sherlock Holmes. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
IT was the end of November, and Holmes and I sat, upon a raw and foggy night, on either side of a blazing fire in our sitting-room in Baker Street. Since the tragic upshot of our visit to Devonshire he had been engaged in two affairs of the utmost importance, in the first of which he had exposed the atrocious conduct of Colonel Upwood in connection with the famous card scandal of the Nonpareil Club, while in the second he had defended the unfortunate Mme. Montpensier from the charge of murder which hung over her in connection with the death of her step-daughter, Mlle. Carére, the young lady who, as it will be remembered, was found six months later alive and married in New York. My friend was in excellent spirits over the success which had attended a succession of difficult and important cases, so that I was able to induce him to discuss the details of the Baskerville mystery. I had waited patiently for the opportunity, for I was aware that he would never permit cases to overlap, and that his clear and logical mind would not be drawn from its present work to dwell upon memories of the past. Sir Henry and Dr. Mortimer were, however, in London, on their way to that long voyage which had been recommended for the restoration of his shattered nerves. They had called upon us that very afternoon, so that it was natural that the subject should come up for discussion. | Un soir de novembre, âpre et brumeux, nous étions assis, Holmes et moi, au coin du feu qui pétillait gaiement dans la cheminée de notre salon de Baker street. Depuis l’issue tragique de notre visite au château de Baskerville, mon ami s’était occupé de deux affaires de la plus haute importance. Dans la première, il avait dévoilé l’abominable conduite du colonel Upwood, lors du scandale des cartes à jouer au Nonpareil Club. Dans la seconde, au contraire, il avait démontré l’innocence de Mme Montpensier, accusée d’avoir assassiné sa belle-fille, Mlle Carère, jeune fille que l’on retrouva six mois plus tard à New York, vivante et mariée. Le succès de ces dernières entreprises, si délicates et si importantes, avait mis Holmes en belle humeur ; je crus le moment venu de discuter les détails du mystère de Baskerville. J’avais patiemment attendu une occasion, car je savais qu’il n’aimait pas qu’on le troublât dans ses travaux, ni que son esprit, clair et méthodique, fût distrait de ses occupations présentes par un retour vers le passé. Sir Henry et le docteur Mortimer, à la veille de partir pour le long voyage qui devait rendre au baronnet l’équilibre de ses nerfs rompu par les drames de la lande, se trouvaient de passage à Londres. Nos deux amis avaient passé l’après-midi avec nous et ce sujet de conversation était tout naturellement indiqué. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"Oh, that! I thought of the salt that I have been working upon. There was never any mystery in the matter, though, as I said yesterday, some of the details are of interest. The only drawback is that there is no law, I fear, that can touch the scoundrel." | — Oh ! pardon, j’étais encore absorbé par mon travail d’aujourd’hui. Mais il n’y a jamais eu aucun mystère dans cette affaire émaillée, toutefois, de quelques détails intéressants. Je n’ai qu’un regret à exprimer, c’est qu’il n’existe pas de loi pour punir ce gredin. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
At the end of a week, the examining judge had secured no more definite information than the commissary of police. The judge said: "Admitting that we know the guilty party, which we do not, we are confronted by the fact that we do not know hoe the theft was committed. We are brought face to face with two obstacles: a door and a window—both closed and fastened. It is thus a double mystery. How could anyone enter, and, moreover, how could any one escape, leaving behind him a bolted door and a fastened window?" | — D’ailleurs, disait le juge d’instruction, qui, au bout d’une semaine, aboutit aux mêmes conclusions que le commissaire, en admettant que nous connaissions le coupable, et nous n’en sommes pas là, nous n’en saurions pas davantage sur la manière dont le vol a été commis. Nous sommes barrés à droite et à gauche par deux obstacles : une porte et une fenêtre fermées. Le mystère est double ! Comment a-t-on pu s’introduire, et comment, ce qui était beaucoup plus difficile, a-t-on pu s’échapper en laissant derrière soi une porte close au verrou et une fenêtre fermée ? |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"My difficulty is the more formidable of the two, for I think that we shall very shortly get an explanation of yours, while mine may remain for ever a mystery. The question now is, what shall we do with this poor wretch’s body? We cannot leave it here to the foxes and the ravens.” | — Il est plus difficile de répondre à mes points d’interrogation qu’aux vôtres. Nous serons bientôt fixés sur ce qui vous préoccupe, tandis que les questions que je me pose demeureront éternellement un mystère pour nous… En attendant, nous voilà bien embarrassés de ce cadavre. Nous ne pouvons l’abandonner en pâture aux vautours et aux renards. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
Ganimard cast about, exhausted himself with fresh investigations, went over the inquiry from start to finish, spent sleepless nights in turning over the mystery of the Rue de Berne, studied the records of Prévailles' life, sent ten men hunting after the invisible sapphire. Everything was useless. | Ganimard chercha, il s’épuisa en nouvelles investigations, refit l’enquête, passa des nuits blanches à scruter le mystère de la rue de Berne, reconstitua l’existence de Prévailles, mobilisa dix hommes pour découvrir l’invisible saphir. Tout fut inutile. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
“Well, I am glad from my heart that you are here, for indeed the responsibility and the mystery were both becoming too much for my nerves. But how in the name of wonder did you come here, and what have you been doing? I thought that you were in Baker Street working out that case of blackmailing.” | — Si vous saviez, mon cher Holmes, combien je suis heureux de vous retrouver ici !… Ce mystère, cette responsabilité pesaient trop lourdement sur mes pauvres nerfs. Mais pourquoi diable êtes-vous venu à Dartmoor et qu’y faisiez-vous ? Je vous croyais toujours à Baker street, occupé à débrouiller cette affaire de chantage. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
When the butler had gone I walked over to the black window, and I looked through a blurred pane at the driving clouds and at the tossing outline of the wind-swept trees. It is a wild night indoors, and what must it be in a stone hut upon the moor? What passion of hatred can it be which leads a man to lurk in such a place at such a time? And what deep and earnest purpose can he have which calls for such a trial? There, in that hut upon the moor, seems to lie the very centre of that problem which has vexed me so sorely. I swear that another day shall not have passed before I have done all that man can do to reach the heart of the mystery. | « Le valet de chambre sorti, je m’approchai de la fenêtre. Dehors, il faisait noir. À travers les vitres recouvertes de buée, je contemplai les nuages que le vent chassait dans le ciel et la cime des arbres qui se courbait sous la bourrasque. « La nuit, déjà dure pour les gens calfeutrés dans une maison confortable, devait être terrible pour ceux qui n’avaient d’autre abri sur la lande qu’une hutte de pierre ! « Fallait-il qu’elle fût profonde, la haine qui poussait un homme à errer à une pareille heure et dans un tel endroit ! Seul un mobile bien puissant pouvait justifier une semblable séquestration du monde ! « Ainsi donc, dans une hutte de la lande, se trouvait la solution du problème que je brûlais du désir de résoudre. « Je jurai que vingt-quatre heures ne s’écouleraient pas sans que j’eusse tenté tout ce qu’il est humainement possible de faire pour aller jusqu’au tréfonds même de ce mystère. » |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |