Translations for prison in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
"Silence, with respect to me, silence, with respect to my friends; silence about the queen, above all, or you will ruin everybody without saving yourself! Come, come, gentlemen, remove the fellow." And d'Artagnan pushed the half-stupefied mercer among the Guards, saying to him, "You are a shabby old fellow, my dear. You come to demand money of me--of a Musketeer! To prison with him! Gentlemen, once more, take him to prison, and keep him under key as long as possible; that will give me time to pay him." | — Silence sur moi, silence sur mes amis, silence sur la reine surtout, ou vous perdriez tout le monde sans vous sauver. Allez, allez, messieurs, emmenez cet homme ! Et d’Artagnan poussa le mercier tout étourdi aux mains des gardes, en lui disant : — Vous êtes un maraud, mon cher ; — vous venez me demander de l’argent, à moi ! — à un mousquetaire ! — En prison ! — Messieurs, encore une fois, emmenez-le en prison, et gardez-le sous clef le plus longtemps possible, cela me donnera du temps pour payer. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"No, monseigneur. I learned it since I have been in prison, and that from the conversation of Monsieur the Commissary--an amiable man." | — Non, monseigneur, je l’ai appris depuis que je suis en prison, et toujours par l’entremise de M. le commissaire, un homme bien aimable ! |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
He passed along the same corridor as before, crossed one court, then a second side of a building; at length, at the gate of the entrance court he found a carriage surrounded by four guards on horseback. They made him enter this carriage, the officer placed himself by his side, the door was locked, and they were left in a rolling prison. The carriage was put in motion as slowly as a funeral car. Through the closely fastened windows the prisoner could perceive the houses and the pavement, that was all; but, true Parisian as he was, Bonacieux could recognize every street by the milestones, the signs, and the lamps. At the moment of arriving at St. Paul--the spot where such as were condemned at the Bastille were executed--he was near fainting and crossed himself twice. He thought the carriage was about to stop there. The carriage, however, passed on. Farther on, a still greater terror seized him on passing by the cemetery of St. Jean, where state criminals were buried. One thing, however, reassured him; he remembered that before they were buried their heads were generally cut off, and he felt that his head was still on his shoulders. But when he saw the carriage take the way to La Greve, when he perceived the pointed roof of the Hotel de Ville, and the carriage passed under the arcade, he believed it was over with him. He wished to confess to the officer, and upon his refusal, uttered such pitiable cries that the officer told him that if he continued to deafen him thus, he should put a gag in his mouth. This measure somewhat reassured Bonacieux. If they meant to execute him at La Greve, it could scarcely be worth while to gag him, as they had nearly reached the place of execution. Indeed, the carriage crossed the fatal spot without stopping. There remained, then, no other place to fear but the Traitor's Cross; the carriage was taking the direct road to it. | Il prit le même corridor qu’il avait déjà pris ; traversa une première cour, puis un second corps de logis ; enfin, à la porte de la cour d’entrée, il trouva une voiture entourée de quatre gardes à cheval. On le fit monter dans cette voiture, l’exempt se plaça près de lui, on ferma la portière à clé, et tous deux se retrouvèrent dans une prison roulante. La voiture se mit en mouvement, lente comme un char funèbre. À travers la grille cadenassée le prisonnier apercevait les maisons et le pavé, voilà tout ; mais en véritable Parisien qu’il était, Bonacieux reconnaissait chaque rue aux bornes, aux enseignes, aux réverbères. Au moment d’arriver à Saint-Paul, lieu où l’on exécutait les condamnés de la Bastille, il faillit s’évanouir et se signa deux fois. Il avait cru que la voiture devait s’arrêter là. La voiture passa cependant. Plus loin une grande terreur le prit encore, ce fut en côtoyant le cimetière Saint-Jean, où on enterrait les criminels d’état. Une seule chose le rassura un peu, c’est qu’avant de les enterrer on leur coupait généralement la tête, et que sa tête à lui était encore sur ses épaules. Mais lorsqu’il vit que la voiture prenait la route de la Grève, qu’il aperçut les toits aigus de l’Hôtel-de-Ville, que la voiture s’engagea sous l’arcade, il crut que tout était fini pour lui, voulut se confesser à l’exempt, et sur son refus poussa des cris si pitoyables que l’exempt annonça que, s’il continuait à l’assourdir ainsi, il lui mettrait un bâillon. Cette menace rassura quelque peu Bonacieux ; si on eût dû l’exécuter en Grève, ce n’était pas la peine de le bâillonner, puisqu’on était presque arrivé au lieu de l’exécution. En effet, la voiture traversa la place fatale sans s’arrêter. Il ne restait plus à craindre que la Croix-du-Trahoir : la voiture en prit justement le chemin. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Come, Ganimard, that is absurd. Arsene Lupin is in prison.” | — Voyons, Ganimard, c’est absurde. Arsène Lupin est en prison. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
He left the prison on Friday about dusk in the evening, weak and depressed by his six months' imprisonment. The inquisition, the solitude, the trial, the deliberations of the jury, combined to fill him with a nervous fear. At night, he had been afflicted with terrible nightmares and haunted by weird visions of the scaffold. He was a mental and physical wreck. | Il sortit de prison un vendredi au déclin du jour, amaigri, déprimé par six mois de cellule. L’instruction, la solitude, les débats, les délibérations du jury, tout cela l’avait empli d’une épouvante maladive. La nuit, d’affreux cauchemars, des visions d’échafaud le hantaient. Il tremblait de fièvre et de terreur. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"I grant you that Arsene Lupin is in prison, closely guarded; but he must have fetters on his feet, manacles on his wrists, and gag in his mouth before I change my opinion.” | — Arsène Lupin est en prison, soit. Il est surveillé, je vous l’accorde. Mais il aurait les fers aux pieds, des cordes aux poignets et un bâillon sur la bouche, que je ne changerais pas d’avis. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"Come, Ganimard, confess that on the Wednesday after our conversation in the prison de la Sante, you expected me at your house at four o'clock, exactly as I said I would go." | — Voyons, Ganimard, avouez que huit jours après notre entrevue dans la prison de la Santé, vous m’avez attendu à quatre heures, chez vous, comme je vous en avais prié ? |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
After a month of patient investigation, the problem remained unsolved. The poor devil of a Baudru could not be kept in prison indefinitely, and to place him on trial would be ridiculous. There was no charge against him. Consequently, he was released; but the chief of the Surete resolved to keep him under surveillance. This idea originated with Ganimard. From his point of view there was neither complicity nor chance. Baudru was an instrument upon which Arsene Lupin had played with his extraordinary skill. Baudru, when set at liberty, would lead them to Arsene Lupin or, at least, to some of his accomplices. The two inspectors, Folenfant and Dieuzy, were assigned to assist Ganimard. One foggy morning in January the prison gates opened and Baudru Desire stepped forth—a free man. At first he appeared to be quite embarrassed, and walked like a person who has no precise idea whither he is going. He followed the rue de la Sante and the rue Saint Jacques. He stopped in front of an old-clothes shop, removed his jacket and his vest, sold his vest on which he realized a few sous; then, replacing his jacket, he proceeded on his way. He crossed the Seine. At the Chatelet an omnibus passed him. He wished to enter it, but there was no place. The controller advised him to secure a number, so he entered the waiting-room. | Au bout d’un mois de recherches minutieuses, l’énigme se présentait avec le même caractère indéchiffrable. On ne pouvait cependant pas garder indéfiniment ce pauvre diable de Baudru. Son procès eût été ridicule : quelles charges avait-on contre lui ? Sa mise en liberté fut signée par le juge d’instruction. Mais le chef de la Sûreté résolut d’établir autour de lui une surveillance active. L’idée provenait de Ganimard. À son point de vue, il n’y avait ni complicité, ni hasard. Baudru était un instrument dont Arsène Lupin avait joué avec son extraordinaire habileté. Baudru libre, par lui on remonterait jusqu’à Arsène Lupin ou du moins jusqu’à quelqu’un de sa bande. On adjoignit à Ganimard les deux inspecteurs Folenfant et Dieuzy, et un matin de janvier, par un temps brumeux, les portes de la prison s’ouvrirent devant Baudru Désiré. Il parut d’abord assez embarrassé, et marcha comme un homme qui n’a pas d’idées bien précises sur l’emploi de son temps. Il suivit la rue de la Santé et la rue Saint-Jacques. Devant la boutique d’un fripier, il enleva sa veste et son gilet, vendit son gilet moyennant quelques sous, et, remettant sa veste, s’en alla. Il traversa la Seine. Au Châtelet un omnibus le dépassa. Il voulut y monter. Il n’y avait pas de place. Le contrôleur lui conseillant de prendre un numéro, il entra dans la salle d’attente. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
The situation had become intolerable. Acting in conjunction with the examining judge, the chief of the Surete, Mon. Dudouis, had visited the prison and instructed the gaoler in regard to the precautions necessary to insure Lupin's safety. At the same time, he sent the two men to examine the prisoner's cell. They raised every stone, ransacked the bed, did everything customary in such a case, but they discovered nothing, and were about to abandon their investigation when the guard entered hastily and said: | La situation devenait intolérable. D’accord avec le juge d’instruction, le chef de la Sûreté M. Dudouis se rendit lui-même à la Santé pour exposer au directeur de la prison les mesures qu’il convenait de prendre. Et, dès son arrivée, il envoya deux de ses hommes dans la cellule du détenu. Ils levèrent chacune des dalles, démontèrent le lit, firent tout ce qu’il est habituel de faire en pareil cas, et finalement ne découvrirent rien. Ils allaient renoncer à leurs investigations, lorsque le gardien accourut en toute hâte et leur dit : |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"Is it thus you perform your charge, monsieur?" continued the king, without directly replying to de Treville's question. "Is it for this I name you captain of my Musketeers, that they should assassinate a man, disturb a whole quarter, and endeavor to set fire to Paris, without your saying a word? But yet," continued the king, "undoubtedly my haste accuses you wrongfully; without doubt the rioters are in prison, and you come to tell me justice is done." | — Est-ce ainsi que vous faites votre charge, monsieur ? continua le roi sans répondre directement à la question de M. de Tréville ; est-ce pour cela que je vous ai nommé capitaine de mes mousquetaires, que ceux-ci assassinent un homme, émeuvent tout un quartier et veulent brûler Paris sans que vous en disiez un mot ? Mais au reste, continua le roi, sans doute que je me hâte de vous accuser, sans doute que les perturbateurs sont en prison et que vous venez m’annoncer que justice est faite. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Because, you see, since I am mutineers' doctor, or prison doctor, as I prefer to call it,"' says Doctor Livesey in his pleasantest way, "I make it a point of honor not to lose a man for King George (God bless him!) and the gallows." | — Parce que, voyez-vous, depuis que je suis docteur de mutins, ou pour mieux dire médecin de prison, continua le docteur Livesey de son ton le plus doux, je me fais un point d’honneur de ne pas perdre un seul homme pour le roi George (que Dieu bénisse !) et pour la potence. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
Loose, half-drunk, imposing, the king's Musketeers, or rather M. de Treville's, spread themselves about in the cabarets, in the public walks, and the public sports, shouting, twisting their mustaches, clanking their swords, and taking great pleasure in annoying the Guards of the cardinal whenever they could fall in with them; then drawing in the open streets, as if it were the best of all possible sports; sometimes killed, but sure in that case to be both wept and avenged; often killing others, but then certain of not rotting in prison, M. de Treville being there to claim them. Thus M. de Treville was praised to the highest note by these men, who adored him, and who, ruffians as they were, trembled before him like scholars before their master, obedient to his least word, and ready to sacrifice themselves to wash out the smallest insult. | Débraillés, avinés, écorchés, les mousquetaires du roi, ou plutôt ceux de M. de Tréville, s’épandaient dans les cabarets, dans les promenades, dans les jeux publics, criant fort, retroussant leurs moustaches, faisant sonner leurs épées, heurtant avec volupté les gardes de M. le cardinal, quand ils les rencontraient, puis dégaînant en pleine rue, avec mille plaisanteries ; tués quelquefois, mais sûrs en ce cas d’être pleurés et vengés ; tuant souvent, et sûrs alors de ne pas moisir en prison, M. de Tréville étant là pour les réclamer. Aussi M. de Tréville était-il loué sur tous les tons, chanté sur toutes les gammes par ces hommes qui l’adoraient, et qui, tout gens de sac et de corde qu’ils étaient, tremblaient devant lui comme des écoliers devant leur maître, obéissant au moindre mot, et prêts à se faire tuer pour laver le moindre reproche. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"It this the prison de la Sante?" | — C’est bien ici la prison de la Santé ? |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
"Bah! a person must have some diversion to occupy his leisure hours, especially when he is in prison.” | — Bah ! il fallait bien se distraire, occuper ses loisirs… d’autant que le coup ne pouvait réussir que si j’étais en prison. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
“Is it prison you're afraid of? Hand over the notes and you can hook it!” | « C’est-i la prison qui te fait peur ? Lâche les billets et tu pourras déguerpir. » |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Lupin strolled along the rue Soufflot, and turned into the rue Saint Jacques. He pursued his way slowly, smoking his cigarettes and looking into the shop-windows. At the Boulevard de Port Royal he took his bearings, discovered where he was, and then walked in the direction of the rue de la Sante. The high forbidding walls of the prison were now before him. He pulled his hat forward to shape his face; then, approaching the sentinel, he asked: | Il traversa la rue Soufflot en biais et prit la rue Saint-Jacques. Il la suivit paisiblement, s’arrêtant aux vitrines et fumant des cigarettes. Boulevard de Port-Royal, il s’orienta, se renseigna, et marcha droit vers la rue de la Santé. Les hauts murs moroses de la prison se dressèrent bientôt. Les ayant longés, il arriva près du garde municipal qui montait la faction, et retirant son chapeau : |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
They felt, as they passed through the garden-gate, much as if they were walking into a prison. The three private detectives, posted at the foot of the stairs, asked for each visitor's invitation card and eyed him up and down suspiciously, making him feel as though they were going to search his pockets or take his finger-prints. | Aussitôt franchie la grille du jardin, il semblait que l’on pénétrât dans une prison. Les trois inspecteurs, postés au bas de l’escalier, vous réclamaient votre carte d’invitation et vous dévisageaient d’un œil soupçonneux. On eût dit qu’ils allaient vous fouiller ou prendre les empreintes de vos doigts. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"You will tell me if you have any news to-morrow. No doubt you will go to the prison to see James. Oh, if you do, Mr. Holmes, do tell him that I know him to be innocent." | — Si vous avez des nouvelles demain, ne manquez pas de me les faire connaître. Vous irez certainement à la prison voir James. Oh ! si vous y allez, monsieur Holmes, dites-lui, je vous en prie, que je suis sûre de son innocence. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Yes, sir, my name was Selden, and he is my younger brother. We humoured him too much when he was a lad, and gave him his own way in everything, until he came to think that the world was made for his pleasure, and that he could do what he liked in it. Then as he grew older, he met wicked companions, and the devil entered into him, until he broke my mother’s heart and dragged our name in the dirt. From crime to crime he sank lower and lower, until it is only the mercy of God which has snatched him from the scaffold; but to me, sir, he was always the little curly-headed boy that I had nursed and played with, as an elder sister would. That was why he broke prison, sir. He knew that I was here, and that we could not refuse to help him. When he dragged himself here one night, weary and starving, with the warders hard at his heels, what could we do? We took him in and fed him and cared for him. Then you returned, sir, and my brother thought he would be safer on the moor than anywhere else until the hue and cry was over, so he lay in hiding there. But every second night we made sure if he was still there by putting a light in the window, and if there was an answer my husband took out some bread and meat to him. Every day we hoped that he was gone, but as long as he was there we could not desert him. That is the whole truth, as I am an honest Christian woman, and you will see that if there is blame in the matter it does not lie with my husband, but with me, for whose sake he has done all that he has.” | « — Oui, monsieur, reprit-elle, je m’appelle Selden, et il est mon frère. Nous l’avons trop gâté dans son enfance… Il a fini par croire que le monde n’avait été créé que pour son plaisir et qu’il était libre d’y faire ce que bon lui semblait … Devenu grand, il fréquenta de mauvais compagnons, et le chagrin causé par son inconduite hâta la mort de notre pauvre mère. « De crime en crime, il descendit toujours plus bas, et il ne dut qu’à la miséricorde divine d’échapper à l’échafaud. Mais pour moi, mon bon monsieur, il est toujours resté le petit enfant aux cheveux bouclés que j’avais soigné, avec lequel j’avais joué autrefois, en sœur aînée aimante et dévouée. « Il connaît ces sentiments, et c’est ce qui l’a déterminé à s’évader de prison. Il est venu me retrouver, certain d’avance que je ne refuserais pas de l’aider. « Une nuit, il arriva ici, exténué de fatigue et de faim, traqué par la police ; que devions-nous faire ? « Nous le recueillîmes, nous le nourrîmes et nous prîmes soin de lui. « Lorsqu’on annonça votre venue ici, mon frère pensa qu’il serait plus en sûreté sur la lande que partout ailleurs. Il attend dans sa cachette que l’oubli se fasse autour de son nom. « Toutes les deux nuits, nous plaçons une bougie devant la fenêtre pour nous assurer de sa présence ; s’il nous répond par le même signal, mon mari va lui porter des vivres. « Nous espérons toujours qu’il pourra fuir ; mais tant qu’il sera là, nous ne l’abandonnerons pas. « Voilà, monsieur, aussi vrai que je suis une honnête femme, la vérité tout entière. Vous conviendrez que, si quelqu’un mérite un blâme ce n’est pas mon mari, mais moi seule, pour l’amour de qui il a tout fait. » |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
“She’s in prison,” the Queen said to the executioner: “fetch her here.” And the executioner went off like an arrow. | “Elle est en prison,” dit la Reine au bourreau. “Qu’on l’amène ici.” Et le bourreau partit comme un trait. |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |
"Oh, most serious!" said the notary, laughing. "Three months later, at the beginning of Thermidor, the farmer-general mounted the scaffold. His son Charles was forgotten in prison and their property was confiscated." | — Oh ! fort graves, dit le notaire en riant. Trois mois après, au début de Thermidor, le fermier général montait sur l’échafaud. On oublia son fils Charles en prison, et leurs biens furent confisqués. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
"Ah! my dear monsieur, do you suppose I am going to rot upon the wet straw? You insult me. Arsene Lupin remains in prison just as long as it pleases him, and not one minute more.” | — Ah ! ça, mon cher, vous imaginez-vous que je vais pourrir sur la paille humide ? Vous m’outragez. Arsène Lupin ne reste en prison que le temps qu’il lui plaît, et pas une minute de plus. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
“Exactly. I fancy the Yew Alley, though not marked under that name, must stretch along this line, with the moor, as you perceive, upon the right of it. This small clump of buildings here is the hamlet of Grimpen, where our friend Dr. Mortimer has his headquarters. Within a radius of five miles there are, as you see, only a very few scattered dwellings. Here is Lafter Hall, which was mentioned in the narrative. There is a house indicated here which may be the residence of the naturalist—Stapleton, if I remember right, was his name. Here are two moorland farmhouses, High Tor and Foulmire. Then fourteen miles away the great convict prison of Princetown. Between and around these scattered points extends the desolate, lifeless moor. This, then, is the stage upon which tragedy has been played, and upon which we may help to play it again." | — Oui. Bien que l’allée des Ifs ne soit désignée par aucun nom, je jurerais qu’elle s’étend le long de cette ligne, avec la lande à droite. Ici, cet amas de maisons représente le hameau de Grimpen où notre ami, le docteur Mortimer, a installé son quartier général. Constatez que, dans un rayon de six kilomètres, il n’y a que de rares habitations. Voici encore Lafter Hall, dont il est question dans le vieux grimoire. La construction indiquée plus loin doit abriter le naturaliste… Stapleton, si je me souviens bien de son nom. Enfin, j’aperçois deux fermes : Iligh Tor et Foulmire. À quatorze milles de là, se dresse la prison de Princetown. Autour et entre ces quelques maisons se déroule la lande, morne, désolée. C’est là que se passa le drame ; c’est là que nous essayerons de le reconstituer. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |