Translations for rain in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
The cold evening breeze, of which I have spoken, whistled through every chink of the rude building, and sprinkled the floor with a continual rain of fine sand. There was sand in our eyes, sand in our teeth, sand in our suppers, sand dancing in the spring at the bottom of the kettle, for all the world like porridge beginning to boil. Our chimney was a square hole in the roof; it was but a little part of the smoke that found its way out, and the rest eddied about the house, and kept us coughing and piping the eye. | L’aigre brise du soir dont j’ai parlé sifflait par toutes les fissures de la rudimentaire construction, et saupoudrait le plancher d’une pluie continuelle de sable fin. Il y avait du sable dans nos yeux, du sable entre nos dents, du sable dans notre souper, du sable qui dansait dans la source au fond du chaudron, rappelant tout à fait une soupe d’avoine qui commence à bouillir. Une ouverture carrée dans le toit formait notre cheminée : elle n’évacuait qu’une faible partie de la fumée, et le reste tournoyait dans la maison, ce qui nous faisait tousser et larmoyer. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
The cold evening breeze, of which I have spoken, whistled through every chink of the rude building, and sprinkled the floor with a continual rain of fine sand. There was sand in our eyes, sand in our teeth, sand in our suppers, sand dancing in the spring at the bottom of the kettle, for all the world like porridge beginning to boil. Our chimney was a square hole in the roof; it was but a little part of the smoke that found its way out, and the rest eddied about the house, and kept us coughing and piping the eye. | L’aigre brise du soir dont j’ai parlé sifflait par toutes les fissures de la rudimentaire construction, et saupoudrait le plancher d’une pluie continuelle de sable fin. Il y avait du sable dans nos yeux, du sable entre nos dents, du sable dans notre souper, du sable qui dansait dans la source au fond du chaudron, rappelant tout à fait une soupe d’avoine qui commence à bouillir. Une ouverture carrée dans le toit formait notre cheminée : elle n’évacuait qu’une faible partie de la fumée, et le reste tournoyait dans la maison, ce qui nous faisait tousser et larmoyer. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"So much for the Lascar manager. Now for the sinister cripple who lives upon the second floor of the opium den, and who was certainly the last human being whose eyes rested upon Neville St. Clair. His name is Hugh Boone, and his hideous face is one which is familiar to every man who goes much to the city. He is a professional beggar, though, in order to avoid the police regulations, he pretends to a small trade in wax vestas. Some little distance down Threadneedle Street, upon the left-hand side, there is, as you may have remarked, a small angle in the wall. Here it is that this creature takes his daily seat, cross-legged, with his tiny stock of matches on his lap, and, as he is a piteous spectacle, a small rain of charity descends into the greasy leather cap which lies upon the pavement beside him. 1 have watched the fellow more than once, before ever I thought of making his professional acquaintance, and I have been surprised at the harvest which he has reaped in a short time. His appearance, you see, is so remarkable that no one can pass him without observing him. A shock of orange hair, a pale face disfigured by a horrible scar, which, by its contraction, has turned up the outer edge of his upper lip, a bull-dog chin, and a pair of very penetrating dark eyes, which present a singular contrast to the color of his hair, all mark him out from amid the common crowd of mendicants, and so, too, does his wit, for he is ever ready with a reply to any piece of chaff which may be thrown at him by the passers-by. This is the man whom we now learn to have been the lodger at the opium den, and to have been the last man to see the gentleman of whom we are in quest." | Voilà pour le gérant. Quant au boiteux de mauvaise mine qui habite le second étage de l’antre à opium et qui a certainement été le dernier à voir M. Neville Saint-Clair, son nom est Hugues Boone et sa figure hideuse est familière à tous ceux qui fréquentent la Cité. C’est un mendiant de profession quoique, pour échapper aux règlements de police, il feigne de vendre des boîtes d’allumettes de cire. À une petite distance, en descendant la rue Thread-Needle, sur la gauche, vous avez dû remarquer un petit angle dans le mur. C’est là que cet individu se tient chaque jour, les jambes croisées, son petit éventaire sur les genoux. Il offre un spectacle si digne de pitié qu’une pluie de sous tombe dans la casquette graisseuse qu’il pose par terre devant lui. J’ai observé cet individu plus d’une fois avant aujourd’hui où j’ai pu faire connaissance avec lui par nécessité professionnelle, et j’ai toujours été étonné de la récolte qu’il glane en quelques minutes. C’est que, voyez-vous, son aspect est si étrange que personne ne peut passer près de lui sans le remarquer. Une touffe de cheveux roux ; une figure pâle, traversée d’une horrible cicatrice qui, par contraction, a retroussé le bord de sa lèvre supérieure ; un menton de bouledogue et une paire d’yeux noirs très vifs qui contrastent singulièrement avec la couleur de ses cheveux, tout cela le distingue de la foule des mendiants ainsi que son esprit de repartie, car il a toujours réponse aux plaisanteries que les passants ne manquent pas de lui faire. C’est cet homme, locataire de l’antre à opium, qui, le dernier, a vu le personnage que nous cherchons. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"So much for the Lascar manager. Now for the sinister cripple who lives upon the second floor of the opium den, and who was certainly the last human being whose eyes rested upon Neville St. Clair. His name is Hugh Boone, and his hideous face is one which is familiar to every man who goes much to the city. He is a professional beggar, though, in order to avoid the police regulations, he pretends to a small trade in wax vestas. Some little distance down Threadneedle Street, upon the left-hand side, there is, as you may have remarked, a small angle in the wall. Here it is that this creature takes his daily seat, cross-legged, with his tiny stock of matches on his lap, and, as he is a piteous spectacle, a small rain of charity descends into the greasy leather cap which lies upon the pavement beside him. 1 have watched the fellow more than once, before ever I thought of making his professional acquaintance, and I have been surprised at the harvest which he has reaped in a short time. His appearance, you see, is so remarkable that no one can pass him without observing him. A shock of orange hair, a pale face disfigured by a horrible scar, which, by its contraction, has turned up the outer edge of his upper lip, a bull-dog chin, and a pair of very penetrating dark eyes, which present a singular contrast to the color of his hair, all mark him out from amid the common crowd of mendicants, and so, too, does his wit, for he is ever ready with a reply to any piece of chaff which may be thrown at him by the passers-by. This is the man whom we now learn to have been the lodger at the opium den, and to have been the last man to see the gentleman of whom we are in quest." | Voilà pour le gérant. Quant au boiteux de mauvaise mine qui habite le second étage de l’antre à opium et qui a certainement été le dernier à voir M. Neville Saint-Clair, son nom est Hugues Boone et sa figure hideuse est familière à tous ceux qui fréquentent la Cité. C’est un mendiant de profession quoique, pour échapper aux règlements de police, il feigne de vendre des boîtes d’allumettes de cire. À une petite distance, en descendant la rue Thread-Needle, sur la gauche, vous avez dû remarquer un petit angle dans le mur. C’est là que cet individu se tient chaque jour, les jambes croisées, son petit éventaire sur les genoux. Il offre un spectacle si digne de pitié qu’une pluie de sous tombe dans la casquette graisseuse qu’il pose par terre devant lui. J’ai observé cet individu plus d’une fois avant aujourd’hui où j’ai pu faire connaissance avec lui par nécessité professionnelle, et j’ai toujours été étonné de la récolte qu’il glane en quelques minutes. C’est que, voyez-vous, son aspect est si étrange que personne ne peut passer près de lui sans le remarquer. Une touffe de cheveux roux ; une figure pâle, traversée d’une horrible cicatrice qui, par contraction, a retroussé le bord de sa lèvre supérieure ; un menton de bouledogue et une paire d’yeux noirs très vifs qui contrastent singulièrement avec la couleur de ses cheveux, tout cela le distingue de la foule des mendiants ainsi que son esprit de repartie, car il a toujours réponse aux plaisanteries que les passants ne manquent pas de lui faire. C’est cet homme, locataire de l’antre à opium, qui, le dernier, a vu le personnage que nous cherchons. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
Time went slowly. The sky was covered with clouds. An autumn rain lashed the windows. The empty bed seemed at moments to assume the aspect of a tomb. I was afraid. | L'heure marchait lentement. Le ciel était couvert. Une pluie d'automne fouettait les vitres. Le lit vide me paraissait prendre par moments l'aspect d'une tombe. J'avais peur. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
Time went slowly. The sky was covered with clouds. An autumn rain lashed the windows. The empty bed seemed at moments to assume the aspect of a tomb. I was afraid. | L'heure marchait lentement. Le ciel était couvert. Une pluie d'automne fouettait les vitres. Le lit vide me paraissait prendre par moments l'aspect d'une tombe. J'avais peur. |
The Lady with the Camellias, by Alexandre Dumas son | La Dame aux Camélias, de Alexandre Dumas fils |
"I could not sleep that night. A vague feeling of impending misfortune impressed me. My sister and I, you will recollect, were twins, and you know how subtle are the links which bind two souls which are so closely allied. It was a wild night. The wind was howling outside, and the rain was beating and splashing against the windows. Suddenly, amid all the hubbub of the gale, there burst forth the wild scream of a terrified woman. I knew that it was my sister's voice. I sprang from my bed, wrapped a shawl round me, and rushed into the corridor. As I opened my door I seemed to hear a low whistle, such as my sister described, and a few moments later a clanging sound, as if a mass of metal had fallen. As I ran down the passage, my sister's door was unlocked, and revolved slowly upon its hinges. I stared at it horror-stricken, not knowing what was about to issue from it. By the light of the corridor-lamp I saw my sister appear at the opening, her face blanched with terror, her hands groping for help, her whole figure swaying to and fro like that of a drunkard. I ran to her and threw my arms round her, but at that moment her knees seemed to give way and she fell to the ground. She writhed as one who is in terrible pain, and her limbs were dreadfully convulsed. At first I thought that she had not recognized me, but as I bent over her she suddenly shrieked out in a voice which I shall never forget, 'Oh, my God! Helen! It was the band! The speckled band!' There was something else which she would fain have said, and she stabbed with her finger into the air in the direction of the doctor's room, but a fresh convulsion seized her and choked her words. I rushed out, calling loudly for my step-father, and I met him hastening from his room in his dressing-gown. When he reached my sister's side she was unconscious, and though he poured brandy down her throat and sent for medical aid from the village, all efforts were in vain, for she slowly sank and died without having recovered her consciousness. Such was the dreadful end of my beloved sister." | — Je ne pus pas dormir, cette nuit-là. Le vague pressentiment d’un malheur m’oppressait. Ma sœur et moi, vous vous le rappelez, étions jumelles et vous savez combien subtils sont les liens unissant deux âmes qui se tiennent de si près. Au dehors, le temps était affreux. Le vent soufflait par rafales et une pluie battante venait se briser contre les fenêtres. Soudain, au milieu du vacarme de la tempête, j’entendis un cri désespéré de femme affolée et je reconnus la voix de ma sœur. Je sautai à bas de mon lit, m’enveloppai d’un châle, et me précipitai dans le corridor. Au moment où j’ouvrais la porte, il me sembla entendre un léger sifflement du genre de celui décrit par ma sœur et un instant après je distinguai un bruit sonore comme celui d’une masse de métal qui serait tombée par terre. Puis la porte de ma sœur s’ouvrit lentement. Terrifiée, je m’arrêtai, ne sachant ce qui allait se passer. À la lueur de la lampe du corridor, je vis apparaître dans l’ouverture ma sœur elle-même, le visage pâle de terreur, faisant des gestes comme pour implorer du secours, et trébuchant comme un homme ivre. Je courus à elle, je la pris dans mes bras, mais les jambes lui manquèrent et elle s’affaissa par terre. Elle se tordait comme dans des souffrances horribles et tous ses membres étaient affreusement convulsés. D’abord je crus qu’elle ne m’avait pas reconnue, mais quand je me penchai sur elle, elle me cria d’une voix que je ne pourrai jamais oublier : « Oh ! Dieu, Hélène ! C’était la bande ! la bande mouchetée ! ». Il y avait encore autre chose qu’elle aurait voulu dire, et son doigt tendu semblait vouloir percer le mur de la chambre du docteur, mais une nouvelle convulsion la saisit, et l’empêcha de parler. Je m’élançai dans le corridor, appelant mon beau-père et je le rencontrai, en robe de chambre, sortant à la hâte de chez lui. Quand nous arrivâmes près de ma sœur, elle était sans connaissance. Le docteur lui versa du cognac entre les lèvres, envoya chercher le médecin du village, mais tous nos efforts furent vains ; la vie la quitta peu à peu, et elle mourut sans avoir repris connaissance. Telle fut la fin épouvantable de ma chère sœur. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"I could not sleep that night. A vague feeling of impending misfortune impressed me. My sister and I, you will recollect, were twins, and you know how subtle are the links which bind two souls which are so closely allied. It was a wild night. The wind was howling outside, and the rain was beating and splashing against the windows. Suddenly, amid all the hubbub of the gale, there burst forth the wild scream of a terrified woman. I knew that it was my sister's voice. I sprang from my bed, wrapped a shawl round me, and rushed into the corridor. As I opened my door I seemed to hear a low whistle, such as my sister described, and a few moments later a clanging sound, as if a mass of metal had fallen. As I ran down the passage, my sister's door was unlocked, and revolved slowly upon its hinges. I stared at it horror-stricken, not knowing what was about to issue from it. By the light of the corridor-lamp I saw my sister appear at the opening, her face blanched with terror, her hands groping for help, her whole figure swaying to and fro like that of a drunkard. I ran to her and threw my arms round her, but at that moment her knees seemed to give way and she fell to the ground. She writhed as one who is in terrible pain, and her limbs were dreadfully convulsed. At first I thought that she had not recognized me, but as I bent over her she suddenly shrieked out in a voice which I shall never forget, 'Oh, my God! Helen! It was the band! The speckled band!' There was something else which she would fain have said, and she stabbed with her finger into the air in the direction of the doctor's room, but a fresh convulsion seized her and choked her words. I rushed out, calling loudly for my step-father, and I met him hastening from his room in his dressing-gown. When he reached my sister's side she was unconscious, and though he poured brandy down her throat and sent for medical aid from the village, all efforts were in vain, for she slowly sank and died without having recovered her consciousness. Such was the dreadful end of my beloved sister." | — Je ne pus pas dormir, cette nuit-là. Le vague pressentiment d’un malheur m’oppressait. Ma sœur et moi, vous vous le rappelez, étions jumelles et vous savez combien subtils sont les liens unissant deux âmes qui se tiennent de si près. Au dehors, le temps était affreux. Le vent soufflait par rafales et une pluie battante venait se briser contre les fenêtres. Soudain, au milieu du vacarme de la tempête, j’entendis un cri désespéré de femme affolée et je reconnus la voix de ma sœur. Je sautai à bas de mon lit, m’enveloppai d’un châle, et me précipitai dans le corridor. Au moment où j’ouvrais la porte, il me sembla entendre un léger sifflement du genre de celui décrit par ma sœur et un instant après je distinguai un bruit sonore comme celui d’une masse de métal qui serait tombée par terre. Puis la porte de ma sœur s’ouvrit lentement. Terrifiée, je m’arrêtai, ne sachant ce qui allait se passer. À la lueur de la lampe du corridor, je vis apparaître dans l’ouverture ma sœur elle-même, le visage pâle de terreur, faisant des gestes comme pour implorer du secours, et trébuchant comme un homme ivre. Je courus à elle, je la pris dans mes bras, mais les jambes lui manquèrent et elle s’affaissa par terre. Elle se tordait comme dans des souffrances horribles et tous ses membres étaient affreusement convulsés. D’abord je crus qu’elle ne m’avait pas reconnue, mais quand je me penchai sur elle, elle me cria d’une voix que je ne pourrai jamais oublier : « Oh ! Dieu, Hélène ! C’était la bande ! la bande mouchetée ! ». Il y avait encore autre chose qu’elle aurait voulu dire, et son doigt tendu semblait vouloir percer le mur de la chambre du docteur, mais une nouvelle convulsion la saisit, et l’empêcha de parler. Je m’élançai dans le corridor, appelant mon beau-père et je le rencontrai, en robe de chambre, sortant à la hâte de chez lui. Quand nous arrivâmes près de ma sœur, elle était sans connaissance. Le docteur lui versa du cognac entre les lèvres, envoya chercher le médecin du village, mais tous nos efforts furent vains ; la vie la quitta peu à peu, et elle mourut sans avoir repris connaissance. Telle fut la fin épouvantable de ma chère sœur. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
It was a few weeks before my own marriage, during the days when I was still sharing rooms with Holmes in Baker Street, that he came home from an afternoon stroll to find a letter on the table waiting for him. I had remained in-doors all day, for the weather had taken a sudden turn to rain, with high autumnal winds, and the jezail bullet which I had brought back in one of my limbs as a relic of my Afghan campaign, throbbed with dull persistency. With my body in one easy-chair and my legs upon another, I had surrounded myself with a cloud of newspapers, until at last, saturated with the news of the day, I tossed them all aside and lay listless, watching the huge crest and monogram upon the envelope upon the table, and wondering lazily who my friend's noble correspondent could be. | Quelques semaines avant mon mariage, au temps où je demeurais, avec Holmes, dans Baker Street, mon ami, au retour d’une promenade, trouva une lettre sur la table du salon. Je n’étais pas sorti de la journée ; le temps s’était mis à la pluie et au vent ; je souffrais de la balle dont j’avais été atteint par les Jézaïls lors de ma campagne d’Afghanistan, et qui n’avait pu être extraite. Donc allongé sur une chaise, les jambes croisées, je m’étais entouré d’un monceau de journaux. Lorsque je les eus tous lus et éparpillés autour de moi je demeurai paresseusement étendu, sans penser à grand’chose, me demandant toutefois de qui pouvait venir la lettre dont j’avais sous les yeux le cachet armorié. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
It was a few weeks before my own marriage, during the days when I was still sharing rooms with Holmes in Baker Street, that he came home from an afternoon stroll to find a letter on the table waiting for him. I had remained in-doors all day, for the weather had taken a sudden turn to rain, with high autumnal winds, and the jezail bullet which I had brought back in one of my limbs as a relic of my Afghan campaign, throbbed with dull persistency. With my body in one easy-chair and my legs upon another, I had surrounded myself with a cloud of newspapers, until at last, saturated with the news of the day, I tossed them all aside and lay listless, watching the huge crest and monogram upon the envelope upon the table, and wondering lazily who my friend's noble correspondent could be. | Quelques semaines avant mon mariage, au temps où je demeurais, avec Holmes, dans Baker Street, mon ami, au retour d’une promenade, trouva une lettre sur la table du salon. Je n’étais pas sorti de la journée ; le temps s’était mis à la pluie et au vent ; je souffrais de la balle dont j’avais été atteint par les Jézaïls lors de ma campagne d’Afghanistan, et qui n’avait pu être extraite. Donc allongé sur une chaise, les jambes croisées, je m’étais entouré d’un monceau de journaux. Lorsque je les eus tous lus et éparpillés autour de moi je demeurai paresseusement étendu, sans penser à grand’chose, me demandant toutefois de qui pouvait venir la lettre dont j’avais sous les yeux le cachet armorié. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
He was still smoking, with his eyes fixed upon the window that was now being streaked with drops of rain. Once he turned, picked up my time-table, and consulted it. | Il fumait toujours, les yeux fixés sur l’espace qu’une pluie hésitante commençait à rayer de grandes lignes obliques. Une fois cependant il se détourna, saisit mon indicateur et le consulta. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
He was still smoking, with his eyes fixed upon the window that was now being streaked with drops of rain. Once he turned, picked up my time-table, and consulted it. | Il fumait toujours, les yeux fixés sur l’espace qu’une pluie hésitante commençait à rayer de grandes lignes obliques. Une fois cependant il se détourna, saisit mon indicateur et le consulta. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
At a short distance, he saw against the darkness the yet darker outline of the chapel, the ruins of which towered above the path. A few drops of rain began to fall; and he heard a clock strike nine. He quickened his pace. There was a short descent; then the path rose again. And suddenly, he stopped once more. | À une petite distance, il aperçut, dans l’obscurité, la silhouette plus noire de la chapelle dont les ruines dominaient le chemin de quelques mètres. Des gouttes de pluie commençaient à tomber, et il entendit une horloge frapper neuf coups. Il hâta le pas. Il y eut une courte descente, puis une montée. Et, brusquement, il s’arrêta de nouveau. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
At a short distance, he saw against the darkness the yet darker outline of the chapel, the ruins of which towered above the path. A few drops of rain began to fall; and he heard a clock strike nine. He quickened his pace. There was a short descent; then the path rose again. And suddenly, he stopped once more. | À une petite distance, il aperçut, dans l’obscurité, la silhouette plus noire de la chapelle dont les ruines dominaient le chemin de quelques mètres. Des gouttes de pluie commençaient à tomber, et il entendit une horloge frapper neuf coups. Il hâta le pas. Il y eut une courte descente, puis une montée. Et, brusquement, il s’arrêta de nouveau. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Saint Etienne!...At that moment, the man arose and took two steps toward us, which caused the lady to utter a cry of alarm and fall into a genuine swoon. What was the man about to do? He lowered the window on our side. A heavy rain was now falling, and, by a gesture, the man expressed his annoyance at his not having an umbrella or an overcoat. He glanced at the rack. The lady's umbrella was there. He took it. He also took my overcoat and put it on. | Saint-Étienne… À cet instant, l’homme se leva, et fit deux pas vers nous, ce à quoi la dame s’empressa de répondre par un nouveau cri et par un évanouissement non simulé. Mais quel était son but, à lui ? Il baissa la glace de notre côté. La pluie maintenant tombait avec rage, et son geste marqua l’ennui qu’il éprouvait à n’avoir ni parapluie ni pardessus. Il jeta les yeux sur le filet : l’en-cas de la dame s’y trouvait. Il le prit. Il prit également mon pardessus et s’en vêtit. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
Saint Etienne!...At that moment, the man arose and took two steps toward us, which caused the lady to utter a cry of alarm and fall into a genuine swoon. What was the man about to do? He lowered the window on our side. A heavy rain was now falling, and, by a gesture, the man expressed his annoyance at his not having an umbrella or an overcoat. He glanced at the rack. The lady's umbrella was there. He took it. He also took my overcoat and put it on. | Saint-Étienne… À cet instant, l’homme se leva, et fit deux pas vers nous, ce à quoi la dame s’empressa de répondre par un nouveau cri et par un évanouissement non simulé. Mais quel était son but, à lui ? Il baissa la glace de notre côté. La pluie maintenant tombait avec rage, et son geste marqua l’ennui qu’il éprouvait à n’avoir ni parapluie ni pardessus. Il jeta les yeux sur le filet : l’en-cas de la dame s’y trouvait. Il le prit. Il prit également mon pardessus et s’en vêtit. |
The Extraordinary Adventures of Arsene Lupin, Gentleman Burglar, by Maurice Leblanc | Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, de Maurice Leblanc |
It was in the latter days of September, and the equinoctial gales had set in with exceptional violence. All day the wind had screamed and the rain had beaten against the windows, so that even here in the heart of great, hand-made London we were forced to raise our minds for the instant from the routine of life, and to recognize the presence of those great elemental forces which shriek at mankind through the bars of his civilization, like untamed beasts in a cage. As evening drew in, the storm grew higher and louder, and the wind cried and sobbed like a child in the chimney. Sherlock Holmes sat moodily at one side of the fireplace cross-indexing his records of crime, while I at the other was deep in one of Clark Russell's fine sea-stories, until the howl of the gale from without seemed to blend with the text, and the splash of the rain to lengthen out into the long swash of the sea waves. My wife was on a visit to her mother's, and for a few days I was a dweller once more in my old quarters at Baker Street. | C’était aux derniers jours de septembre, à l’époque où les tourmentes d’équinoxe font rage : tout le jour, le vent avait soufflé et la pluie avait fouetté les fenêtres, si bien que même dans cet immense Londres, cœur de la civilisation, nous étions forcés de nous incliner devant les forces de la nature et de les subir. Vers le soir la tempête sembla redoubler : le vent dans la cheminée produisait un bruit semblable aux cris et aux sanglots d’un enfant. Sherlock Holmes était tristement assis devant l’âtre, compulsant ses dossiers, tandis qu’en face de lui j’étais plongé dans la lecture d’un pathétique récit maritime de Clark Russell. Ma femme était allée passer quelques jours chez sa tante et j’étais revenu habiter provisoirement mon ancien quartier de Baker street. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
It was in the latter days of September, and the equinoctial gales had set in with exceptional violence. All day the wind had screamed and the rain had beaten against the windows, so that even here in the heart of great, hand-made London we were forced to raise our minds for the instant from the routine of life, and to recognize the presence of those great elemental forces which shriek at mankind through the bars of his civilization, like untamed beasts in a cage. As evening drew in, the storm grew higher and louder, and the wind cried and sobbed like a child in the chimney. Sherlock Holmes sat moodily at one side of the fireplace cross-indexing his records of crime, while I at the other was deep in one of Clark Russell's fine sea-stories, until the howl of the gale from without seemed to blend with the text, and the splash of the rain to lengthen out into the long swash of the sea waves. My wife was on a visit to her mother's, and for a few days I was a dweller once more in my old quarters at Baker Street. | C’était aux derniers jours de septembre, à l’époque où les tourmentes d’équinoxe font rage : tout le jour, le vent avait soufflé et la pluie avait fouetté les fenêtres, si bien que même dans cet immense Londres, cœur de la civilisation, nous étions forcés de nous incliner devant les forces de la nature et de les subir. Vers le soir la tempête sembla redoubler : le vent dans la cheminée produisait un bruit semblable aux cris et aux sanglots d’un enfant. Sherlock Holmes était tristement assis devant l’âtre, compulsant ses dossiers, tandis qu’en face de lui j’étais plongé dans la lecture d’un pathétique récit maritime de Clark Russell. Ma femme était allée passer quelques jours chez sa tante et j’étais revenu habiter provisoirement mon ancien quartier de Baker street. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
October 17th .—All day to-day the rain poured down, rustling on the ivy and dripping from the eaves. I thought of the convict out upon the bleak, cold, shelterless moor. Poor fellow! Whatever his crimes, he has suffered something to atone for them. And then I thought of that other one—the face in the cab, the figure against the moon. Was he also out in that deluge—the unseen watcher, the man of darkness? In the evening I put on my waterproof and I walked far upon the sodden moor, full of dark imaginings, the rain beating upon my face and the wind whistling about my ears. God help those who wander into the Great Mire now, for even the firm uplands are becoming a morass. I found the black Tor upon which I had seen the solitary watcher, and from its craggy summit I looked out myself across the melancholy downs. Rain squalls drifted across their russet face, and the heavy, slate-coloured clouds hung low over the landscape, trailing in grey wreaths down the sides of the fantastic hills. In the distant hollow on the left, half hidden by the mist, the two thin towers of Baskerville Hall rose above the trees. They were the only signs of human life which I could see, save only those prehistoric huts which lay thickly upon the slopes of the hills. Nowhere was there any trace of that lonely man whom I had seen on the same spot two nights before. | « 17 octobre. — La pluie n’a cessé de tomber toute la journée, fouettant les vitres et les feuilles du lierre qui tapisse le château. « Malgré moi, je songeais au prisonnier évadé qui errait sans abri sur la lande morne et glaciale. Le pauvre diable ! Quels que soient ses crimes, il faut lui tenir compte de ce qu’il a souffert. « Ce souvenir en évoque d’autres : celui de l’homme entrevu à travers la glace du cab et la silhouette qui se profila sur le ciel, au sommet du pic. Était-il également dehors, sous ce déluge, cet ami des ténèbres, ce veilleur inconnu ? « Vers le soir, je passai mon manteau en caoutchouc et je sortis sur la lande. « La pluie me battait le visage ; le vent sifflait à mes oreilles. J’étais en proie aux plus sombres pensées. Que Dieu vienne en aide à ceux qui s’engagent à cette heure sur la fondrière de Grimpen, car la terre ferme n’est déjà plus qu’un immense marécage ! « Je gravis le pic Noir, celui sur lequel j’avais aperçu le veilleur solitaire, et du haut de sa cime rocheuse, je contemplai à mon tour la plaine dénudée qui s’étendait à mes pieds. « Les rafales de pluie s’écrasaient sur la surface rouge de la terre et les nuages, lourds, aux teintes d’ardoise, formaient comme de grises couronnes aux sommets des collines fantastiques. « À gauche, dans un bas-fond à moitié caché par les embruns, les deux tourelles du château de Baskerville se dressaient au-dessus des arbres du parc. Elles représentaient, avec les huttes préhistoriques qui se pressaient sur le flanc des coteaux, les seuls indices de vie humaine que je pusse apercevoir. « Je ne découvris aucune trace de l’homme entrevu, deux nuits auparavant, à l’endroit même où je me trouvais. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
October 17th .—All day to-day the rain poured down, rustling on the ivy and dripping from the eaves. I thought of the convict out upon the bleak, cold, shelterless moor. Poor fellow! Whatever his crimes, he has suffered something to atone for them. And then I thought of that other one—the face in the cab, the figure against the moon. Was he also out in that deluge—the unseen watcher, the man of darkness? In the evening I put on my waterproof and I walked far upon the sodden moor, full of dark imaginings, the rain beating upon my face and the wind whistling about my ears. God help those who wander into the Great Mire now, for even the firm uplands are becoming a morass. I found the black Tor upon which I had seen the solitary watcher, and from its craggy summit I looked out myself across the melancholy downs. Rain squalls drifted across their russet face, and the heavy, slate-coloured clouds hung low over the landscape, trailing in grey wreaths down the sides of the fantastic hills. In the distant hollow on the left, half hidden by the mist, the two thin towers of Baskerville Hall rose above the trees. They were the only signs of human life which I could see, save only those prehistoric huts which lay thickly upon the slopes of the hills. Nowhere was there any trace of that lonely man whom I had seen on the same spot two nights before. | « 17 octobre. — La pluie n’a cessé de tomber toute la journée, fouettant les vitres et les feuilles du lierre qui tapisse le château. « Malgré moi, je songeais au prisonnier évadé qui errait sans abri sur la lande morne et glaciale. Le pauvre diable ! Quels que soient ses crimes, il faut lui tenir compte de ce qu’il a souffert. « Ce souvenir en évoque d’autres : celui de l’homme entrevu à travers la glace du cab et la silhouette qui se profila sur le ciel, au sommet du pic. Était-il également dehors, sous ce déluge, cet ami des ténèbres, ce veilleur inconnu ? « Vers le soir, je passai mon manteau en caoutchouc et je sortis sur la lande. « La pluie me battait le visage ; le vent sifflait à mes oreilles. J’étais en proie aux plus sombres pensées. Que Dieu vienne en aide à ceux qui s’engagent à cette heure sur la fondrière de Grimpen, car la terre ferme n’est déjà plus qu’un immense marécage ! « Je gravis le pic Noir, celui sur lequel j’avais aperçu le veilleur solitaire, et du haut de sa cime rocheuse, je contemplai à mon tour la plaine dénudée qui s’étendait à mes pieds. « Les rafales de pluie s’écrasaient sur la surface rouge de la terre et les nuages, lourds, aux teintes d’ardoise, formaient comme de grises couronnes aux sommets des collines fantastiques. « À gauche, dans un bas-fond à moitié caché par les embruns, les deux tourelles du château de Baskerville se dressaient au-dessus des arbres du parc. Elles représentaient, avec les huttes préhistoriques qui se pressaient sur le flanc des coteaux, les seuls indices de vie humaine que je pusse apercevoir. « Je ne découvris aucune trace de l’homme entrevu, deux nuits auparavant, à l’endroit même où je me trouvais. |
The Hound of the Baskervilles, by Arthur Conan Doyle | Le Chien des Baskerville, de Arthur Conan Doyle |
"Then I shall call upon you in a day, or in two days, with news as to the box and the papers. I shall take your advice in every particular." He shook hands with us, and took his leave. Outside the wind still screamed, and the rain splashed and pattered against the windows. This strange, wild story seemed to have come to us from amid the mad elements—blown in upon us like a sheet of sea-weed in a gale—and now to have been reabsorbed by them once more. | — Eh bien ! je reviendrai vous voir dans un ou deux jours pour savoir ce que vous pensez de la boîte et des papiers. Je suivrai vos avis sur toute la ligne. Il nous donna une poignée de main et s’en alla. Au dehors le vent mugissait toujours et la pluie cinglait contre les fenêtres. Cette étrange aventure semblait nous être amenée par les éléments en fureur, poussée vers nous comme le serait une nappe d’algues marines un jour de tempête, et semblait aussi destinée à être engloutie par les flots même qui l’avaient apportée. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Then I shall call upon you in a day, or in two days, with news as to the box and the papers. I shall take your advice in every particular." He shook hands with us, and took his leave. Outside the wind still screamed, and the rain splashed and pattered against the windows. This strange, wild story seemed to have come to us from amid the mad elements—blown in upon us like a sheet of sea-weed in a gale—and now to have been reabsorbed by them once more. | — Eh bien ! je reviendrai vous voir dans un ou deux jours pour savoir ce que vous pensez de la boîte et des papiers. Je suivrai vos avis sur toute la ligne. Il nous donna une poignée de main et s’en alla. Au dehors le vent mugissait toujours et la pluie cinglait contre les fenêtres. Cette étrange aventure semblait nous être amenée par les éléments en fureur, poussée vers nous comme le serait une nappe d’algues marines un jour de tempête, et semblait aussi destinée à être engloutie par les flots même qui l’avaient apportée. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |